Ce dernier indique qu’ils vont paralyser le fonctionnement de l’école en organisant des grèves et autres manifestations. Car, selon Dame Mbodj, l’école qui est en préfabriquée, a une durée de vie bien limitée, et actuellement, elle a dépassé son délai d’existence. ‘Maintenant, elle est complètement délabrée et les bâtiments risquent de tomber à tout moment. Il s’y ajoute qu’avec cinq mille (5 000) élèves, le lycée Limamoulaye a dépassé, depuis longtemps ses capacités d’accueil’, dit-il. A l’en croire, Wade avait promis, il y a deux ans, lors de la remise des prix du concours général de réfectionner et de réhabiliter le lycée pour récompenser et encourager les élèves et les professeurs pour leurs bons résultats au concours général ainsi qu’aux examens nationaux. Ainsi, souligne ce professeur d’anglais, le lycée revendique la matérialisation des promesses du chef de l’Etat. Car, selon lui, rien de ce qui a été promis n’a été réalisé. Dame Mbodj renseigne qu’après ses engagements, Wade avait reçu une délégation du lycée en présence de Moustapha Sourang, ministre de l’Education nationale. A l’époque, il avait donné des instructions à ce dernier pour que sa promesse soit une réalité. ‘Le président Abdoulaye Wade avait donné l’ordre à Moustapha Sourang de veiller à l’exécution de ses engagements’, souligne-t-il. C’est pourquoi, poursuit-il, la direction du lycée avait déposé au niveau du ministère de l’éducation nationale un document faisant l’état des lieux de l’école.
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Lycée Limamoulaye de Guédiawaye : Un sit-in pour exiger la tenue des promesses présidentielles
Le lycée Limamoulaye de Guédiawaye attend toujours la matérialisation des promesses du président de la République. Et pour contraindre l’Etat dans ce sens, il est prévu l’organisation d’un sit-in le lundi prochain dans l’enceinte de l’école. Car, pour les enseignants et les élèves, le moment est venu de réhabiliter le lycée. Pour eux, les grandes vacances sont propices pour la rénovation de l’école. ‘Nous disons que le gouvernement doit mettre à profit les grandes vacances pour réhabiliter l’école’, indique Dame Mbodj, professeur d’anglais qui prévient que si l’Etat ne tient pas ses promesses, le lycée connaîtra des perturbations durant la prochaine année scolaire.
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