Une union des forces, dans le secteur du nettoiement. Madany Sy le veut bien. Il en a fait la demande et a appelé ses camarades et collègues à se donner la main pour la mise en place d’un grand cadre des acteurs du secteur du nettoiement.
Comme c’est le cas avec celui que constituent les syndicats d’enseignants. «Il y a un émiettement dans le secteur. On note des syndicats qui n’existent que de nom. On n’acceptera pas que des travailleurs véreux prennent les populations en otage. Aujourd’hui, notre secteur doit avoir un grand cadre comme c’est le cas dans l’enseignement. J’appelle à l’adhésion de tous. La division n’est pas de notre avantage. Cette division ne profite qu’à l’Etat et aux concessionnaires. Nous sommes plus de 1 500 agents. Un grand cadre du nettoiement ne sera que profitable aux professionnels du secteur», a-t-il dit d’ailleurs.
Animateur d’une conférence de presse sur le thème «Pour un accroissement des avantages sociaux des travailleurs du nettoiement» au nom du Front unitaire des Syndicats du nettoiement (Fusn), Madany Sy a estimé qu’«il y a, depuis 2 ans, un léger mieux avec l’arrivée de la nouvelle Entente Cadak Car. Des négociations ont abouti à la satisfaction, à hauteur de 95% de notre plateforme revendicative». Cependant, conscient de ce résultat qui consacre plusieurs années de lutte, il a porté le plaidoyer de ses camarades, techniciens de surface, qui réclament «des primes de logement. Nous avons appris que le président de la République va promouvoir pour ces logements sociaux en vue, la politique de location-vente. Laquelle permet aux agents, de pouvoir à long terme avoir leur propre maison».
D’avis que le Sénégal ne peut atteindre l’émergence sans le respect des droits des travailleurs et que notre pays n’émergera pas dans la saleté, Madany Sy a aussi invité l’Etat à payer les droits de la défunte société ‘’Ama Sénégal’’ qui a envoyé 327 agents au chômage. Dans son allocution, il a aussi rappelé l’importance de leur secteur. «Les ordures ont un enjeu financier et politique. Nous sommes les plus grands perdants dans ce secteur géré par trois acteurs : l’Etat, les concessionnaires et les techniciens de surface. Aujourd’hui, le travail ne fait que commencer. Ce n’est pas parce qu’il y a un dialogue social qu’on va faire une participation responsable. Nous avons l’impression qu’il y a une gestion informelle du secteur du nettoiement. Ce que nous n’acceptons pas, c’est la politisation du secteur du nettoiement. Certains disent qu’il y a à boire et à manger dans notre secteur, mais qu’ils sachent que ce n’est pas un gâteau qu’ils vont se partager. Nous voulons qu’il y ait une pérennisation des acquis. Que les agents profitent, au même titre que les populations, de ces logements sociaux. Il faut qu’on évite, ces grève cycliques à n'en plus finir», lâche-t-il.
Il faut noter par ailleurs, que Macky Sall a été interpellé, par les acteurs du nettoiement qui lui demandent de ramener le budget à son montant initial de 13 milliards, au lieu des 10 milliards actuels.
11 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2015 (20:34 PM)Hm1
En Mai, 2015 (21:19 PM)Sama Khalat
En Mai, 2015 (21:21 PM)gnew sa bountou keur,gare sama camion mbaliit,tonnil la sa mbaliit gratuitement,degueudeu daffa yombou.pourquoi pas creer ay sacs en plastik tamponnes avec un logo de chaque commune que celle ci distribue aupres des vendeurs( superettes,boutiques,supermachers) et que ces derniers les vendent directement a la population.Un sac a 300 cfa par exemple. fixer le ramassage des ordures chaque fin de semaine( vendredi).donc chaque commune aura 4 ramassages par moi a un prix de 1200 cfa. cet argent suffira largement d'assurer le payement des employers ainsi que le gasoil des camions ramasseurs et en plus creera d'autres emplois (par exemple une usine de plastik).
Hm1
En Mai, 2015 (21:22 PM)Hm1
En Mai, 2015 (21:26 PM)Aujourd’hui des capacités de l’esprit vous sont voilées ; vous ne pouvez percevoir la vie telle qu’elle est pour vous-même qu’au travers de lunettes sombres ; vous n’avez pas accès à votre âme, à la connaissance de ce que vous êtes réellement.
Demain, d’un seul coup, tout cela vous sera rendu. Ce sera un immense choc pour les humains de se découvrir tels qu’ils sont, non qu’ils découvriront forcément quelque chose d’inférieur en eux, mais simplement ils auront conscience de leur âme, de leur divinité fin hm1
Hm1
En Mai, 2015 (21:28 PM)Hm1
En Mai, 2015 (22:15 PM)Actuellement, nous semblons pris entre l’agonie d’un monde aux structures périmées et les douleurs de l’enfantement d’une ère nouvelle.
Nous sommes entrés dans une période où tous les événements vont se précipiter : montée des fanatismes, conflits sociaux, pandémies, violences urbaines, crises économiques, pollutions, dérèglement climatique…
Ces dernières années, un nombre record de catastrophes naturelles a été enregistré L’avenir de l’homme passe nécessairement par une prise de consciences le seuils critique a ete largements depasser des milliards especes vulnerables arche est en danger les OVNIs et les Aliens de la fictions a la realites humanites est pret pour une rencontre du 3eme types dans 4 secondes terrien maintenant aujourd hui maintenant fin hm1
Résal
En Mai, 2015 (11:58 AM)Non seulement Dakar n'arrive plus à se départir de cette réputation de ville sale, mais en plus réguliérement des greves d'eboueurs, de concessionnares ou de on ne sait qui, sont déclenchées, laissant la ville dans un état de saleté repoussant, avec des tas d'immondices un peu partout, dégageant des odeurs pestilentielles, et les populations abandonnées et dans un désarroi total.
Dans un chaos pareil, n'importe quelles concessions seraient faites pour que le ramassage des ordures reprenne et cela les agents du nettoiement l'ont compris maintenant, d'ou certainement leur appel à un plus large regroupement, pour etre plus puissant: mais c'est leur droit.
Le service de ramassage des ordures est un métier et comme tel doit etre professionnalisé, réglementé et alors qu'il existe partout, dans tous les pays du monde et en l'occurrence dans toutes les villes du monde, au Sénégal, on fait , comme toujours, comme si, il n y a que nous qui sommes confrontés à ce probléme, et nous ne cherchons nullement à savoir comment font les autres , comment ils ont régle leurs problémes!
Le service de ramassage des ordures n'est pas une affaire de l'Etat, et je ne connais aucun pays au monde ou l'Etat se mele de ce probleme : le ramassage des ordures est une affaire des municipalités!
Il a fallu, au Sénégal, d'un Ablaye Wade, pour meler l'Etat à une affaire qui n'est plus de sa compétence, par concession, et fauusant et désarticulant les régles du jeu.
Un Etat régule, réglemente, fixe les normes, et facilite les choses aux différents intervenants mais ne pas les acteurs sur ce qui n'est pas de sa compétence : il n y a qu'un informel pour ne pas le savoir!
Si le Sénégal veut s'inspirer d'un modéle qui marche, il n y a qu'à voir, je ne dis pas , appliquer, mais voir ce qui se fait à Abidjan, ou problablement, avec les poduits vivriers, il y a au moins , 3 fois plus de déchets qu'à Dakar, rien que sur les marchés : il n y a aucune honte à apprendre des autres!
Mais de New York à Paris et Abidjan et ailleurs , le ramassage des ordures reléve des Mairies et fait par des sociétés spécialisées avec des équipes de professionnels, avec des moyens et véhicules modernes au lieu des camions poussifs des concessionnaires au Sénégal qui ne ne donnent meme pas a peine d'enlever les autocollants de ceux qui, en France, leur ont vendu ces véhicules usagés!
Et dans toutes les villes précitées, pour des raisons d'efficacité, d'hygiéne, et pour ne pas pertuber la circulation, le ramassage des ordures se fait quasi exclusivement de nuit, alors qu'à Dakar, il se fait de jour avec en plus un tintamarre sonore inoui!
Trés franchement on a l'impression que ce pays marche en l'envers et qu'en tout cas, ceux qui aspirent à le diriger et à occuper des fonctions élections n'ont strictement refléchi à srictement rien e ce qu'ils vont faire : l'essentiel est d'occuper la fonction, puis on verra!
Anonyme
En Mai, 2015 (14:13 PM)Zoumbi
En Mai, 2015 (18:12 PM)pourquoi depuis la sortie de l'audit le 17 mars 2015 monsieur youssou ndiaye est maintenu à l'hopital Dallam Diamm ! Madame le ministre est vous la protectrice de ce voleur !
Une mission de vérification de l’Inspection des affaires administratives et financières (Iaaf) a été dépêchée au Centre hospitalier de Abass Ndao (Chan), au lendemain du départ de son ancien directeur Dr Youssou Ndiaye. Mais, la lecture du rapport officiel produit par l’Iaaf donne des urticaires. Les enquêteurs laissent voir des anomalies de toutes sortes, pour ne pas dire des combines et combinaisons à la limite mafieuses, qui ont profité à un personnel ou une catégorie de personnel, responsable à 90% de la situation précaire dans laquelle le Chan est plongée depuis des années maintenant. Selon le rapport de l’Iaaf, le Chan est transformé en champ de ruines, qui mettra bien des années, avant de redevenir normal.
Abass Ndao risque de ne jamais se relever de sa gestion, sous l’ère Youssou Ndiaye. Du moins, si l’on se fie au rapport, produit par l’Ins¬pection des affaires administratives et financières (Iaaf). Cette mission est intervenue dans un contexte de transition du fait du changement de directeur effectué le 7 mai 2014. Pour les enquêteurs, ce changement de directeur semble être le corollaire de la situation tendue au sein du Centre hospitalier de Abass Ndao (Chan) entre Dr Youssou Ndiaye et une bonne partie du personnel depuis 2011.
L’Iaaf fait remarquer que, sur le plan de la gestion, la structure devait, en fin avril 2014, trois mois d’arriérés de salaire à ses agents. Aujourd’hui, ces arriérés sont épongés et les réclamations portent uniquement sur les primes. Le fonctionnement normal des services techniques comme administratifs pose problème du fait de la vétusté des équipements, de la défaillance de la maintenance, de la rupture fréquente de consommables, de la situation déplorable des ressources humaines.
Ces manquements, selon les en¬quêteurs, empêchent le Chan de fonctionner normalement et obligent le personnel à réorienter des patients dans les cliniques privées ou d’autres hôpitaux plus nantis en équipements et accessoires avec pour conséquence «une baisse significative des recettes propres. Pendant ce temps, la dette de l’hôpital ne fait que s’accroître. L’urgence est un vain mot, l’accueil et l’orientation inexistants. Le taux d’absentéisme est très élevé. Il en est de même des retards.»
A propos de la masse salariale, elle n’est pas maîtrisée, selon le rapport. «Les tensions de trésorerie sont avérées et récurrentes, la baisse drastique des recettes peut être constatée sur les différents documents financiers, surtout durant la période (2010-2013). Les services tournent au minimum. Au moment de la prise de fonction du nouveau directeur, tous les contrats avec les fournisseurs étaient en voie de résiliation. La dette sociale avoisine 900 millions de francs Cfa, la dette fiscale plus d’un demi milliard et celle aux fournisseurs dépassent le milliard», lit-on dans le document.
Des caisses parallèles, entraînant une déperdition de recettes
Aussi, les répercussions sur la fonctionnalité des services médico-techniques et administratifs sont-elles tangibles. «Les tensions de trésorerie ont comme conséquences entre autres, les ruptures fréquentes de consommables dans tous les services, entraînant l’établissement de Conventions (avec l’Assad), signées en violation de la réglementation et qui bénéficient à quelques personnes au détriment des autres agents et des usagers de la structure. Cette situation de sinécure perdure avec l’instauration de caisses parallèles, entraînant une déperdition de recettes», relèvent les enquêteurs. Qui ajoutent : «Au moment où nous faisions notre vérification, le véhicule affecté au directeur du Chan était toujours détenu par le sortant. Au service radiologie, la développeuse était en panne ainsi que la radio de la grande salle. Au bloc opératoire, il est signalé un manque de respirateur d’oxygène et souvent de l’oxygène. La buanderie ne fonctionne plus. La réparation des deux machines est entamée. Les blanchisseurs, à cause de la dette élevée que leur doit le Chan ne font plus de crédit. Le directeur trouve des alternatives avec les buanderies des autres Eps de temps à autres.»
Anonyme
En Mai, 2015 (09:31 AM)l'etat doit savoir que les humains ne peuvent pas vivre avec de la saleté et les agents ont un salaire miserable vous meritez d'etre soutenu car vs defendez trop vos employés
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