C’est ce 1er mars, que sera célébrée l’édition 2014 du Magal de Porokhane. Un événement commémorant la vie et l’œuvre de Sokhna Mariama Boussou. Née en 1833 à Goléré, une localité du Fouta, Mame Diarra est la fille d’Ahmadou Bousso et de Sokhna Asta Wallo. C'est son père qui lui apprit le Coran qu’elle maîtrisa parfaitement dès le bas âge. D’ailleurs, c’est à 14 ans que Mame Diarra écrit son premier « Mouchaf », autrement dit une copie du saint Coran. Mariée à Mame Mor Anta Sally Mbacké, père du vénéré Cheikh Ahmadou Mbacké, Diarratou Lahi (voisine de Dieu) fut l’incarnation vivante de la soumission, de la fidélité, de la chasteté et du dévouement.
Fait marquant de la vie de l’épouse dévouée dont l’exemple est aujourd’hui servi comme modèle aux femmes du monde, Mame Diarra Bousso, contrairement à ce que beaucoup pensent, n’a pas vécu plus de 4 ans à Porokhane. Elle y séjourna avec ses coépouses de la plus belle des manières. Durant les 33 ans qu’elle a vécus sur terre, Diarratou Lahi a offert à la postérité une œuvre parfaite, illustration vivante d’une philosophie de vie, calquée du modèle africain qu’est le « Diom » (l’abnégation), le « Mougn » (l’endurance) et la « Kersa » (la retenue).
Des vertus que l’on s’emploie aujourd’hui à pérenniser à Porokhane par la création du « Daraa Mame Diarra Bousso » fréquenté par 450 homonymes de la sainte épouse. L’objectif de cette institution créée en 2005 par feu Serigne Moustapha Bassirou, c’est d’inculquer les notions de sagesse à ces enfants, mais également de leur apprendre le Saint Coran, les sciences islamiques et des métiers pour une insertion dans la vie active. A noter que la formation dans ce « daraa » est gratuite, financée par la Fondation Mame Diarra qui regroupe les dahiras de Sokhna Diarra éparpillés à travers le monde. Aussi, le Magal de Porokhane célébré ce samedi est l’occasion pour la communauté mouride de rendre hommage à cette femme d’une dimension exceptionnelle, mais également de prier pour le Sénégal, l’Afrique et le monde. Aujourd’hui dirigé par le khalife de Darou Minam, Serigne Mountakha Bachir Mbacké, aidé par Serigne Bassirou Porokhane, le Magal est également l’occasion d’une communion entre le spirituel et le temporel.
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19 Commentaires
Khabar
En Février, 2014 (14:02 PM)Izidore
En Février, 2014 (14:08 PM)Au lieu de donner cet argents à leur géniteurs pour beneficer de leur benictions ...les gens préfèrent donner leurs argents aux gens qui en ont déjà assez
C'est dommage qu'un peuple soit rendu con à ce point
X
En Février, 2014 (14:18 PM)Aaaaarg
En Février, 2014 (14:32 PM)Modelllllll
En Février, 2014 (14:34 PM)Femme 2
En Février, 2014 (14:51 PM)@mamour
En Février, 2014 (15:10 PM)Ab
En Février, 2014 (15:10 PM)Merci et pour mon savoir seulement
Mame Thierno
En Février, 2014 (15:42 PM)Il est rapporté qu'un jour, Mame Mor Anta Saly lui demande de l'eau pour faire ses ablutions, Mame Bousso se saisit du canari qui est sec, Elle se dirige vers le puits. Elle n'y trouve ni corde ni personne alors que l'heure de prière s'approchait...le bouilloire à la main, elle préféra se jeter dans le puits pour remplir le bouilloire en eau pour Mame Mor Anta Saly (son Epoux), sans se soucier de sa vie. Quand les populations coururent à son secours, elle préféra d'abord remettre de l'eau à Mame Mor Anta Saly avant même de se faire tirer du puits, en attachant le bouilloire rempli d'eau sur la corde pour que celle-ci arrive en premier chez son mari.
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En Février, 2014 (16:33 PM)A Jamais
En Février, 2014 (16:55 PM)Canard Enchaine
En Février, 2014 (17:07 PM)@mame Thierno
En Février, 2014 (17:47 PM)Deb
En Février, 2014 (18:01 PM)Donc c'est tout à fait normal que l'on l'a cite pour ses bonnes actions
Par contre les seules femmes qu'a cité le prophte(PSL) comme saintes sont
Aissia(femme de pharaon et mere de moise)
Mariama (mere de jesus )
Khadija (premiere femme du prophete)
d'autres sources rajoutent fatima et Aicha
Aicha et ses coepouses sont considerees comme les merse de tous les croyants
les femmes que les muslims doivent consider comme unique reference , cela doit etre celles que le prophete a cité par leur piete et leur oeuvre
N'goné Latyr
En Février, 2014 (18:33 PM)Juste une petite rectification sur le nom de cette illustre dame, il faut dire Boussobé et non bousso.
Merci,
Mame Diarra Ndiaye
En Février, 2014 (19:21 PM)Abc
En Mars, 2014 (00:03 AM)Waxu Mak
En Mars, 2014 (00:08 AM)Anonyme
En Juin, 2018 (22:16 PM)Bousso bali signifie en langue poular bousso mouton une femme exemplaire qui maîtrisait le coran
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