«La construction des barrages de Manantali et de Diama a profondément modifié l’écosystème du bassin du fleuve Sénégal et favorisé l’émergence de problèmes». C’est du moins l’avis du docteur Assane Yaradou, conseiller technique au ministère de la Santé et de la Prévention médicale. Qui présidait hier une rencontre de l’Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal et la sous-composante santé, du Projet de gestion des ressources en eau et de développement des usages à but multiples. Selon M. Yaradou, ces aménagements hydrauliques ont provoqué une recrudescence des maladies dont la transmission est liée au milieu hydraulique, notamment avec le paludisme, la bilharziose et les géohelminthiases. C’est ainsi que l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), dans le souci d’harmoniser les impératifs de développement économique de la vallée avec le devoir de protection des populations, a décidé de combattre les maladies liées à l’eau, surtout le paludisme, les bilharzioses et les géohelminthiases.Toutefois, pour faire face à ces fléaux, les pouvoirs publics ont mis en place une stratégie de prévention et de lutte consistant à distribuer des moustiquaires imprégnées et des campagnes de déparasitage pour les enfants. Car, ces quatre Etats riverains du bassin du fleuve Sénégal à savoir la Guinée-Conakry, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal comptent parmi les pays les plus pauvres au monde. Avec une population riveraine totale de 10 millions vivant dans le bassin. Selon le coordonnateur du PGIRE, Mamadou Mactar Sylla, cette rencontre sera suivi par trois autres ateliers de micro planification (à Saint Louis, à Matam et à Tambacounda), et qui ont pour objectif d’intégrer le plan d’action du PGIRE dans les plans opérationnels au niveau des districts d’intervention.
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Maladies d’origine hydrique : Les barrages de Diama et de Manantali, source de recrudescence
La construction des barrages de Manantali et de Diama, malgré leur souci d’harmoniser les impératifs de développement économique, constitue un danger pour les populations riveraines. Avec une recrudescence des maladies tels que le paludisme, les bilharzioses et les géohelminthiases. Ainsi, l’Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal, en collaboration avec le Projet de gestion des ressources en eau et de développement des usages à but multiples (PGIRE), est en train de mener un combat ardent pour son éradication.
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