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MAMADOU DIOP, ANCIEN MINISTRE D’ETAT, EN CHARGE DE LA PROVINCIALISATION : «Wade m’a traité comme un va-nu-pieds»

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MAMADOU DIOP, ANCIEN MINISTRE D’ETAT, EN CHARGE DE LA PROVINCIALISATION : «Wade m’a traité comme un va-nu-pieds»
La fraîcheur de la brise marine qui balaie son immense château en rose niché à Yoff n’a pas réussi à altérer la colère qui brûle son corps, suite à son départ rocambolesque du gouvernement. Mamadou Diop, ci-devant ministre d’Etat en charge de la Provincialisation, ne digère pas la manière dont son «ami», le Président Wade, s’est comporté avec lui lors du dernier Conseil des ministres qui a consacré son départ de l’attelage gouvernemental. Il n’a pas usé de la langue de bois pour dire ses vérités d’homme touché jusque dans les tréfonds son honneur.
 
 
«Quand j’ai fini mon exposé en Conseil des ministres, le Président m’a dit : «Vous pouvez disposer.» Je ne comprenais pas. J’étais surpris et j’ai demandé à mon collègue si j’ai bien entendu ce que le Président a dit»
«Dans mes locaux, je n’avais même pas un siège où m’asseoir»
«On me doit du respect. Je suis un monument de ce pays. Je ne suis pas un vulgaire individu qu’on met là et qu’on démonte quand on veut»
 
 
Il y a une confusion totale autour de la manière dont vous avez quitté le gouvernement la semaine dernière. Que s’est-il passé exactement ?
 
Je voudrais commencer par rappeler que j’évolue dans la sphère politique depuis une quarantaine d’années déjà, car c’est en 1972 que le Président Senghor m’avait appelé à ses côtés pour l’aider à redresser le fonctionnement des services de la Présidence et du gouvernement. Avec l’Alternance, naturellement, j’ai marqué un retrait parce que notre parti, le Ps, avait perdu et j’ai accepté la victoire du Président Wade, en bon démocrate. Avant même qu’il n’accède à la Magistrature suprême, on me présentait comme un de ses amis, car je le fréquentais à l’époque où tout le monde l’évitait. J’ai gardé cette amitié, je ne voulais pas entrer dans son gouvernement et je ne voulais pas le suivre non plus, mais je suis resté, considérant que l’amitié venait avant tout.
 
 
Vous avait-il fait la demande de le rejoindre au lendemain  de l’Alternance ?
 
Pas lui personnellement, mais plusieurs personnes ont tenté, mais j’ai refusé. Ma conviction était que j’étais dans une équipe qui a perdu, il fallait laisser la majorité gouverner. J’étais avec (Abdou) Diouf et, pour moi, il était hors de question que je change de bord.
 
 
Maintenant qu’est-ce qui vous a poussé à revenir sur cette conviction ?
 
D’abord, parce que je ne suis pas un politicien professionnel. Je suis un missionnaire. Je dois tout à l’Etat, à la Nation et c’est ce qui explique toutes les fonctions que j’ai eues à occuper. A un moment donné, j’ai constaté que la situation politique était trouble et difficile. Le Président Wade était enserré dans un système que lui-même ne maîtrisait plus et il a fait appel à moi. C’est d’ailleurs le lieu de préciser que je n’ai jamais été demandeur, c’est lui qui m’a appelé. Car, pour moi, la fonction ministérielle, c’était fini depuis 1984 quand j’ai démissionné pour prendre en charge la ville de Dakar. Mais voyant que mon ami s’agitait dans beaucoup de difficultés, j’ai accédé à sa demande de l’aider et de l’appuyer. Il a bien fait aussi de me charger d’un projet sur la Provincialisation, un domaine que je connais bien pour avoir vécu pendant 30 ans dans les communes comme maire de la Capitale pendant 17 ans et après comme maire de Yoff. J’ai aussi mûri ces projets et je les ai enseignés à l’Université. J’ai des idées très claires sur ce projet, et c’était aussi une occasion pour moi de les réaliser et de faire que la décentralisation soit bien mise en œuvre.
 
 Seulement, vous n’avez pas le temps de le réaliser. Pourquoi avez-vous démissionné ?
 
J’ai démissionné parce que je ne me sentais pas bien dans la mission qui m’a été assignée. On ne peut pas travailler sans téléphone, je n’avais même pas un siège où m’asseoir.
 
 
Mais, vous aviez des locaux quand même…
 
On en avait (à la Présidence), mais ils étaient insalubres. Il fallait les repeindre et je l’ai fait à mes frais. Malgré ces efforts, quand je quittais hier (l’entretien est réalisé le vendredi 13 mai, Ndlr), il n’y avait pas encore de téléphone, encore moins de mobilier de bureau. Finalement, j’ai dit que je ne suis pas fait pour ça. C’est ainsi que j’ai décidé de partir, mais en accord avec le Président parce que j’étais venu pour l’aider. Je n’avais aucune autre ambition que de l’aider à asseoir un système étatique. Et j’ai démissionné effectivement.
 
 
Avait-il accepté votre démission ?
 
Je vais vous dire ce qui s’est passé : j’ai déposé ma démission et je suis resté chez moi en attendant qu’il réponde. Mais, entre-temps, je continuais à recevoir la convocation pour le Conseil des ministres, mais je ne m’y rendais pas parce que je voulais rester logique avec moi-même. Je sais aussi que la démission n’a de valeur que quand elle est acceptée. Elle peut être acceptée ou être refusée. Après trois semaines, j’ai demandé à le voir pour lui remettre mon rapport que personne dans ce pays ne peut lui faire. Il m’a reçu, je lui ai remis le rapport, il m’a félicité et m’a demandé de préparer le Conseil présidentiel sur la Provincialisation. Après qu’il m’a reçu et encouragé, je suis allé au Conseil des ministres le surlendemain.
 
 
Avez-vous abordé ensemble la question de votre démission lors de cette audience ?
 
La question n’a jamais été soulevée et l’audience s’est déroulée en présence d’un témoin. Je n’ai pas voulu évoquer la question tant qu’il ne m’en parlait pas. A mon avis, il l’avait mise en veilleuse ou classée. Quand il m’a demandé de préparer le Conseil présidentiel, je me suis dit que mon rôle est de continuer. C’est ainsi que j’ai reçu à nouveau la convocation pour le Conseil des ministres. Et là, ce qu’il m’a dit m’a offensé.
 
 
Que vous a-t-il dit ?
 
(Il opère un silence, comme pour dominer sa colère palpable) Il a dit : «Je vais commencer par demander à l’ancien ministre de faire un exposé sur la Provincialisation.» Cela m’a étonné, car je me considérais toujours comme ministre en fonction. Et quand j’ai fini l’exposé, il me dit : «Vous pouvez disposer !» Je ne comprenais pas. J’étais surpris et j’ai demandé à mon collègue si j’avais bien entendu ce que le Président a dit.
 
 
 
Etes-vous sorti tout de suite après ?
 
Non, je suis resté. Je ne pouvais pas me lever parce qu’il n’avait pas raison. J’étais ministre d’Etat. Tant que la décision n’était pas entérinée par un décret, j’étais encore ministre. Et même quand je suis sorti après la réunion, je continuais à me demander si j’avais bien entendu ce qu’il avait dit dans la salle. Je tiens à dire que je ne l’accepte pas, parce que c’est sans fondement. D’abord, je ne le mérite pas et ensuite, juridiquement, ce n’est pas fondé. Certes, c’est le chef de l’Etat, il nomme qui il veut et l’enlève quand il veut, mais il doit traiter les gens comme ils le méritent. Je ne peux pas l’accepter ! J’ai lu dans la presse que le Président m’a humilié. Il ne peut pas m’humilier ! (Il martèle ses mots) Il a juste exprimé un sentiment, peut-être aussi qu’il a été induit en erreur. Il ne peut pas m’humilier pour deux raisons : il a le devoir de respecter ses collaborateurs. Je fais partie des gens qui ont construit ce pays, car depuis 55 ans, j’œuvre pour ce pays. J’ai tout donné pour ce pays et dans tous les domaines. Je défie quiconque de me prouver qu’il a fait plus que moi pour le Sénégal. Il n’y en a pas. On me doit du respect. Je suis un monument de ce pays. Je ne suis pas un vulgaire individu qu’on met là et qu’on démonte quand on veut. C’est ça mon sentiment, c’est pourquoi j’ai dit que le Président ne peut pas m’humilier.
 
 
 
Comment avez-vous vécu ce moment ?
 
J’ai accepté parce que j’ai respecté les gens qui étaient dans la salle. Mais je ne suis pas d’accord. On ne traite pas les gens comme ça. On doit traiter un collaborateur dignement. Je suis un homme d’honneur et je l’ai démontré depuis que je suis là. Mais je constate que depuis l’Alternance, j’ai subi beaucoup de vexations. J’ai tout subi. Et injustement. Donc, je voudrais inviter le chef de l’Etat à mieux se comporter avec ses collaborateurs. Ce n’est pas acceptable.
 
 
 
Vous reconnaissez être l’ami de Wade bien avant l’Alternance. Comment peut-il agir de la sorte à votre endroit ?
 
Je n’ai aucune explication à cela. Mais je lui pardonne tout. Je prends Dieu à témoin qu’en le rejoignant dans le gouvernement, je n’étais mu que par la volonté de l’aider à relever les défis auxquels il est confronté. Je n’ai rien demandé en retour et je ne l’ai jamais sollicité pour quoi que ce soit. Je n’ai pas compris sa réaction et je ne mérite pas le traitement qu’il m’a infligé. Il n’avait pas le droit de m’appeler «ancien ministre» et non plus il ne devait pas me dire de disposer. Il doit me traiter comme son «nawlé».
 
 
 
On a constaté comme une tendance de Me Wade à être très dur avec la plupart des responsables socialistes qui l’ont rejoint. N’avez-vous pas l’impression que son attitude vis-à-vis de vous procède de sa volonté de vous décrédibiliser ?
 
Je n’entre pas dans ces considérations. Je suis un homme au service du Sénégal. Déjà en 1960, à l’accession du Sénégal à l’indépendance, j’étais un officier de l’Armée française. J’ai tout abandonné pour intégrer l’Armée nationale. Je fais partie de ceux qui ont mis en place l’Armée nationale et créé la Gendarmerie nationale. Depuis lors, je sers la Nation. Encore une fois, je suis un monument.
 
 
 
Selon vous, qu’est-ce qui pousse le Président à avoir ce genre de comportements envers ses collaborateurs ?
 
Je ne me l’explique pas, mais il doit se ressaisir. Il doit bien traiter les gens parce que nous sommes tous égaux. Tous les êtres humains sont au même niveau, vous trouverez cela dans tous les écrits saints. Dieu a mis tout le monde sur un pied d’égalité. On dit : «boul torokhal sa mbok nit» (Nul ne doit humilier son prochain). Dieu n’aime pas cela. (Il hausse le ton).
 
 
 
Ne vous a-t-il pas renvoyé l’ascenseur quand on dit qu’il est intervenu pour vous tirer d’affaires alors que vous aviez des problèmes avec des tiers à propos du foncier ?
 
Ces problèmes que vous évoquez, c’est l’administration qui a fait qu’ils existent. Je confirme qu’il n’est pas intervenu. Au contraire, c’est son gouvernement et son administration qui m’ont placé dans cette situation. Etant maire, j’ai voulu l’aider à trouver une solution entre les populations de Yoff et l’Etat du Sénégal. Un problème qui date de 1902.
 
 
 
Est-il vrai que le Président a décaissé de l’argent pour vous permettre de solder les dettes que vous deviez à des personnes ?
 
Non ! Il ne m’a pas donné un seul franc. C’est moi qui ai vendu des biens que j’ai acquis au bout de 55 ans de service pour rembourser les gens alors que l’argent qu’ils avaient versé a servi à faire les plans et aménager les espaces. Personne ne peut dire dans ce pays que Mamadou Diop a bénéficié d’un mètre carré de terrain. Personne ne peut non plus montrer un seul terrain que j’ai vendu. C’est un défi que je lance. Je ne peux pas vendre des terrains, cela ne m’intéresse pas. En plus, j’ai des terrains qui me permettent de vivre pendant 100 ans, s’il le faut.
 
 
 
 A la suite de l’incident qui vous a opposé au Président, quelle attitude allez-vous adopter vis-à-vis de votre «ami» Wade ?
 
Le Président, s’il le veut bien, il sera toujours mon ami.
 
 
 
Etes-vous disposé à répondre à son appel s’il vous rappelle ?
 
Le gouvernement ne m’intéresse plus.
 
 
 
Vous étiez ministre en charge de la Provincialisation. Est-ce qu’il n’y avait pas de conflit de compétence avec le ministre de la Décentralisation ?
 
Ce n’est pas la même mission. Le Président a l’idée de projeter une nouvelle orientation qui s’appuie sur des provinces, une ancienne organisation de type colonial. Au début, j’étais même réticent, mais par la force des choses, j’ai compris que c’est le contenu qui compte plus que le contenant. Le Président veut donner plus de pouvoir et plus de responsabilités aux élus locaux avec la mise en place de gouvernements locaux et une Assemblée législative provinciale et transférer plus de compétences de l’Etat à ces Provinces. Donc, c’est un changement fondamental. J’ai déjà fait un rapport, j’ai cerné l’ensemble des questions et il a bien apprécié le travail que je lui ai fait. Il m’a félicité. C’est cela qui me gêne un peu. Au moment où il me félicite, il me traite comme un va-nu-pieds. Mais je demeure convaincu qu’il est sur la bonne voie. Je l’encourage à continuer, mais le seul défaut, c’est qu’il faut qu’il considère les autres.
 
 
 
L’on est à neuf mois de l’élection présidentielle de 2012. Quelle sera la position de votre parti, le Bloc pour la démocratie et la solidarité ?
 
En tout cas, j’avais pris des engagements en disant que je soutenais le Président. S’il y a rupture, c’est à cause de son comportement. J’avais choisi de le soutenir. Maintenant, mon parti va se retrouver pour déterminer la conduite à tenir. Je n’ai pas de problème personnel avec lui. Il demeurera toujours mon ami, je lui souhaite tout le bonheur, mais je lui dis seulement que je suis très offensé. Depuis mon enfance, personne ne s’est comporté avec moi comme il l’a fait.
 
 
 
Peut-on s’attendre que votre parti se retrouve de l’autre côté, dans Bennoo Siggil Senegaal par exemple ?
 
Mon parti prendra ses responsabilités le moment opportun.
 
Propos recueillis par Ndiaga NDIAYE


18 Commentaires

  1. Auteur

    Diakhlé

    En Mai, 2011 (11:13 AM)
    mane léne moma diakhale DJ boub's ak caty khana dotoule émission késsé mame diarra moma dakhe mougne mane

    eupeu na daal
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    • Auteur

      Reply_author

      En Janvier, 2022 (10:52 AM)
      et le ministre de l'intérieur ne réagit pas ???
      ils ont rien à foutre que de traquer des gays et s'ils commencaient à refuser les dons des pd des trafiquants de drogue et des politiciens voleurs
       
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    • Auteur

      Reply_author

      En Janvier, 2022 (11:04 AM)
      Et alors? N'y a-t-il pas des homos en Arabie Saoudite ? J'en suis sûr que tu pas lu jusqu'au bout nakh yakhamti doule. Je te rappelle que le problème de Touba c'est l'exode surtout avec les commerçants 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Janvier, 2022 (11:06 AM)
      Et alors? N'y a-t-il pas des homos en Arabie Saoudite ? J'en suis sûr que tu pas lu jusqu'au bout nakh yakhamti doule. Je te rappelle que le problème de Touba c'est l'exode surtout avec les commerçants 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Janvier, 2022 (13:48 PM)
      Serign emountakha et sokhna bali b=vont donner ordre de le liberer, ils font parti de la mafia
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  2. Auteur

    Diop

    En Mai, 2011 (11:24 AM)
    bien fait pour ta gueule ! sale traitre !
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    Auteur

    Parf

    En Mai, 2011 (11:42 AM)
    diop aprés avoir tout fait pour ton pays ,tu ne devrais en aucun cas participer à ce gvt familial
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    Auteur

    Rest

    En Mai, 2011 (11:51 AM)
    moi aussi je suis un monument
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    Auteur

    Lagaffe

    En Mai, 2011 (12:00 PM)
    Il t'a traité comme un va-nu-pieds? Il fallait porter de chaussures femées :haha:  :haha:  :haha: 
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    Auteur

    Pètit Lébou

    En Mai, 2011 (12:00 PM)
    moi aussi je suis un gran monument :-D 
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    Auteur

    Roffo

    En Mai, 2011 (12:08 PM)
    c bien fait pour diop le maire
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    Auteur

    Zion

    En Mai, 2011 (12:14 PM)
    Monument???attends qu'on te le dise waye! Sabbou dou fott boppam :-D  :-D  :-D 
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    Auteur

    Bling Bling

    En Mai, 2011 (12:36 PM)
    que diable etais-tu allé faire dans cette galère Ya ko def sa bop
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    Auteur

    Halasss

    En Mai, 2011 (13:02 PM)
    MAFIN APRES 40 ANS DE POLITIQUE ET UN AGE AVANCE IL EST TANT de se preparer pour le RETOUR AU TOUT PUISSANT thiahaane baakhoul :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn: 
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    Auteur

    Niité

    En Mai, 2011 (13:10 PM)
    Mais oú st Tontou & Rigolo :haha:  :haha:  :haha: 
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    Auteur

    Cisserocha

    En Mai, 2011 (16:04 PM)
    KOU WACC SA ANDE, ANDE BO TOK MOU TOCC !!!



    MOY LOLOU !!!
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    Auteur

    Sale Mente.ur

    En Mai, 2011 (16:19 PM)
    quel menteur ce type ! "Je suis un monument de ce pays" et puis koi encore ? Senghor oui mais lui connu juste dans son quartier et par le boutiquier qui lui fait un prêt à rembourser en fin de mois ! pathétique mais c'est vrai on est au sénégal pays du ridicule qui ne tue pas !
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    Auteur

    Yahman

    En Mai, 2011 (17:45 PM)
    VOIR LA DÉFINITION DE L EMPATHIE SUR YOUTUBE
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    Auteur

    Le Lebou

    En Mai, 2011 (19:09 PM)
    c juste pour savoir ou se trouve l autre lebou ministre de la connectivité ou connection
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    Auteur

    Est

    En Mai, 2011 (20:19 PM)
    est dan pi pour toi est wade c 6 et 9
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    Auteur

    Petit Pagne Bethio

    En Mai, 2011 (07:58 AM)
    Le chein restera tjr Dog"

    le mecreant wade as bien fait
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    Auteur

    Pap

    En Mai, 2011 (11:29 AM)
    Stp c'est une personne agé, un peu de respect pour l'homme
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