Dans son édition d’hier, L’Observateur informait que la Division des Investigations criminelles (Dic) s’était lancé aux trousses de trois responsables de l’Agence de développement municipal (Adm) en exécution d’un soit-transmis daté de ce lundi 21 juin 2012 provenant du juge du 2ème cabinet d’instruction. Ce magistrat instructeur a émis un mandat d’arrêt contre le Directeur général de l’Agence de développement municipal (Adm), Mouhamadou Kabir Sow, le Directeur administratif et financier de ladite structure, Cheikh Tidiane Sène, le responsable des marchés de cette agence, ainsi qu’un entrepreneur du nom de Sidy Thiam. Ils sont poursuivis pour « faux et usage de faux, détournement de deniers publics et corruption active et passive ». Selon L'Observateur, si la Dic n’a pas encore exécuté la mesure, c’est parce que l’Adm est en séminaire. Et les trois responsables visés participent activement à cette rencontre. Pour ne pas faire capoter ce rassemblement, les hommes du commissaire Idrissa Cissé ont préféré se fondre dans le décor. En attendant…
Rectificatif : Une malencontreuse erreur technique nous a fait publier la photo de M. Samba Guèye, en lieu et place de celle de M. Kabirou Sow. La rédaction de Seneweb exprime ses regrets à l'intéressé et aux lecteurs.
15 Commentaires
Mmm
En Mai, 2012 (11:25 AM)daté de ce lundi 21 juin 2012
Que je sache on est pas encore au 21 juin 2012
Deug
En Mai, 2012 (11:26 AM)Monsieur le Journaliste de Seneweb relis ton texte avant de publier !!!
On est pas encore le 21 Juin !
Tu es tellement presse de mentir que tu laisse cette erreur dans ton article !
Xxxxxxxxxx
En Mai, 2012 (11:26 AM)Amadou Diallo
En Mai, 2012 (11:31 AM)pour eviter toute confusion si vous pouvez procéder aux rectificatifs nécessaires.
Thiep
En Mai, 2012 (11:40 AM)Il faut aller les cueillir le plus rapidement possible on a en marre du detournement des biens publique ousmane Ngome prepare toi ce sera à ton tour apres.
Mbalka
En Mai, 2012 (11:56 AM)Menotti
En Mai, 2012 (11:56 AM)Gora
En Mai, 2012 (12:51 PM)aller cueillir ces gens si non ils vont s enfuir dans la nature
Malick Gaye
En Mai, 2012 (12:58 PM)Mousslouna
En Mai, 2012 (13:11 PM)We Nda
En Mai, 2012 (15:03 PM)Xeme2
En Mai, 2012 (16:03 PM)C’est l’histoire d’une libération programmée. Le pouvoir, conformément à la promesse électorale de Macky Sall, tient à tous les coups à faire sortir Barthélémy Dias de prison. Le maire de Sicap-Mermoz-Sacré Cœur a été exfiltré de sa cellule pour les besoins d’une seconde perquisition qui a fait découvrir une autre arme chez lui. Comment ce pistolet a pu se retrouver là alors que la première perquisition au cours de laquelle les enquêteurs avaient fouillé sa maison de fond en comble sans pouvoir le découvrir ?
Pour comprendre cette affaire, nous avons essayé de suivre les traces de cette mystérieuse arme. Selon des informations obtenues, après investigations, la sœur de Barthélémy Dias avait à un moment fait le tour des armuriers de Dakar pour acheter un pistolet. Mais sa moisson ne fut guère fructueuse. L’un des armuriers nous a d’ailleurs confirmé le passage de la sœur de Barthélémy Dias dans son magasin. Mais c’était sans compter avec la détermination de cette dernière. Finalement, c’est en Inde que nous avons retrouvé ses traces. C’est effectivement dans ce pays qu’elle a pu se procurer le pistolet (un revolver CO2 Umarex Smith & Wesson MOD 686 d’une largeur de 285 mm avec un barillet de dix coups et dont les munitions sont de calibre 4,5 mm) que les enquêteurs ont découvert chez Barthélémy Dias lors de la seconde perquisition. La spécificité de cette arme, c’est qu’elle est de septième catégorie, donc en vente libre. L’autre particularité, c’est que ses munitions sont en plomb, mais aussi qu’elle est démontable et peut être facilement être transportée dans une valise sans attirer l’attention des douaniers.
Il est clair que si les enquêteurs se fondent sur ce pistolet, ils ne pourront pas retenir Barthélémy Dias en prison. Car, ce n’est pas cette arme qui a tué Ndiaga Diouf, mortellement atteint par une balle de calibre 38. Et ce n’est pas, non plus, la première arme de marque Taurus PT 917 CS TVL 11 733 que Barthélémy Dias a remis aux enquêteurs après son arrestation qui est en cause. L’arme fatale, dont les balles ont été extraites du corps de Ndiaga Diouf et de ceux des deux autres blessés, a mystérieusement disparu. On se souvient qu’un témoin avait déclaré à la police avoir vu un proche de Barthélémy Dias jeter un sachet, contenant probablement l’arme incriminée, dans la mer de Rufisque. Mais l’équipe de plongeurs dépêchés sur les lieux, en compagnie de policiers, n’avaient rien trouvé.
Pourtant, les images, qui ont fait le buzz sur Internet, montrent bien Barthélémy Dias avec deux pistolets tirant à bout portant sur Ndiaga Diouf et sa bande. L’un d’eux, de marque Taurus, est celui que le maire de Sicap-Mermoz-Sacré Cœur a remis aux enquêteurs. L’autre arme qu’il a mise récemment à la disposition des ces derniers à la suite de la seconde perquisition n’a jamais servi. Mais où est donc la fameuse seconde arme, qui a servi, que l’on voit sur les images dans les mains de Barthélémy Dias ?
Et puis, il ne faut surtout pas oublier la déclaration du maire de Sicap-Mermoz-Sacré Cœur après son forfait. Il avait reconnu les faits en des termes on ne peut plus clairs. Voici ce qu’il avait dit sur les ondes des radios : « Il y a des nervis qui étaient venus pour saccager la mairie, s’attaquer à ma personne et puis éventuellement mettre le feu à mon domicile qui se trouve à moins de 150 m de la mairie. Je suis sorti, je me suis mis devant la mairie. Nous nous sommes regardés en chiens de faïence pendant quelques instants. Et puis à un moment donné, on a déclenché les hostilités. Comme ils sont venus pour se battre, on n’allait pas les laisser partir sans avoir le plaisir d’avoir gagné leur argent. Parce que, ce ne sont pas des responsables des jeunes du Pds. Le Pds n’a plus de jeunes, ce sont des nervis. Je veux simplement anticiper sur les événements avant que la Dic ne vienne me reprocher ce que je reconnais avoir fait. J’ai ouvert le feu. Et je reconnais, je pense avoir touché trois personnes. J’espère qu’ils ne sont que blessés. S’ils sont morts, je présente mes condoléances à leurs familles. Ce ne seront pas les premiers morts ni les derniers morts dans ce conflit parce qu’Abdoulaye Wade foutra le camp, que ça lui plaise ou nom. Le Conseil constitutionnel dira le droit, que ça lui plaise ou pas. Et je m’adresse à Ousmane Ngom. Il est 13 heures, je lui donne deux heures de temps. D’abord, je souhaiterais lui dire et lui réitérer ma position : c’est que je l’emmerde, qu’il le sache. Deuxièmement, je l’invite à faire son boulot. Aucun membre du gouvernement, aucun responsable du Pds ne passera la nuit ce soir à Dakar. Comme ils ont décidé d’intimider les gens. A l’heure où je parle, le gros du bataillon de la jeunesse engagée, consciente, est en route vers Dakar. Je vous garantis que je donne à Ousmane Ngom deux heures de temps. Il mettra de l’ordre dans cette ville, il sécurisera cette ville où nous ferons son travail à sa place. Et je m’adresse à Abdoulaye Wade. Demain, il n’y aura pas de congrès du Pds. Il n’y aura aucun congrès du Pds si Ousmane Ngom ne met pas de l’ordre. Je préfère ne pas trop parler. Je crois que le 23 juin aura montré de quoi nous sommes capables. Si à 15 heures, Ousmane Ngom ne met pas de l’ordre dans cette ville, demain Abdoulaye Wade ne sortira pas de chez lui. Comme il a dit œil pour œil, dent pour dent, je lui dis bienvenue au Far West ».
Des propos qui vont certainement heurter la conscience de Barthélémy Dias quand, par des artifices, il se retrouvera libre. Parce qu’il a la claire conscience, et il l’a reconnu dans ses propos cités supra, avoir tiré sur Ndiaga Diouf et sa bande. Ce que confortent les images vidéo qui le montrent en train de tirer sur ses cibles sans état d’âme. Il a même pris le temps de recharger tranquillement l’une de ses armes avec l’aide de l’un de ses gardes du corps.
Les juges et les enquêteurs n’auront pas, non plus, la conscience tranquille. Ils ne dormiront pas du sommeil des justes s’ils venaient à libérer Barthélémy Dias dans ces conditions en ayant à l’idée d’avoir participé à une grosse mise en scène.
Bass
En Mai, 2012 (16:43 PM)Dire que il a préféré lâché son poste qu'il occupait dans un projet financé par la Banque Mondiale avec un très bon salaire, pour se mettre au service de son pays.C'est vraiment regrettable que son nom soit associé à de telles accusations.J'espère que l'enquête démontrera son innocence, sinon ça serait un immense gachis, car le Sénégal a encore besoin de ses compétences. Le régime de Wade a réussi pervertir la plupart de nos intellectuels pour les transformer en prédateurs de fonds publics.
Sow
En Mai, 2012 (18:24 PM)Mbaye Louga KEBE
Je Sui La Pour Dire La Verite
En Mai, 2012 (19:38 PM)wa salam
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