A Touba tout est en abondance sauf le liquide précieux : l'eau. Plusieurs quartiers sont confrontés à une coupure d'eau en plein Magal. Ressources fondamentales des activités humaines pour la multiplicité de ses usages (boire, se laver, rincer les aliments, entre autres usages), l'eau est quasiment incontournable pendant ce genre d'événement.
A Darou Khoudoss, à quelques pas de la grande mosquée de Touba, l'eau ne coule plus du robinet. Dans le désarroi, plusieurs pèlerins et autochtones se sont confiés à Seneweb pour raconter le calvaire auquel ils sont confrontés. Certains pointent la responsabilité d'une «mafia» de l'eau. Beaucoup n'ont pas la tête à festoyer à cause de cette rupture dans la fourniture d'eau.
Une situation qui entre en porte-à-faux avec ce que le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement Cheikh Tidiane Dièye a annoncé hier. «L’ensemble des 41 forages de Touba sont fonctionnels à l’exception de F. KEBE (problème d’ouvrage de captage) avec une production journalière de 135 000 m³ ; 07 châteaux d’eau remplis, soit un volume de 4 450 m³, qui seront lâchés dans le réseau aujourd’hui et demain - jour du Magal ; Les 06 réservoirs au sol sont remplis avec une capacité totale de stockage de 20 000 m³», a souligné le ministre dans une note adressée à la presse
S'y ajoute, poursuit l'autorité, «05 postes avancés installés (Ndamatou, Ndame, Darou Khoudoss, Héliport et Darou Tanzil) ;135 camions-citernes mobilisés à Touba pour la distribution gratuite de l’eau aux populations dans le besoin». Un dispositif qui est loin de répondre à la forte demande.
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