L’affluence se fait sentir à l’entrée de Médina Baye. À quelques heures de la célébration du Maouloud, manifestation religieuse qui marque la naissance du Prophète Mohamed (Psl), la cité religieuse est le lieu de ralliement de milliers de fidèles, venus de tous les horizons. Dans une poussière rougeâtre, ces fidèles se dirigèrent vers la grande mosquée, où le son assourdissant des hauts parlers résonne à des kilomètres.
D’aucuns se protègent le nez avec un masque, d’autres le prennent comme si de rien n’était. Ces nombreuses foules se faufilent entre les véhicules et les motos Jakarta. À cela, s’ajoutent les va-et-vient des charrettes, qui sans klaxon, inondent les rues et ruelles de Médina Baye. Une situation qui dépasse même les nombreux policiers et gendarmes, chargés de veiller à la sécurité des personnes et des biens.
Ces nombreux fidèles qui bravent le chaud soleil sont le symbole de l’œuvre monumentale de Cheikh Al-Islam Mawnala Ibrahima Niasse, le fondateur de la Faydha Tidiania.
L’homme a pu bâtir à des moments difficiles, une communauté transnationale de fraternité religieuse de plusieurs millions de membres, répartis entre le Nord Nigéria, lieu par excellence de son rayonnement, le Ghana, le Niger, le Togo, le Libéria, la Sierra Léone, le Tchad, le Cameroun, la Gambie, la Mauritanie et le Sénégal.
Ainsi, à la célébration de chaque Maouloud, Médina Baye, capitale de la Faydha, devient également la capitale du Panafricanisme. Ce, à cause de la présence de toutes ces différentes nationalités qui y viennent non seulement pour célébrer le Maouloud, mais aussi pour s’abreuver à la source intarissable du saint homme.
4 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (17:34 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (18:49 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (18:53 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (13:03 PM)Participer à la Discussion