MARIAGE ENTRE HOMOSEXUELS : Jonas, « la conjointe » était coiffeur à Saly

Jonas, ce nom a marqué les Sénégalais, pour avoir fait la une des journaux pendant plusieurs jours. Jonas, c'est cet homme qui s'est marié à Mbao avec un de ses compères homme. Qui est-il réèllement ? A Saly, on le connaît très bien.

La station balnéaire de Saly peut être considérée comme le lieu de prédilection de l’homosexualité, du proxénétisme et de la prostitution clandestine. L’un des conjoints du fameux mariage de Mbao, le Ghanéen Jonas est bien connu à Saly où il tenait un salon de coiffure pour femmes. «La femme» de Ousmane Cissé est un expert dans la coiffure, ce qui fait que son salon est bien prisé par les jeunes filles qui adorent ses tresses. C’est d’ailleurs dans l’exercice de ce métier que Jonas a eu maille à partir avec la justice. Il n’ y a pas longtemps, il comparaissait au tribunal départemental pour vols de paquets de mèches au préjudice de son ex-employeur, une certaine Aïcha.
«Aïcha était ma patronne à Dakar avant qu’elle ne décide de venir s’installer à Saly. Quand j’ai pris sur moi d’ouvrir mon propre salon, tous les clients ont préféré se tourner vers mon salon. Aïcha en est devenue jalouse et m’a accusé de vol à tort», avait déclaré le Ghanéen Jonas qui d’ailleurs avait été relaxé pour les faits de vol. La «conjointe» de Ousmane Cissé a le physique d’un homme et rien de féminin dans sa voix et ses gestes. Ce n’est pas le cas pour beaucoup de «gays» à Mbour et Saly. Et Dieu sait que, du fait du tourisme, il y a plein d’hommes qui ont choisi cette alliance contre nature, la plupart pour des raisons matérielles. En effet, les gays européens qui envahissent notre pays proposent des espèces sonnantes et trébuchantes, des villas aux Sénégalais en échange de relations amoureuses.
Paco est un gay qui habite Mbour et qui est  s’est rendu célèbre par ses agissements, ses déhanchements dans les rues et autres «lamsal» (clins d'oeil salaces). Cet homme a eu un conflit avec un propriétaire d’un petit hôtel qui lui avait préféré un autre homme. «A Mbour toucouleur, il y avait des jeunes homosexuels qui avaient loué une chambre. Ils avaient été surpris en pleins ébats et les jeunes du quartier  ont vite réagi et les ont chassés du quartier. Il y a à Mbour beaucoup de jeunes qui se sont fait construire des villas et qui sont de la même race» nous confie  un guide touristique.
L’homosexualité est condamnée par la religion. L’Islam interdit même qu’un homme ait des comportements de femme ou qu’une femme fasse comme si elle était un homme. Le Droit sénégalais également prévoit des sanctions contre les actes homosexuels. Au terme du code pénal les actes homosexuels sont passibles de 5 ans d’emprisonnement et de 10 000 à 1 500 000 fcfa d’amende. La majorité des Sénégalais déplore la libération des homosexuels de Mbao et plaide pour une application de la loi afin d’éradiquer le fléau. Les organisations de Droits de l’homme, elles, défendent la cause des homosexuels au nom du respect de la vie privée et de l’intégrité physique ?