L’équipe d’archéologues sénégalais déployée sur le site du Massacre de Thiaroye a bouclé, samedi dernier, les dix jours qui lui étaient impartis pour fouiller les fosses septiques et les sépultures où reposent les victimes du drame qui remontent à 1944. La découverte d’«éléments horribles» ont poussé le gouvernement a prolongé de dix jours les recherches, selon L’Observateur, qui a révélé dans son édition de ce jeudi 22 mai. L’endroit, situé au camp de Thiaroye, est protégé par un déploiement sécuritaire XXL, d’après le quotidien du Groupe futurs médias.
«Il est désormais formellement interdit de survoler la zone de fouilles, détaille le journal. Aucun drone, aucune caméra ne doit capturer ce qui se joue là, dans les entrailles de la terre. La surveillance militaire a été renforcée, les abords verrouillés, comme pour protéger un secret trop longtemps enterré et sur le point d’éclater.»
Une source de L’Observateur au fait du dossier est formelle : les découvertes qui seront faites «vont changer l’histoire» sur le massacre des tirailleurs sénégalais, tués juste parce qu’ils réclamaient leurs salaires.
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