
Les travaux de la construction de l’université Souleymane Niang, prévue pour renforcer le système d'enseignement supérieur, dans le cadre de l’élargissement de la carte universitaire du pays, sont à plus de 80 % de leur exécution. Face au challenge de livrer les infrastructures en octobre 2026, l’entreprise chargée des travaux accélère la cadence, en faisant travailler 1 200 employés de jour comme de nuit.
Les travaux de la construction de l’université Souleymane Niang suivent un rythme soutenu, face au challenge qu’entend relever l’entreprise chargée des travaux de livrer l'infrastructure à date échue.
Ainsi, dès les premières heures de la matinée, les 1 200 travailleurs venus d’horizons différents rallient le chantier qui s’anime au fil des heures. La journée commence par un rappel des mesures de sécurité et un briefing après lequel les différentes consignes sont partagées, avant que les groupes composés de techniciens, d’ouvriers et de spécialisés, ne s’éparpillent dans le vaste périmètre de 70 ha. C’est parti pour une journée entière de travail ponctuée par la valse incessante des camions-bennes et des bulldozers dont le bruit des moteurs se confond avec les vrombissements des bétonnières et les grincements métalliques de sciage de fer. Le chantier ressemble à une fourmilière avec beaucoup d'activités.
Nimaga, le directeur des travaux, n’a pas de répit. Talkie-walkie à la main, accompagné de techniciens, il supervise, manage, oriente et coordonne les multiples activités de la fourmilière. «Les ouvriers travaillent jour et nuit. Trois équipes se relayent. La première qui travaille de 8 h à 18 h est remplacée par une autre, de 18 h à minuit et la dernière, de minuit à 8 h. Et le cycle recommence sans relâche », fait-il savoir.
En phase avec la réglementation, un réfectoire a été construit pour permettre aux travailleurs de prendre leurs repas sur place. Les services sont assurés par des restauratrices de la localité qui vendent des plats et des sandwiches à des prix abordables. En raison de la forte demande, la dizaine de vendeuses qui excellent sur les lieux ne se plaint pas. Un gain salvateur pour les maigres bourses des ménages.
En quelques mois, Salamata confie avoir engrangé des revenus intéressants qui lui ont permis d’acheter une parcelle dans la capitale régionale pour sa famille. Amina, sa voisine, affirme avoir pu améliorer la situation de sa famille en vendant des beignets, tout comme Diouldé, une vendeuse de café, qui soutient tirer son épingle du jeu dans cette activité.
Sur le chantier où le business de la vente de thé et des sachets d’eau est aussi très luxuriant, les activités ont permis à plusieurs personnes d’avoir une indépendance financière pour satisfaire leurs besoins.
Un pôle académique de qualité
Sur le plan de l’exécution des grosses œuvres, 27 bâtiments sont sortis de terre, en plus du mur de clôture et d’une digue de protection en cours de finition. Dotée d’amphithéâtres, de laboratoires, de bibliothèques, de services numériques, d’infrastructures sportives et culturelles et de résidence, l’université Souleymane Niang prend forme. Avec un taux d’exécution estimé à 85 % qui réconforte par rapport à la date du délai de livraison souhaitée par le ministère de l’Enseignement supérieur qui pointe le mois d’octobre 2026 comme date d’ouverture de l’établissement.
Saluant l'avancée des travaux, lors de sa visite de chantier, le ministre de tutelle a formulé des encouragements à l’endroit de l’entreprise. « Vous avez nos encouragements. Ce que nous avons vu nous réconforte, car si l’on enlève le segment lié à la phase de mise en place des équipements, le taux d’exécution peut être estimé à 85 %. Ce qui révèle une bonne avancée des travaux. Je vous exhorte à poursuivre la dynamique en travaillant de jour comme de nuit pour respecter la date de livraison, afin qu’on ouvre en octobre 2026 », a-t-il déclaré, relevant l’empressement des acteurs de l’éducation et des populations de voir ce pôle académique de qualité apporter de nombreuses opportunités à la région, notamment en termes d'accès à l'enseignement supérieur dans un cadre d’apprentissage moderne et inclusif, et aussi en matière développement économique.
Selon le ministre Abdourahmane Diouf, « la politique de développement des pôles territoriaux, qui est visionnée par le président de la République qui est conduite par le Premier ministre peut être rapidement expérimentée ici. Nous avons l’Isep ; il s’agira de construire la bonne articulation avec l’université pour une valorisation optimale de la vision Horizon 2050".
9 Commentaires
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Paroles, Paroles....
il y a 1 semaine (23:01 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (05:42 AM)Reply_author
il y a 1 semaine (06:52 AM)Reply_author
il y a 1 semaine (06:54 AM)Honteux
il y a 1 semaine (22:58 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (06:50 AM)Ibicus
il y a 1 semaine (23:01 PM)Hé!
il y a 1 semaine (00:53 AM)Honteux moy Ibucus, Ibicus moy Honteux.
Mollah Oumar
il y a 1 semaine (05:14 AM)Senegal.
il y a 1 semaine (06:34 AM)Le Sage
il y a 1 semaine (07:24 AM)Vous êtes sur le bon chemin.
Où Est La Photo
il y a 1 semaine (13:28 PM)Participer à la Discussion