Le village de Younoufféré, situé le département de Ranérou, région de Matam, traverse une période sombre. Les populations éprouvent toutes les peines du monde pour vivre dans des conditions décentes.
«Notre poste de santé court derrière un équipement en matériel médical, un personnel.
Il n’y pas de sage-femme, et le personnel communautaire en service fait du bénévolat», a souligné Lamine Fall, l’infirmier chef de poste(Icp), qui a fustigé les conditions infernales auxquelles sont confrontées les blouses blanches pour évacuer des malades. «Nous peinons énormément pour évacuer nos malades vers les centres de référence de Linguère (100 Km) ou Ranérou (80 km). Souvent les femmes enceintes sont évacuées par des charrettes ou des voitures à ciel ouvert, communément appelées (Vopou-Ya) et vous savez les conséquences qui peuvent en découler. Dans ce cadre, nous souhaitons l’obtention d’une ambulance médicalisée», dit-il.
«C’est une urgence aujourd’hui pour que le village de Younoufféré ait une ambulance car beaucoup de femmes enceintes perdent la vie en cours d’évacuation», a soutenu la deuxième vice-présidente du conseil départemental de Ranérou, Mayatta Amadou Diallo.
Pour le chef de village, Mamadou Kawral, un septuagénaire, «le village de Younoufféré manque de tout. La centrale électrique installée depuis 2013 n’est pas toujours fonctionnelle pour des raisons que nous ignorons».
Il demande à l’Etat de se pencher sur les vivres de soudure pour les milliers de têtes que compte son village et financer les groupements de promotion féminine). Le seul moyen, pense-t-il, de tirer ce village de la pauvreté à laquelle elle est plongée depuis des décennies.
Massamba Ndiaye
«Notre poste de santé court derrière un équipement en matériel médical, un personnel.
Il n’y pas de sage-femme, et le personnel communautaire en service fait du bénévolat», a souligné Lamine Fall, l’infirmier chef de poste(Icp), qui a fustigé les conditions infernales auxquelles sont confrontées les blouses blanches pour évacuer des malades. «Nous peinons énormément pour évacuer nos malades vers les centres de référence de Linguère (100 Km) ou Ranérou (80 km). Souvent les femmes enceintes sont évacuées par des charrettes ou des voitures à ciel ouvert, communément appelées (Vopou-Ya) et vous savez les conséquences qui peuvent en découler. Dans ce cadre, nous souhaitons l’obtention d’une ambulance médicalisée», dit-il.
«C’est une urgence aujourd’hui pour que le village de Younoufféré ait une ambulance car beaucoup de femmes enceintes perdent la vie en cours d’évacuation», a soutenu la deuxième vice-présidente du conseil départemental de Ranérou, Mayatta Amadou Diallo.
Pour le chef de village, Mamadou Kawral, un septuagénaire, «le village de Younoufféré manque de tout. La centrale électrique installée depuis 2013 n’est pas toujours fonctionnelle pour des raisons que nous ignorons».
Il demande à l’Etat de se pencher sur les vivres de soudure pour les milliers de têtes que compte son village et financer les groupements de promotion féminine). Le seul moyen, pense-t-il, de tirer ce village de la pauvreté à laquelle elle est plongée depuis des décennies.
Massamba Ndiaye
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