Une brèche a été ouverte dans l’enquête initiée par les gendarmes à la suite du meurtre, dans la nuit du 23 au 24 juillet, du pompier Pape Birame Dione, au cours d’une cérémonie religieuse organisée par des « Thiantacoune » à la Cité Soprim. Les hommes en bleu viennent de procéder à l’interpellation d’un de ses collègues qui, selon des informations, pourraient élucider les circonstances mystérieuses dans lesquelles le soldat du feu a trouvé la mort. En effet, membre du groupe de trois pompiers (dont le défunt) qui assurait la sécurité des « Thiantacoune », l’homme ne peut pas ignorer les circonstances du décès de Pape Birane Dione, de l’avis des gendarmes. Les hommes en bleu excluent une mort par balle, privilégiant surtout la thèse d’un objet tranchant comme l’a fait remarquer l’inspecteur de permanence de la police des Parcelles Assainies. Il est arrivé sur les lieux bien avant la descente des éléments de la brigade prévôtale et de la Section des Recherches de la Gendarmerie nationale.
Victime probable d’une hémorragie interne en raison du flot de sang qui se dégageait de ses oreilles et de ses narines, seule une enflure a pu être décelée au niveau de la tête du sapeur abattu, ont fait remarquer les enquêteurs. Ces derniers précisent, par ailleurs, qu’aucune autre blessure n’a été constatée sur le corps de la victime. L’on devrait, selon toute vraisemblance, en savoir plus sur le drame survenu, d’autant que les gendarmes croient tenir une piste.
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