Y aurait-il eu un micmac autour des codification des étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Dakar ? En tout cas, tout porte à le croire. La direction du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) et des présidents d’amicales sont accusés d’en être à l’origine. Ainsi, selon les étudiants de la Fac de Lettres, beaucoup de chambres ont été vendues depuis le début des codifications. Et la direction du Coud aurait puisé dans le quota dévolu à l’Amicale de la Faculté de Lettres après sa dissolution, pour en vendre. D’après cet étudiant en géographie, membre du bureau sortant de l’amicale dissoute, ‘on avait octroyé six cents lits à la Fac des lettres, mais il s’est trouvé que le nombre d’étudiants de cette faculté qui ont codifié, ne dépasse pas le nombre de trois cents. Les trois cents lits qui restaient et qui devaient nous revenir, ont été vendus par la direction du Coud et les présidents des amicales’. Et selon un de ses camarades, ‘des gens avec qui je passe la journée se sont cotisés et ont acheté récemment au pavillon A une chambre à 300 000 francs’.
Du côté du Coud, le conseiller en communication, Souleymane Diop, rejette tout en bloc : ’Le Coud n’a jamais vendu de lits et je défie quiconque de prouver le contraire’. Et d’expliquer qu’’après la dissolution de l’amicale de la Fac des Lettres, le Coud s’est battu pour codifier les étudiants de cette faculté. Mais les délégués des autres amicales sont montés au créneau pour demander qu’on les y associe. Pour une question de transparence, nous avons travaillé en parfaite collaboration avec eux. Ceci pour dire que le Coud n’a jamais vendu de lits.’ Selon M. Diop, c’est le Coud qui s’est battu pour que les étudiants de la Faculté des Lettres puissent codifient parce que les délégués des autres facultés ne voulaient pas en entendre parler. A l’heure actuelle, le Coud ne dispose plus de chambres parce que tous les étudiants de la Faculté des Lettres devant codifier, l’ont déjà fait. A en croire le conseiller en communication d’Iba Guèye et le chef du service social, ce sont les délégués des amicales qui vendent les lits. ’Faites le tour du campus et demandez aux étudiants, ils vous diront que ce sont les délégués qui vendent les chambres.’ En tout cas, les prix affichés pour un lit sont exorbitants. Ainsi, dans les chambres collectives, le lit revient à 150 000 F pendant que la chambre individuelle est cédée à 250 000 F.
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