Avec l’ouverture du Pont El Hadji Malick Sy, hier, les usagers ont beaucoup apprécié cette décision du ministre d’Etat, ministre de l’Equipements et des Transports Terrestres et Transports maritimes intérieurs. Cette première matinée a été cependant difficile pour les automobilistes qui ont des avis partagés.
Du côté des chauffeurs de taxis urbains, des rectificatifs doivent être apportés pour éviter les bouchons qui se créent à l’entrée de l’avenue Faidherbe. Pour Ameth Sy, chauffeur d’une société d’Etat, l’ouverture vient à son heure, mais il fallait éviter l’encombrement à la sortie de l’autoroute du côté du centre commercial en construction où le trottoir occupe beaucoup d’espaces perdus. « Il fallait faire une grande ouverture permettant aux véhicules d’être sur deux lignes et se rendre à la Rts ou vers Blaise Diagne », note M.Sy. Au garage des chauffeurs de Taxis, sortie autoroute, Modou Ngom a soutenu que les changements n’ont pas réglé les problèmes. Ecoutons ses explications : « Trois lignes entrent à Dakar avec Lamine Guèye, Tolbiac actuelle rue du Liban, et Félix Eboué. Ce n’est pas une bonne chose car il est impossible de tourner à gauche pour aller au centre ville à partir du quartier Darésalam qui était très accessible pour aller au Port et à la Place de l’Indépendance ». Pour son collègue Bara Faye, la rue derrière le camp Intendance permettait d’éviter les embouteillages et le changement effectué risque de créer des bouchons à partir de Faidherbe. « Nous avons notre mot à dire quand le plan se modifie », martèle-t-il.
Il a poursuivi qu’un bouchon se crée dès la descente des véhicules entrants et cet engorgement a compliqué la situation hier. Un autre vieux chauffeur de taxi quant à lui se plaint des jeunes policiers en faction pour la circulation. « J’ai constaté que les plus anciens maîtrisent mieux la circulation par rapport aux jeunes. A chaque fois qu’un bouchon se crée, ils prennent sur leur responsabilité d’ouvrir une brèche qui permet aux véhicules de passer », fait-il remarquer. Un policier de la circulation en service à Malick Sy n’est pas de cet avis avançant que ses nouveaux collègues ont été formés avec le soutien de la police française. Selon cet agent, c’est la sortie de Malick Sy qui doit être revue avec les transports en commun « Ndiaga Ndiaye » qui se retrouvent dans un bouchon gênant les particuliers et taxis qui descendent du Pont. Les gros-porteurs et « Ndiaga Ndiaye » sont pour le moment interdits d’accès à l’échangeur.
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