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MOMAR NDAO, MEMBRE DU COMITÉ DE RELANCE ET DE RESTRUCTURATION DU SECTEUR DE L’ÉNERGIE : «Il faut près de 1000 milliards de francs Cfa pour régler définitivement le problème des délestages et de l’énergie»

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MOMAR NDAO, MEMBRE DU COMITÉ DE RELANCE ET DE RESTRUCTURATION DU SECTEUR DE L’ÉNERGIE : «Il faut près de 1000 milliards de francs Cfa pour régler définitivement le problème des délestages et de l’énergie»

«Il faut que les Sénégalais comprennent que pour l’électricité, il n’y a pas de solution définitive d’ici 2015» «Il faut près de 1000 milliards de francs Cfa pour régler définitivement le problème des délestages et de l’énergie» «Les Sénégalais peuvent marcher tous les jours, mais le courant ne viendra pas» «Le président Wade a donné à son fils un colis piégé» «Depuis 2000, le taux d’augmentation cumulée du prix de l’électricité est de 49%»

Le président de l’Association des consommateurs sénégalais (Ascosen) rompt le silence sur son travail dans le Comité de relance et de restructuration du secteur de l’énergie, mis en place par le ministre d’Etat Karim Wade. C’est pour avertir, dans l’entretien qu’il nous accordé hier, de la situation «extrêmement grave» du secteur de l’énergie, qui a besoin de «1000 milliards de francs Cfa pour régler définitivement tous les problèmes du secteur de l’énergie». Toutes choses qui font que Momar Ndao soutient que «les Sénégalais peuvent marcher tous les jours, mais le courant ne viendra pas» tant que la centrale au charbon n’est pas fonctionnelle. Et celle-ci est attendue « d’ici à 2015». Ce qui lui fait dire que «le président Wade a donné à son fils un colis piégé». Le président de l’Ascosen est également revenu sur le départ du Comité de l’imam Sarr qui «a été attaqué d’une manière assez incompréhensible».

Il y a beaucoup de hausses de prix de denrées et mis à part quelques déclarations, l’on ne sent pas les associations consuméristes. Pourquoi ?

C’est vrai que nous Ascosen, nous nous sommes prononcés dessus sur les hausses que nous avons dénoncées. Mais moi, personnellement, j’étais absent du territoire deux fois depuis la Tabaski. Ce qui fait que beaucoup de choses se sont déroulées en mon absence et ce sont les autres membres de l’Ascosen qui ont eu à se prononcer. Mais il faut savoir que la défense des consommateurs peut se faire en amont comme en aval. En amont, aujourd’hui, nous sommes dans ce qu’on appelle le Comité de relance et de restructuration du secteur de l’énergie pour trouver des solutions à la problématique de l’électricité qui fait défaut. On peut donc participer à une réflexion comme on peut se mettre de l’autre côté, et c’est la partie la plus facile, critiquer et jeter des pierres pour dire «Nous exigeons des solutions immédiates». Donc, nous, nous n’avons pas qu’une démarche revendicative, nous avons aussi une démarche de recherche et de propositions. Voilà pourquoi nous avons participé à ce Comité.

Et qu’avez-vous découvert dans ce Comité ?

Cela fait un mois que nous travaillons et nous travaillons lundi, mercredi et samedi, de 17h à 21h. Nous avons auditionné la Senelec, la Société africaine de raffinage (SAR), le Comité national des hydrocarbures (CNH), les groupements professionnels du pétrole (GPP, ASPP, etc.), les producteurs privé d’électricité (Kounoune Power), les groupements professionnels du gaz, la Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse), l’ASER (L’agence sénégalaise d’électrification rurale), les ministères en charge de l’énergie, les cabinets d’audit (Mac Kinsey coordinateur des audits, Black pearl finance, pour la restructuration financière) le GTAH (Groupe technique ad hoc, chargé de la réforme institutionnelle de Senelec), les syndicats de l’électricité et du gaz, etc. pour faire des propositions concrètes de sortie définitive de crise. Malheureusement, on n’a pas communiqué sur le travail que nous sommes en train de faire. Donc, au lieu de faire des marches qui ne règlent rien, si on vous dit qu’il faut trouver des solutions et qu’il faut apporter quelque chose pour trouver cette solution qui va permettre de régler définitivement le problème, je pense qu’il faut venir et faire des propositions concrètes. Et même si on n’a pas de propositions concrètes à faire, il faut venir au moins pour savoir où est-ce qu’on va.

Et où est-ce qu’on va d’ailleurs ?

Là où on va, c’est extrêmement grave. Les gens ne se rendent pas compte, mais on n’est pas encore sorti de l’obscurité. Parce que d’après les premiers éléments que nous avons, il n’y aura pas de solution au problème des délestages tant qu’on n’aura pas la centrale de charbon qui est attendue au plus tôt en 2014 si tout se passe bien. Donc on risque de n’avoir un équilibre qu’en 2015. Cela veut dire que d’ici 2015, les Sénégalais ne peuvent pas dire qu’ils vont voir le bout du tunnel. Donc, il faut que les Sénégalais comprennent que pour l’électricité, il n’y a pas de solution d’ici 2015. Tout ce qu’il va y avoir, ce sont des colmatages. Il va y avoir une approche d’urgence qui va permettre de pouvoir faire face au déficit de production, mais il y a plusieurs problèmes qui se posent.

Lesquels ?

Il y a le problème de l’approvisionnement en combustibles qui se pose. Tant qu’on n’a pas réglé ce problème-là qui pose des problèmes de contrat, des problèmes financiers, on n’aura pas de combustible, même si les machines sont disponibles. L’autre problème fondamental, c’est que la disponibilité des machines de Senelec… Entre ce qui est installé et ce qui est disponible ; entre ce qui est disponible, ce qui est envoyé et ce qui est réellement reçu ; entre ce qui est réellement reçu et ce qui est réellement payé, il y a un gap comme ça (il écarte grand ses bras).

Avec ce diagnostic, à combien s’élève les montants nécessaires pour venir à bout des délestages ?

Aujourd’hui, les premières estimations nous disent qu’il nous faut 1000 milliards de francs Cfa pour régler définitivement le problème de l’énergie dont environ 1 million à 1 million 500 mille dollars pour l’électricité soit près de 800 milliards pour l’électricité. Donc, on ne peut pas encore facilement régler le problème.

Et que faut-il faire ?

Ce qu’il faudrait faire, même en prenant des mesures d’urgence, elles vont impacter sur la gestion de l’entreprise. Je donne un exemple : supposons que vous n’avez pas de courant parce qu’une machine est en panne. Vous dites : en attendant que je répare cette machine, je vais louer une autre machine. Mais la location de cette machine impactera négativement, parce qu’elle n’est pas rentable car elle coûte trop cher. Donc, quand vous louez une machine, vous allez la payer plus cher, vous allez avoir du courant mais vous allez diminuer vos capacités financières. Et quand vous aurez fini de réparer cette machine, vous n’aurez plus assez d’argent pour acheter du combustible. Senelec, c’est un peu le serpent qui se mord la queue. Aujourd’hui, Senelec, c’est une entreprise qui aurait du être fermée si c’était une entreprise privée. Mais compte tenu du fait qu’elle ne peut pas être fermée, il faut qu’elle soit perfusée, il faut qu’elle soit remise en état. Parce que le nombre de machines qui est en panne, les sommes d’argent qu’il faudrait mettre pour pouvoir rééquilibrer ne sont pas disponibles. Aujourd’hui certaines estimations parlent d’une perte de 55 à 59 milliards de francs pour 2010 pour Senelec alors qu’elle disait avoir fait un bénéfice de 6 milliards en 2009 !

C’est un discours qui sera difficile à entendre chez les Sénégalais qui commencent déjà à exprimer leur mécontentement face au manque de courant…

Il ne peut pas y avoir d’électricité parce qu’il y a des problèmes fondamentaux qu’on n’a pas réglés. L’électricité ne pourra pas revenir tout de suite tant qu’on n’aura pas réglé le problème de l’approvisionnement et de la production. Ils peuvent marcher tous les jours et ils en ont le droit, car quand on paye un service, il doit être fournit, mais le courant ne viendra pas tant que Senelec n’aura pas les moyens financiers pour le faire. Et aujourd’hui, il manque vraiment de moyens financiers pour pouvoir faire face à cela. Ce n’est pas alors une question d’hommes Pas du tout ! On peut changer tous les hommes qu’on veut, si on n’a pas les moyens financiers pour régler le problème, ça ne va pas passer. Par exemple, il y a un privé qui doit faire la centrale au charbon. Si ce projet était venu avec les 125 mégawatts, on aurait pu équilibrer un peu la problématique de la demande. Mais le problème de fond de Senelec, c’est qu’à côté de ce besoin de financement, il y a le management de la production.

Soyez plus explicite

Ce qui se passe, c’est que si vous achetez une machine neuve qui vous donne 60 Mw, mais que vous ne l’entretenez pas, vous n’aurait plus 60 Mw, vous aurez 40 Mw. Donc vous allez toujours avoir ce déficit de 20 Mw. Si vous prenez des dispositions pour produire avec les turbines à gaz, elles vont consommer deux fois plus de combustible pour produire la même quantité d’énergie. Donc, vous allez produire à perte pour pouvoir donner du courant. Et comme vous produisez à perte, si vous avez mis de l’argent à côté, cet argent va finir et il va falloir vous trouver de l’argent. Et pour trouver cet argent, vous allez soit emprunter, soit être subventionné par l’Etat, soit augmenter le prix de l’électricité pour que le consommateur supporte ce besoin d’argent. Imaginez-vous que depuis 2000, le taux d’augmentation cumulée du prix de l’électricité est de 49%. Donc on ne peut pas continuer à augmenter les tarifs, il arrivera un moment où les gens ne pourront plus payer et l’on sera toujours au même point. C’est la raison pour laquelle je disais que nous consommateurs, nous ne devons pas payer l’incompétence de la Senelec à maintenir ses machines, et à équilibrer son exploitation, notamment par une maîtrise de ses charges. Dans certains pays, le taux de disponibilité des machines est de 98%, au Sénégal, nous sommes à 69%.

Le taux de maintenance des machines par les visites programmées qui était de 53% en 2007 est passé à 25% en 2010 !

L’énergie non fournie selon Senelec est de 90 GWh d’autres l’estiment à plus de 124 GWh. Mais cela représente au moins plus de 10 milliards de perdus chaque année ! Outre le problème d’argent et le management de la production, qu’avez-vous découvert ? Nous avons découvert qu’il y a des choses que la Senelec aurait dû acheter par exemple à 100 francs, mais les achète 4 fois plus cher. Donc, il n’y a pas une maîtrise des coûts, même si on achète de nouvelles machines, on restera toujours dans le même cycle parce qu’on va toujours produire à perte, de manière déficitaire. Et ce déficit, il continue. Certains premiers éléments que nous avons nous disent que le déficit, du au retard sur la centrale à charbon, c’est 300 mille dollars par jour soit 150 millions de francs par jour !

Dans ce cas, Karim Wade n’est pas le messie attendu pour régler le problème ?

Le président Wade a donné à son fils un colis piégé parce qu’il n’y pas de solution immédiate.

Pourtant, le président Wade dit qu’il a mis son fils à l’Energie parce qu’il est capable de régler le problème.

Il le pense, mais la réalité, c’est qu’on ne peut pas le régler tout de suite. C'est-à-dire que tout ce que cela demande, il y a tellement de problèmes, cela peut se régler, mais il faut du temps. Donc aujourd’hui, tout discours qui dira qu’on va régler la question de la fourniture d’électricité dans un court délai, c’est un discours de politicien.C’est d’ailleurs pourquoi, le Président dans son adresse du 31 décembre, n’a pas donné une date précise pour le règlement du problème.

Mais en réalité, on ne peut pas le régler tant qu’on n’aura pas suffisamment de production à des coûts inférieurs aux coûts de vente de l’électricité. Aujourd’hui, Senelec a des couts moyens de production qui sont à 148 F le kWh alors que les tarifs sont en moyenne à 115 F le kWh environ.

Que faire après les auditions ?

Nous allons terminer l’audition des acteurs du secteur et étudier les conclusions des cabinets d’audit. Après avoir parcouru tous les documents produits dans le secteur et les rapports d’audit qui ont été faits par les différents cabinets, c’est riche de tous ces éléments-là que nous allons faire adopter une proposition de sortie de crise qui va être en deux phases : une proposition de plan d’urgence et puis des mesures relance et de restructuration. Parce que, telles que les choses se présentent, il n’y pas de possibilités de s’en sortir dans l’immédiat. Il faut qu’on change tout. Mais l’une des décisions fortes à prendre, c’est de dire aux Sénégalais quelle est la situation. Parce que tant qu’on va dire «les délestages, on va les régler bientôt», ce sera toujours du colmatage et quand viendra la saison des pluies avec la chaleur, le problème restera entier. Même si ce sont des mesures draconiennes à prendre, il faudra informer les populations et il faudra absolument qu’on prenne des décisions très dures comme arrêter certaines machines pour les entretiens. Parce que pendant longtemps, les Directeurs de Senelec, et les autorités politiques, n’ont pas voulu arrêter les machines pour les entretenir, à cause des protestations des consommateurs. Or, l’entretien de routine peut coûter, par exemple, cinq (5) millions… Et si on laisse la machine fonctionner jusqu’à ce qu’elle se casse, sa réparation va coûter des centaines de millions ! Ce qui est irrationnel comme démarche.

Mais la situation que vous décrivez, on ne peut quand même pas dire qu’elle est nouvelle…

C'est-à-dire que les gens ne savaient pas la gravité de la situation. Beaucoup de gens se disaient qu’il y a des problèmes à la Senelec, mais… Si on vous dit qu’il faut près de 1000 milliards de francs Cfa pour régler définitivement les problèmes du secteur dont près de 600 à 800 milliards rien que pour l’électricité, qu’avec le retard de la mise en œuvre de la centrale à charbon, c’est 150 millions de F de pertes par jour, que rien que les dettes financières de Senelec sont de 143 milliards sans compter les dettes fiscales et autres, que si on ne fait rien en 2013 l’énergie non distribuée serait de 53% soit plus de la moitié de la production de Senelec et que le déficit de production serait de 200 MW, alors que rien qu’à 100 MW de déficit, on a des délestages de plusieurs heures qui entrainent des émeutes… Je ne sais pas si les gens s’imaginent combien la situation est grave ! Et cela a pu être vu plus facilement parce que, dans le Comité, on a pris plusieurs acteurs du secteur de l’énergie qui n’ont jamais travaillé ensemble sans compter les conclusions des cabinets d’audit. Si on prend des anciens directeurs de Senelec, des membres de la Commission de régulation du secteur de l’électricité, du Comité national des hydrocarbures, des acteurs du secteur des hydrocarbures (SAR, Majors, distributeurs de gaz), des banquiers, des agents des ministères concernés, de Senelec, du secteur privé, des consommateurs, des syndicats de l’électricité et du gaz, de l’assemblée nationale et du Sénat… ces gens n’ont jamais été mis dans un même cadre pour essayer de trouver une solution à la question de l’énergie. C’est cela qui est novateur. C’est ce que je disais au Comité. La plupart des membres du Comité, ce sont eux qui ont plongé la Senelec dans la situation d’aujourd’hui, parce que c’étaient eux les acteurs du secteur (notamment les anciens DG, et autres ex agents de Senelec et des ministères en charge de l’énergie). Mais n’ayant pas travaillé ensemble, n’ayant pas été mis dans le même lot que ceux qui gèrent les hydrocarbures, ils n’ont pas pu bénéficier de la situation de contradiction positive que crée le comité. Donc le fait d’avoir mis tous ces acteurs face à face, chacun à son poste d’observation et qu’on puisse faire la synthèse, c’est cela qui a permis de voir des choses qu’on aurait jamais dû voir parce que chacun est dans son coin en train de travailler. Et c’est cela le mérite du Comité.

Et pourtant, l’imam Sarr a quitté ce Comité…

Je pense que le départ de l’imam Sarr… c’est vraiment dommage. Malheureusement, comme nous n’avons pas communiqué par rapport au travail du Comité, beaucoup de gens pensent que le Comité est là pour faire des discours et les gens ne savent pas ce que nous faisons réellement, ils n’ont aucune idée de l’importance du Comité. Ce qui fait que beaucoup de gens ont même critiqué ce que faisait l’imam Youssoupha Sarr un peu à tort. J’ai été très peiné de voir l’imam Sarr dans cette situation parce que, malheureusement, il a beau expliquer, il y a des gens qui seront contre Karim Wade quel que soit alpha et qui n’écouteront pas une personne qui semble être dans une situation d’appuyer Karim Wade. Je pense que l’imam Sarr a été attaqué d’une manière assez incompréhensible mais aussi assez compréhensible aussi parce que les gens ont l’impression que le pays est en train de flamber et qu’ils ne l’entendent pas. Or, il a une autre démarche, c’est de dire que je vais participer à la résolution des problèmes. Mais, c’est normal que des gens qui ne savent pas ce qu’il faisait dans le Comité disent : «Il est dans le Comité de Karim Wade ». Non, il n’est pas dans le Comité de Karim Wade, il est dans un Comité de l’Etat du Sénégal, mis en place par le gouvernement, par un ministère. C’est un Comité qui a pour rôle de répondre à un problème national. C’est vrai qu’il y a des gens qui ont une approche politique du problème de l’énergie, mais si on ne le règle pas, c’est tout le pays qui en pâtit. Ce n’est pas une question d’élection, ni de parti politique. Aujourd’hui, c’est vrai qui si on ne le règle pas, le parti au pouvoir aura des problèmes, mais même celui qui va venir après aura davantage de problèmes. C’est vraiment regrettable que l’Imam Sarr soit parti du Comité. Lui-même le regrette beaucoup, mais il était contraint.

Et pourquoi le Comité n’a pas insisté pour le retenir ?

Nous tous, nous avons été un peu gênés parce qu’on comprenait sa situation. Il a beau expliquer ce qu’il est en train de faire dans le Comité, mais comme le Comité lui-même n’a rien dit, les gens avaient l’impression qu’il était en train de se justifier. Malheureusement, le Comité ne l’a pas soutenu dans son combat d’explication. Parce que les Sénégalais sont intelligents, s’ils ont une claire explication de ce qui se passe, ils peuvent comprendre si on leur explique. Mais tel n’était pas le cas.

Mais c’est quand même paradoxal que le Comité se terre dans son coin et ne dise rien de ses activités…

Effectivement. Je dois même vous avouer qu’on a eu un débat en interne sur cette question. J’avais dit qu’il fallait qu’on dise la méthodologie du Comité, le calendrier de travail, les auditions programmées, où nous devons aller. Bon, c’est un peu trop tard. Mais ce n’est pas grave, on peut toujours se rattraper.



17 Commentaires

  1. Auteur

    Weee

    En Janvier, 2011 (15:54 PM)
    Tu en en retard, so yewoo, yee gnou

    1000 milliards pour des detournement encore
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  2. Auteur

    Direlaverite

    En Janvier, 2011 (15:54 PM)
    energie moko yor dé :sn: 
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    Auteur

    Lol

    En Janvier, 2011 (15:55 PM)
    lol
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    Auteur

    By

    En Janvier, 2011 (15:55 PM)
    Oh je suis pas péé
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    Auteur

    Titsi

    En Janvier, 2011 (15:57 PM)
    je me demande tjr pourkoi o senegal lé choz se regle a coup de milliard vu sous cette angle on doi se demandé kel pay é riche é kel otre é povre
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    Auteur

    Charles Ble' Goude'

    En Janvier, 2011 (15:58 PM)
    moi charles Ble' Goude' je remercie mes freres et soeurs du senegal pour votre soutiens et votre confiance pour le development de la cote d'ivoire tout ce probleme la vient de la france :hun:  :hun:  :hun:  :hun:  :hun: 
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    Auteur

    Ma Ko Wax

    En Janvier, 2011 (16:04 PM)
    Le probleme de l'electricite sous le regime actuel du senegal est comme dirait Pascal: "L'ignorant nie ce qu'il ne sait pas"! On veut nous faire attendre encore jusqu'en 2015 ans juste parcequ'eux, ne savent pas comment resoudre ce probleme dans l'immediat, et ne veulent pas admettre que duelqu'un d'autre peut bien trouver une solution meilleure que la leur! Wolof nena: "kou manoul, bayiwoul gni manne deff, kokou lou yakhou momla"!



    Li werr moye, gnoune sonnenagnou te dotougnou kharr 4 ans encore! 2012 is the end of it!
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    Auteur

    Kazè

    En Janvier, 2011 (16:07 PM)
    tay torch ak sondèl djarr
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    Auteur

    Bikenzo

    En Janvier, 2011 (16:13 PM)
    VOUS ETES COMPLETEMENT DEBILE C ETRE FOU MILLE MILLIARDS DE FCFA SAURIEZ VOUS LA SIGNIFICATION??? vous etes des INCOMPETENTS SA SE VOIT LE territoire SENEGALAIS FAIT COMBIEN DE

    KM² , Nous estimé à 11millions d'habitants seulement pour autant de MILLIARDS / VOUS ETES DE VRAI INGRATS MALLHONNETES ET VOUS OZEZ VOUS METTRE DEVANT LE PARLEMENT POUR L'AVOUER VOUS ETES ATTEINTS DE DéMENCES INTELLECTUELLES C POUR FINIR PAR LES DETOURNER EN COMMENSANT PAR KARIM , C 1000milliards SI VOUS l'inJECTER DANS LE BUDGET Sénégalais SA ORAIT ERADIKER LA PAUVRETé AU SENEGAL ET LE CHOMAGE ILLETTRéS
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    Auteur

    Ironman

    En Janvier, 2011 (16:20 PM)
    Du n'importe quoi vous de l'ASCOSEN depuis que karim vous a mis à ces côtés vous ne dites plus la verité mais juste ce qui plait à ce dernier mais nak detrompez vous la lutte continue, et 2012 vous serez tous dehors
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    Auteur

    Courant

    En Janvier, 2011 (16:30 PM)
    je pense à mon avis que les fossoyeurs de la SENELEC c'est d'abord le frére de Momar Ndaw ancien DG de la SENELEC encore il n'est pas du côté du peuple ce gars; il émerge ( salaire) partout présidence , artp, et commission, anoci c 'est vrai ils encore besoin de milliards pour se mettre dans les poches ces rats, c'est des vrai zébres, il ne leur manque que les rayures noirs et blancs
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    Auteur

    Khoulo

    En Janvier, 2011 (16:47 PM)
    momar, revoies un peu ta copie!malgré les 500 milliards que le gouvernement affirme avoir injectés à la senelec, il faut encore 1000 milliards?1000 milliards, khana il faut creer une autre société d'énergie avec du materiel neuf et des agences neuves?1000 milliards, qui selon, toi vont être injectés dans la même société!ubuesque, vraiment!
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    Auteur

    Seneleundeum

    En Janvier, 2011 (17:25 PM)
    LA SENELC C'EST UN FESTIVAL A MILLIARDS!
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    Auteur

    Doof

    En Janvier, 2011 (23:36 PM)
    ON DIRAI KAU SENEGAL ON NA UN GOUVERNEMENT SCLAVAGISTE

    OU ALLONS NOUS TROUVER 1000 MILLIARDS

    SI LE SENEGAL PRENDRA FEU SE SERA DU A UN COUR CIRCUIT PRODUIT PAR SES SCLAVAGISTES AVEC ABLAYE WADE A SA TETE :sn: 
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    Auteur

    Lamda Sénégalais

    En Janvier, 2011 (18:27 PM)
    Tous ceux qui défendent le pouvoir en place dans ces délestages sont-ils grassement rétribués pour le faire ?

    Que de mensonges sont dis dans cette affaire , combien d'erreurs graves ont été commises , la première étant d'avoir fait partir " HYDROQUEBEC " ! Vous en souvenez-vous ? Trop d'orgueil tue la dignité ! Oû sont les responsables de la situation actuelle ? Ne défendez pas l'indéfendable ! Des spécialistes peuvent vous donner la solution , encore faut-il leur donner les moyens et ne pas toujours les étrangler ! Le comptable n'est pas technicien !
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    Auteur

    Ass

    En Janvier, 2011 (23:54 PM)
    c'est un parfumé rek
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    Auteur

    [email protected]

    En Janvier, 2011 (13:48 PM)
    MOMAR tout ceux qui te critiquent sont

    -Me MASSOKHNA KANE qui a utiliser plusieurs pseudonymes

    -les responsables de la Senelec

    -Les autres associations de consommateurs qui sont jaloux car toi aussi tu leur a ravi la vedette sur tous les plateaux de TV et radios
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