Le Comité contre la torture a entendu hier les réponses du Sénégal sur la façon dont il met en œuvre des dispositions de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Répondant aux questions soulevées par les membres du Comité, la délégation du Sénégal, dirigée par Fodé Seck, le Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, a déclaré que "quand les périodes de garde à vue ont été prolongées, les individus ont été informés de leur droit à consulter un médecin et à l’assistance d’un avocat".
En outre, la pratique du "retour de parquet" a été utilisé de façon sporadique, du fait de l’insuffisance des ressources humaines et des moyens financiers. En ce qui concerne Hissène Habré, la délégation a déclaré que "les nouvelles autorités sénégalaises qui sont venues au pouvoir après les élections du 25 mars 2012, en particulier le Président Macky Sall, a fait de la lutte contre l’impunité une priorité". L’actuel président avait dit à la communauté internationale que les poursuites contre Hissène Habré commenceraient avant la fin de l’année 2012.
En ce qui concerne la demande d’extradition de la Belgique, elle a été envisagée par les autorités sénégalaises. La délégation du Sénégal était composé de représentants du ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Justice, le Ministère des Forces Armées, le Ministère de la femme, de l’enfance et de l’Entreprenariat féminin, de la police et de la Mission permanente du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève . Les observations finales du Comité et les recommandations sur le rapport du Sénégal sera publié vers la fin de la session, qui se termine le 23 Novembre.
1 Commentaires
Bakh Yaye
En Novembre, 2012 (10:13 AM)Participer à la Discussion