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Où VA LE SENEGAL ? - Les citoyens sénégalais dans le désarroi

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Où VA LE SENEGAL ? - Les citoyens sénégalais dans le désarroi

Les Sénégalais sont dans le désarroi total. Sur le plan politique, des interrogations fusent, sur le plan économique, cela va de mal en pis et quant au social, n’en parlons même pas. Une situation qui transparait dans les questions relevées auprès de citoyens sénégalais choisis au hasard, en toute objectivité sur leur âge, leur fonction, leur sexe. Un véritable micro-trottoir croustillant que M. Youssouph Mbargane Guissè a bien voulu examiner, minutieusement, pour les lecteurs du journal Le Quotidien. Dans sa globalité.
Monsieur le Président, où va le Sénégal ?

Au Sénégal, selon les données statistiques de la Banque mondiale (2007)1, du Pnud (2008)2, de la Direction de la coopération économique et financière (2001)3, la crise se présente ainsi : 50% des ménages sont en-dessous du seuil de pauvreté alors que les classes moyennes sont précarisées. Le taux de chômage est de 13% et celui du sous-emploi atteint 30%. L’Etat consacre moins de 1% de son budget à l’ensemble des programmes pour l’emploi et seulement 20% de la population bénéficient d’une couverture sanitaire. A cela s’ajoutent une crise cyclique de l’Ecole, une détérioration de l’environnement de l’habitat et des conditions de vie, la crise alimentaire et énergétique, la raréfaction des ressources, le conflit en Casamance avec 60 000 déplacés et une population de migrants évaluée de 2 à 2, 5 millions dont 800 clandestins morts en 2006.
Ce contexte économique difficile est la toile de fond qui explique l’orientation générale de ce corpus de 77 questions adressées au Président de la République par 41 personnes dont un émigré, en ce début du mois de décembre 2008. Il ne s’agit pas d’un échantillon tiré d’une base de sondage et qui n’a pas une représentativité statistique. Le journal a effectué un micro-trottoir auprès de 41 personnes qui présentent les caractéristiques suivantes : 34 sont des hommes et 7 des femmes appartenant à des catégories d’âge variable : des jeunes, des étudiants, des personnes âgées comme des retraités. Ils sont originaires des localités suivantes : Dakar ville et sa grande banlieue Pikine, Parcelles Assainies, Yeumbeul, Rufisque, Diourbel, Kaolack, Thiès, Mbour, Fatick, Saint-Louis, Kédougou et Podor. Certains résidant dans les zones rurales de ces localités. Le tiers sont des inactifs (Etudiants, chômeurs, retraités, ménagères) et la majorité des actifs composés diversement de paysans, d’éleveurs, d’employés du secteur public et privé, de commerçants, d’opérateurs indépendants dans les secteurs de l’artisanat et des services.
La réflexion sociopolitique de ce corpus, en dépit de ses limites, est intéressante dans la mesure où, par l’orientation et le sens des questions adressées au président de la République, il recoupe de manière significative avec l’actualité ce qu’on appelle la demande sociale et celle de la vie politique nationale. En effet, l’analyse montre que les 77 questions portent sur la politique à trois niveaux : la politique économique, la politique sociale, les appréciations sur l’action du Président. A titre d’exemple, voici quelques questions sur :

- La politique économique : «Face à la crise économique que traverse le Sénégal, est-ce que le président de la République a une politique alternative pour relancer l’économie nationale ?» ; «M. Le président de la République, lors de votre accession au pouvoir, vous aviez promis de donner le marché du mobilier national aux menuisiers locaux. Vous aviez aussi promis de lutter contre l’importation des meubles afin de préserver les emplois. Mais nous constatons que ce sont des promesses qui sont restées vaines car l’importation continue de tuer la main d’œuvre locale.»
–«Monsieur le Président, pourquoi mener une politique d’une soi-disant vérité des prix dans le domaine de l’électricité alors que, le coût du baril de pétrole baisse sans cesse ? «Monsieur le Président, comment expliquez-vous le fait que certaines sociétés nationales, florissantes sous l’ère coloniale et le régime socialiste, connaissent des difficultés sous votre régime ? Cas Sncs, etc.»

- La politique sociale : «Le coût de la vie devient de plus en plus cher au Sénégal. Dites-nous, M. le Président, quelle solution préconisez-vous pour venir en aide au peuple sénégalais ?
 «Vous avez promis aux jeunes de la banlieue de très grands projets pour l’emploi, moi, je vous demande ce que vous allez faire pour les étudiants diplômés et sans emploi ?» ; «M. le Président, pourquoi ne pas diminuer par ces temps qui courent, le prix des denrées de première nécessité pour soulager les Sénégalais ?» ; «Nous avons été nombreux à vous porter au pouvoir dans l’espoir d’une vie meilleure, au soir du 19 mars 2000, avec l’espoir que nous aurons une vie sociale meilleure. Mais, depuis lors, rien ne semble être fait pour. Quel avenir pouvez-vous offrir à cette jeunesse qui ne veut pas affronter les vagues de l’océan pour vivre comme des clandestins en Europe ?»

Les appréciations sur l’action du Président : «Quand vous étiez dans l’opposition, vous critiquiez beaucoup la politique du régime en place, le Parti socialiste. Aujourd’hui, vous êtes au pouvoir, voilà que vous répétez les mêmes erreurs sinon vous faites pire. Pourquoi ?» ; «M. le Président, pourquoi, vous ne vous inscrivez pas dans la ligne tracée par feu le Président Senghor qui avait une politique agricole fixant le prix de l’arachide très tôt ? Pourquoi, voulez-vous tuer la filière arachidière ?» ; «M. le Président vous vous êtes battus pendant 26 ans pour accéder au pouvoir avec un chapelet de promesses. Seulement, depuis huit ans, nous sommes en train de vivre amèrement une déception par rapport à non tenu de vos promesses. Est-ce que l’on peut s’attendre à ce que vos éternelles promesses soient respectées, avant de songer à nous laisser avec quelqu’un d’autre, fut-il votre propre fils ?»
L’examen du corpus amène plusieurs remarques : - La flambée des prix des denrées alimentaires et autres, les problèmes de coupures d’électricité intempestives de la Senelec, les inondations de la banlieue, les luttes au sein du pouvoir avec l’affaire Macky Sall, les interrogations sur la succession du président par son fils Karim, ont probablement influencé la focalisation sur ces questions. On ne note ainsi, aucune question sur le paiement de la dette intérieure, problème pourtant d’actualité. Peut-on supposer que le monde et les problèmes du patronat pour une raison ou pour une autre, sont encore loin de l’opinion ? Nous n’avons également aucune question relative aux problèmes de la culture, de la diplomatie, de l’environnement extérieur. Il semble donc que les Sénégalais sont focalisés sur les problèmes concrets de l’heure et que le seul acteur, en face, est l’Etat. Le contexte a donc beaucoup pesé sur la nature des points soulevés. Des questions relatives au manque d’infrastructures dans les régions en matière de santé défavorisant particulièrement les femmes rurales, d’écoles et d’approvisionnement en eau sont évoquées ainsi que, la protection des enfants contre la violence, notamment le viol et autres agressions ; la menace des déchets plastiques sur le bétail.
Il apparaît une réelle frustration liée à des promesses non tenues et même un certain dépit dû à l’aggravation de la crise. C’est ce que reflète en majorité la vive tonalité des questions dont certaines posées sans à priori. C’est par exemple, ce qu’il pourrait faire pour développer la boxe.
Notre remarque suivante est par rapport à l’image du président qui semble avoir souffert de la crise. La détérioration accélérée des conditions de vie a non seulement engendré un sentiment de perte d’espoir, mais aussi un refroidissement dans le fort lien émotionnel tissé avec le peuple, au soir du 19 mars 2000. Certaines questions mentionnent que l’opposant démocrate est passé «monarque», a abandonné ses compagnons de lutte pour des transhumants bénéficiaires de faveurs et de privilèges, n’a pas tenu ses promesses et a fait de ses compagnons d’armes d’hier, ses adversaires. L’illustration d’une certaine désillusion se lit dans les questions suivantes : «Etes-vous prêt, compte tenu du degré de votre impopularité, à rendre le tablier pour permettre aux Sénégalais d’effectuer un changement comme ils l’avaient fait en 2000 ? -Seriez-vous prêts à accepter le verdict des urnes et à libérer pacifiquement le pouvoir, si jamais vous perdez les prochaines élections ?»
Les réflexions, et non l’analyse dont il ne peut être le cas ici, que nous inspire l’examen de ce corpus, portent sur deux questions importantes à savoir : Le modèle de développement et l’Etat démocratique et de bonne gouvernance.
1) La perspective d’un développement global, économique, politique, culturel du pays semble encore inexistante ; les importantes réalisations de l’alternance dans divers domaines n’ont pas réglé la question d’un modèle de développement intégral pour le Sénégal. Les grands projets annoncés mettent du temps pour leur financement et leur exécution. - Où en êtes- vous avec votre promesse de construction du chemin de fer Tamba -Kédougou - Ziguinchor qui doit relier en même temps le port minéralier de Bargny aux exploitations du fer de la Falémé ?
L’économie sénégalaise, encore soumise structurellement à la domination et au contrôle du capitalisme français et international, sans intégration à une base arrière économique sous-régionale développée, reste fragile. La dépendance extrême du Sénégal au marché mondial et comme corollaire de ses lois impitoyables font que toutes les performances réalisées sont chaque fois rattrapées par la crise, et, anéanties. Il en est de même des acquis du régime socialiste sous le Président Senghor, démantelés par l’ajustement structurel sous le Président Abdou Diouf. Il en paraît de même aujourd’hui sous le Président Wade dont les réalisations et les efforts pour classer le Sénégal dans le pôle des pays émergents se sont heurtés brutalement à la crise alimentaire et énergétique, dans un contexte mondial d’hégémonie économique libérale et d’aggravation généralisée de la pauvreté. L’impact la plus tragique de cette perturbation de l’organisation économique nous semble être la migration clandestine des jeunes via des pirogues dont 800 sont estimés morts dans l’aventure, en 2006. Mais, il y a également les phénomènes nouveaux tout aussi extrêmes que les grèves de la faim, l’immolation par le feu devant le Palais de la république, les formes de protestations violentes comme celles de Kédougou, le mouvement de protestation et de résistance contre l’injustice des populations de Guédiawaye, les actes de violence croissants à l’Université de Dakar, reléguant à l’arrière plan le problème du Mfdc.
Toutes ces fissures dans le tissu social posent à nouveau la même tache historique, celle de la construction participative d’un modèle de développement économique et culturel intégral. Notre conviction d’ailleurs est que, quelque soit le parti au pouvoir, le risque de sombrer dans les mêmes travers est certain, s’il garde la même structure politico économique d’essence coloniale qui fonde la marche des activités au Sénégal.
Les questions posées au président illustrent bien qu’il y a un problème général de cohérence, d’identité, de modèle, bref, de direction historique pour le pays : «Est-ce que, vous connaissez les priorités du Sénégal ?» «Face à la crise économique que traverse le Sénégal, est-ce que le président de la République a une politique alternative pour relancer l’économie nationale ?» ; «-Tous les secteurs de la vie nationale sont confrontés à des difficultés. Quelle politique allez-vous mettre en place pour régler définitivement ces problèmes ?»
Il apparaît que les leviers économiques et financiers du pays échappent à l’Etat et que les grands rapports réciproques qui doivent lier les secteurs de la finance, de l’agriculture, de l’industrie et des services, de la production des savoirs ne sont pas clairement établis. L’empirisme qui accompagne l’option libérale et les privatisations ainsi que certains grands investissements semblent être, d’après les interrogations, une source d’inquiétude, d’incertitude et de perte d’espoir.
2)- Le sentiment d’abandon, par l’Etat, qui se développe, pose le problème de la nature de l’Etat et de sa gouvernance. «Monsieur le Président, pourquoi vos militants du monde rural ne vous voient pas régulièrement avant vos campagnes électorales ? Sommes-nous pour vous du bétail électoral moins considéré que les citadins ?»
 Un des facteurs aggravant nous paraît celui de la transformation du parti victorieux appuyé par une coalition en un parti-Etat. Ce problème est important puisqu’il est supposé créer les conditions d’un recul de la démocratie : «M. le président de la République, êtes-vous sérieusement conscient, que vous avez conduit ce pays que vous avez démocratiquement conquis, à un niveau d’anti-démocratie pire que la période du parti unique ou unifié quel que soit le concept utilisé ?»
Le parti-Etat par ailleurs déstabilisé par des luttes internes permanentes fragilise les institutions dont l’accès et le fonctionnement dépendent des rapports de personne, des réseaux d’influence, de certaines prééminences, de la compétition acharnée au sein du parti et de l’arbitrage au plus haut niveau, c’est-à-dire : «La confiance du Président.»  L’hégémonie politique du parti dominant affecte désormais les règles qui doivent normalement présider au fonctionnement des institutions. «Pourquoi cautionnez-vous les dérives des députés qui tripatouillent la Constitution à des fins politiques ?. L’éthique en politique est évoquée car le parti-Etat se renforce et se nourrit du clientélisme, source d’enrichissement rapide et parfois criard, rappelant les dérives de l’ancien régime.» «On entend parler de plusieurs milliards qui entrent au Sénégal, pourquoi tout cet argent ne parvient-il pas aux pauvres qui demeurent de plus en plus pauvres ?». On trouve aussi dans le même sens cette question : «M. le Président, pourquoi promouvoir des transhumants qui ne paraissent pas plus méritants que les militants authentiques de votre parti et, installer ainsi le mécontentement et la grogne dans leurs rangs ?» La réduction du train de vie de l’Etat est également évoquée en termes de logique et d’éthique de gestion des finances publiques : «Monsieur le Président, pourquoi ne supprimez-vous pas les Institutions budgétivores qui me paraissent inutiles alors que, l’Etat est à la recherche de liquidités pour faire face à ses engagements ?»
Un autre facteur du décalage entre l’Etat et la société dans ses diverses franges est la faiblesse de la communication politique qui découle du «poids démographique» des appareils d’Etat et de la lourdeur bureaucratique inévitable. Cela se passe dans un contexte d’éclatement politique et d’émergence d’une société civile en marche, d’acteurs sociaux multiples organisés, cherchant de manière collaborative ou revendicative à accroître leur pouvoir de négociation avec l’Etat et à peser sur le champ politique. Cet affaiblissement de la communication politique est consécutif à l’abandon du système d’exercice de l’hégémonie politique et des stratégies de reproduction spécifique à l’Etat sénégalais depuis Senghor. Certains des différents appareils idéologiques, institutionnels, les soupapes de sûreté, certaines courroies de transmission et de contrôle hégémonique ont disparu, pendant que le relais confrérique ne fonctionne plus en bloc homogène et que les traditions de la politique du dialogue sont dans les tiroirs. Il se passe alors un phénomène politiquement étonnant, du fait du sentiment de se trouver au pied du mur, celui de l’actualité de la succession du président alors qu’il lui reste encore des années de son mandat. «M. le Président que dites-vous par rapport à votre succession ?» La question suivante va implicitement dans le même sens» ; «Est-il possible que vous révéliez votre âge exact aux Sénégalais.» 
Lié à cette préoccupation, le problème du n° 2 dans le parti revient dans les questions ainsi : «M. le Président, pourquoi vous séparez-vous toujours de votre numéro 2 ?»
L’instabilité et les querelles à ce niveau hiérarchique découlent certainement du caractère ou du tempérament des «affrontés» liés à une question de différence de génération, d’expérience et de personnalité face au pouvoir suprême, mais, surtout à notre avis, aux pratiques d’une culture politique que sécrète forcément la nature contradictoire d’un Parti-Etat et libéral à la fois.
La faiblesse de la communication politique est renforcée par une absence d’un relais de réflexion dynamique et de diffusion des idées et conceptions du président sur les grandes questions qui agitent l’Afrique et le monde. Cela peut s’expliquer du fait de la nature très hétérogène du parti, mais aussi du caractère composite de son intelligentsia. Une telle tâche n’est donc pas réalisée sur le terrain national par le relais normal dans le parti, d’un corps d’intellectuels étoffé et critique, capable de lier la théorie à la pratique, d’ouvrir des voies d’approfondissement des thèses ou réflexions, développées ainsi par le président surtout à l’extérieur et au cours des grandes rencontres scientifiques et internationales qu’il préside ou, auxquelles il participe. Nous sommes en face d’un vide dans le parti, d’une pensée unificatrice et mobilisatrice non seulement de l’élite au pouvoir, mais de l’ensemble du corps social, les jeunes en particulier. Par ailleurs, cette faiblesse de la conceptualisation, de l’expérience et de bilan critique, de l’animation intellectuelle, le parti dominant largement le partage avec une bonne partie de l’opposition, que traduisent un certain manque d’initiative et le caractère souvent réactif des actions face au pouvoir en place.
L’absence d’une stratégie globale de construction participative, d’un modèle de développement national intégré à un ensemble constitué par une économie de marché sous-régional, la faiblesse de la communication politique, les effets douloureux de la crise, laissent le champ ouvert au désespoir exprimé par cette question anxieuse, posée juste en début de second mandat : «Pensez-vous, M. le Président, réussir la mission pour laquelle les Sénégalais vous ont élu ?» De telles conditions poussent également à des tentatives de reformulations identitaires au sein des couches sociales les plus profondes ; les jeunes, les femmes, les groupes et communautés ethniques des régions périphériques. Ces processus enclenchés par la crise économique, les agressions culturelles et l’empirisme politique dominant, cherchent encore les voies difficiles de la construction d’une modernité proprement sénégalaise et africaine. On peut, dès lors, comprendre l’éveil et l’engagement des élites et particulièrement, la jeune élite musulmane réformiste à ces combats de résistance à l’injustice et à la décadence morale. Ces mouvements sociaux qui se multiplient, posent bien au-delà des problèmes de l’immédiateté, la nécessité pour notre pays et pour l’Afrique, de s’unir, de saisir les opportunités de la mondialisation qui du reste, va durcir la compétition et creuser les inégalités. L’enjeu et la tâche commandent l’engagement à bâtir dans les toutes prochaines années, des Etats de droit et de bonne gouvernance fédérés, des économies solidaires, à partir de nos immenses ressources matérielles et humaines, des sociétés de bien être et des cultures de paix, qui célèbrent enfin les savoirs et les arts des citoyens nouveaux.


1 Banque mondiale (2007). Sénégal. A la recherche de l’emploi. Le chemin vers la prospérité, 122p. / (2008). République du Sénégal, Evaluation de la sécurité alimentaire au Sénégal, 57p.

2 Pnud (2008). Pnud Sénégal.

3 Mef (2001). Direction de la Coopération Economique et Financière. Programme de relance des activités en Casamance.

Par Youssouph Mbargane GUISSE - Chercheur à l’Ifan - Cheikh Anta Diop



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