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OUSMANE DIOP, DIRECTEUR DES CONSTRUCTIONS SCOLAIRES ET UNIVERSITAIRES : “ Les infrastructures de l’Ucad II sont d’une stabilité et d’une solidité attestées ”

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OUSMANE DIOP, DIRECTEUR DES CONSTRUCTIONS SCOLAIRES ET UNIVERSITAIRES : “ Les infrastructures de l’Ucad II sont d’une stabilité et d’une solidité attestées ”

Après les inquiétudes exprimées par les acteurs de l’Ucad sur l’état de délabrement des infrastructures, le directeur des Constructions scolaires et universitaires (Dces), Ousmane Diop, tient à rassurer tout le monde. Pour lui, ces bâtiments ont fait l’objet d’un suivi technique adéquat et sont d’une stabilité et d’une solidité attestées.

Les pensionnaires de l’Ucad II s’inquiètent du délabrement des pavillons. En tant que Dces, pouvez-vous les rassurer ?

Mon sentiment est qu’il n’y a pas d’inquiétude à se faire, les bâtiments ayant fait l’objet d’un suivi technique. Une partie a été réceptionnée en 2004 et l’ensemble des infrastructures a fait l’objet d’un contrôle par le bureau Veritas. Concernant le nouveau bâtiment de la Faseg, il n’y a jamais eu d’effondrement de la toiture. Il s’est avéré que nous avions mis un faux plafond avec des agglomérés en papier, donc extrêmement légers qui permettent d’assurer une bonne isolation phonique des amphithéâtres. Avant la réception, une partie de ce faux plafond a lâché. Et pour permettre aux étudiants de poursuivre les cours, en accord avec les autorités de l’Ucad, nous avons pris la décision d’enlever l’ensemble du faux plafond durant les vacances.

Mais après l’effondrement de ce faux plafond ayant fait un blessé et l’eau qui sort, on ne sait d’où, au niveau du pavillon pédagogique, n’ont-ils pas raison de s’inquiéter ?

En réalité, il n’y a pas d’eau qui sort. Ce n’est pas la nappe, mais bien de l’eau qui provient du ruissellement des eaux pluviales et qui stagne au niveau du vide sanitaire. Cette option de vide sanitaire avait été retenue à l’époque par la direction en charge des travaux, compte tenu de la nature argileuse du sol et donc pour minimiser les désordres qui découleraient d’un éventuel mouvement du sol. Je rappelle que pour la fondation, on a été obligé d’aller chercher le bon sol à 5 voire 6 mètres. Je précise aussi que ces bâtiments sont sous garantie décennale. Pour la Faseg, le bureau de contrôle a produit un rapport qui atteste de la stabilité et de la solidité de l’infrastructure. Nous avons même demandé à la direction de la protection civile d’effectuer une visite d’inspection.

Vous voulez dire qu’il n’y a réellement pas à s’inquiéter ?

Il n’y a pas de problème de fond, pas d’inquiétude à se faire. Il peut y avoir des fissures ou autres petits problèmes qui ne remettent pas en cause la solidité du bâtiment. En relation avec l’entreprise, on va prendre un certain nombre de mesures pour que l’eau de ruissellement ne stagne plus.

Ne pensez-vous pas qu’une sur-utilisation des amphis pourrait créer de tels phénomènes ?

Disons que le problème de la sur-utilisation des amphis est réel à l’Ucad. Il s’agit d’un problème d’exploitation qui n’est pas de notre ressort. On conçoit un amphi pour 1000, on a des cohortes de 2000 voire plus. Mais, avec la politique de décentralisation de l’Etat (construction de nouvelles universités), l’Ucad sera désengorgée. Je rappelle que le chef de l’Etat a donné des instructions pour la construction d’une deuxième université dans la région de Dakar. Les études sont en cours et il est évident que celle-ci participera également au désengorgement de l’Ucad.

Est-ce que, comme le pense le médiateur de l’Ucad, ce n’est pas sous la pression des étudiants que l’Etat livre les infrastructures sans qu’elles soient totalement terminées ?

On ne peut pas dire que ce soit toujours le cas. Il est vrai que pour la Faseg, les étudiants ont commencé à occuper les amphis avant réception. Mais, cette pression ne doit pas justifier qu’il y ait des manquements. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé à l’entreprise de prolonger la mission du bureau de contrôle qu’est Alpages.

Selon Mme Kane de la Dgdu, l’Ucad n’est que simple bénéficiaire des bâtiments et donc ne peut exercer une quelconque pression sur l’entrepreneur. N’est-ce pas là un problème ?

Cela n’est pas un problème. Tout se fait à l’Ucad avec la collaboration des autorités de l’institution. Donc, de manière directe, c’est la direction de la construction qui assure tout. Cependant, les services de l’université participent aux réunions de chantier et, à cette occasion, ont la possibilité de formuler toutes les observations requises.

Quid de la maintenance des infrastructures ?

La maintenance est du ressort de l’université.

A-t-elle un budget pour cela ?

Je suppose.



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