Cependant, poursuit le rapport, « l’assiette et le recouvrement restent approximatifs, en traînant des injustices fiscales ».
Selon Bastiaan Kluft, « Oxfam, dans sa quête d’un monde juste et sans pauvreté, œuvre pour la compréhension des causes profondes qui maintiennent encore plus de 800 millions d’individus dans l’extrême pauvreté à travers le monde.
Selon les chiffres publiés par Oxfam à Davos, en janvier 2015, « 1% de la population du monde (plus riches) détiennent 50% de la richesse du monde entier », a déclaré le Directeur d’Oxfam.
Selon Bastiaan Kluft, « Oxfam, dans sa quête d’un monde juste et sans pauvreté, œuvre pour la compréhension des causes profondes qui maintiennent encore plus de 800 millions d’individus dans l’extrême pauvreté à travers le monde.
Selon les chiffres publiés par Oxfam à Davos, en janvier 2015, « 1% de la population du monde (plus riches) détiennent 50% de la richesse du monde entier », a déclaré le Directeur d’Oxfam.
« Il manque une culture fiscale et l’incivisme fiscal est notoire ! Autant le plaidoyer est fait au niveau international sur les questions fiscales, autant un travail doit être fait au niveau national. L’Etat du Sénégal est conscient du fait qu’il faut aller au-delà des initiatives des pays riches (OCDE). Oxfam réclame une deuxième génération de la réforme fiscale qui se passe dans un processus plus inclusif qui associerait les Nations Unies, la Banque mondiale, le FMI et les institutions régionales comme la CEDEAO, pourquoi pas la francophonie », dit-il.
Pour Elimane Kane, coordinateur du rapport au Sénégal et de la thématique gouvernance pour Oxfam, « la non transparence des finances publiques, l’inefficacité de l’administration fiscale, les dépenses fiscales exorbitantes sont entre autres des facteurs qui conduisent à cette situation ».
Pour Elimane Kane, coordinateur du rapport au Sénégal et de la thématique gouvernance pour Oxfam, « la non transparence des finances publiques, l’inefficacité de l’administration fiscale, les dépenses fiscales exorbitantes sont entre autres des facteurs qui conduisent à cette situation ».
« Nous voulons avoir une évaluation périodique des systèmes fiscaux nationaux pour rendre notre travail plus efficace. Ce cadre, nous l’avons baptisé Baromètre sur la fiscalité équitable. Cet outil doit permet d’avoir une cohérence dans la recherche avec des comparaisons entre différents pays. Le résultat est une base de preuves claires pour le plaidoyer au niveau mondial. En outre, nous avons une série d’indicateurs qui alimentent un outil visible pour présenter l’équité des systèmes fiscaux. Le rapport sur le Sénégal, que nous présentons aujourd’hui qui souffre du fait que l’information financière n’est pas toujours disponible nous édifie sur les tendances importantes pour apprécier les politiques financières du pays », a ajouté Bastiaan Kluft, directeur d’Oxfam.
Mamadou Salif DIENG
Mamadou Salif DIENG
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