Paysages forestiers : Un comité de suivi pour la finalisation des travaux sur la restauration des terres arides

Les participants à l’atelier international sur la restauration des terres arides, qui a pris fin jeudi dernier à Dakar, ont adopté de fortes recommandations et actions. Un comité de suivi présidé par le Sénégal est chargé de parachever les résultats des travaux en vue de la finalisation des lignes directrices L’atelier international sur la restauration des terres arides, dont le thème est « Pour des paysages forestiers résiliant aux changements globaux en zones arides : des lignes directrices », a été clôturé, le jeudi 28 février, par le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du développement durable. Les travaux qui se sont déroulés sur 4 jours ont été sanctionnés par une dizaine de recommandations et d’actions. 

Parmi celles-ci, on peut relever la nécessité d’obtenir un appui de la Fao pour mobiliser le fonds vert du climat, booster la restauration des terres dans les pays de la Grande Muraille Verte, développer un réseau pour renforcer la filière semences et mettre en place des cadres de concertation pour promouvoir les échanges d’expériences entre les pays. Aussi l’atelier a-t-il recommandé de renforcer les capacités des intervenants, de développer des programmes de valorisation des plantations pour les filières des produits forestiers non ligneux, de mettre en place une plateforme pour la mobilisation des ressources financières. Dans cette même lancée, les participants se sont également accordés sur la nécessité de continuer le plaidoyer en faveur des forêts des zones arides et d’intégrer, dans les stratégies de financement, les contributions des budgets nationaux. Enfin, ils ont retenu la nécessité de saisir les opportunités existantes de renforcement de capacités à la Fao/Ue, du Nepad, de la France et de la Jica, mais aussi de démontrer et de rendre visible la contribution de la Grande Muraille Verte dans la réalisation de l’objectif du défi de Bonn (Partenariat global sur la restauration des territoires et des forêts Gp-Flr), de restaurer 150 millions d’arbres d’ici 2020 dans le monde.

 « Il s’agit là de recommandations pertinentes qui méritent un suivi en vue de leur exécution pour éviter que l’atelier de Dakar ne soit pas un atelier de plus », a déclaré le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du développement durable. Le Colonel Ismaéla Diop s’est félicité de la mise en place d’un comité de suivi dont la présidence est confiée au Sénégal et la vice-présidence au Burkina Faso, avec comme membres les autres pays participants à l’atelier, ainsi que la Coopération internationale turque (Tika) et la Fao. Ce comité a pour mission de parachever les travaux de l’atelier pour la finalisation des lignes directrices sur la restauration des terres arides. 

« Je vous exhorte, chacun en ce qui le concerne, de jouer sa partition pour le parachèvement, non seulement de la formulation, mais aussi et surtout l’usage des lignes directrices ou leur amplification dans les délais courts, afin que nous en percevions, avec les communautés dans leurs modes et moyens d’existence, les impacts les plus positifs », a lancé M. Diop aux représentants des différents pays, non sans exprimer la reconnaissance du Sénégal à la Tika, au gouvernement de la Turquie et aux différents partenaires.