On ne sait parfois plus trop ce qu'il en est de ce fameux lundi. Vous savez certainement si vous travaillez ce lundi 21 mai. En revanche, savez-vous si l'école de votre enfant est ouverte? Si vous pouvez aller chercher le colis qui vous attend depuis quelques jours à La Poste? Si les transports en commun de votre ville fonctionneront normalement?
Après la canicule de 2003, le gouvernement Raffarin avait décrété que le lundi de Pentecôte serait une journée travaillée mais non rémunérée pour financer la prise en charge des personnes âgées et handicapées. Depuis 2008, cette journée de solidarité n'est plus fixée au lundi de Pentecôte, elle peut être réalisée sur un autre jour férié, une RTT, un congé payé (ou même étalée sur toute l'année). Du coup, on ne sait plus trop ce qu'il en est de ce fameux lundi.
Petit viatique de cette journée fériée mais pas forcément chômée:
Dans les entreprises, jour travaillé et effectif réduit. Les secteurs de l'industrie et du BTP sont en grande partie arrêtés. La plupart des usines et des entreprises de poids lourds sont aussi fermées ce jour-là. Du côté des grandes entreprises, si elles restent ouvertes, elles fonctionnent en effectif réduit, en 2016 en effet seuls trois français sur dix ont travaillé le lundi de la Pentecôte.
Est-ce que La Poste et les commerces de proximité sont ouverts?
Grandes surfaces, grands magasins, piscines, musées nationaux, ramassage des ordures ménagères fonctionnent normalement. Les bureaux de Poste sont en revanche fermés ce jour-là. Les transports en commun fonctionnent en horaire plus limités qu'à l'ordinaire comme n'importe quel autre jour férié. Aucun changement n'est à prévoir concernant les transports aériens et ferroviaires.
Écoles et les autres services publics
Maternelles, primaires, collèges et lycées restent en règle générale fermés le lundi de Pentecôte, comme les services municipaux, les bureaux de la CAF, de la Sécurité sociale, de pôle emploi, les centres des impôts, les bibliothèques, les cabinets de médecins, les pharmacies (sauf les pharmacies et les médecins de garde). Coiffeurs et banques d'ordinaire fermés le lundi le restent.
5 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2018 (06:11 AM)Anonyme
En Mai, 2018 (07:34 AM)Anonyme
En Mai, 2018 (07:44 AM)Anonyme
En Mai, 2018 (09:11 AM)Anonyme
En Mai, 2018 (11:18 AM)Monsieur ‘’huffingtonpost.fr’’, c’est ainsi que vous commencez votre article qui, semble-t-il, pose un fait de société comme on lance une idée juste pour voir quel effet cela produit. Ce « on ne sait parfois plus trop… » cache ce que toi tu en sait mais que tu prends bien soin de cacher à tes lecteurs. En effet « on » peut tout sous-entendre dans ton article en particulier que c’est jour férié qu’il faut gommer d’autant plus qu’il n’est pas nécessairement chômé. Et pourquoi pas le rendre aussi chômé puisqu’il est férié ?... Presque chaque année, on a droit à deux korités et deux tabaskis. Tu en penses quoi Monsieur ‘’huffingtonpost.fr’’ ?... En décembre 2012, un certain Yatma Dieyel, dans son blog publié par seneweb est revenu sur cette question par ailleurs évoquée bien avant lui. Dans son post intitulé « Jours fériés au Sénégal : faut-il ouvrir la boîte de pandores ? », et qui commence ainsi : « Le Sénégal a hérité d’une tradition coloniale chrétienne qui cala le rythme de l’administration coloniale au rythme de la pratique religieuse chrétienne. Aussi les jours fériés ainsi que les horaires de travail ont-ils épousé le calendrier religieux chrétien hormis les fêtes civiles et les fêtes musulmanes de la korité et de la tabaski, le lendemain de cette dernière n’étant pas férié. Au chapitre des fêtes chrétiennes, on pourra citer entre autres Toussaint, Pâques, Ascension, Assomption, Noel, Pentecôte. », Monsieur Yatma Dieyel a eu, quant à lui, une position plus claire… L’année suivante en octobre 2013 rebelote avec un article de Cheikh Faye publié par seneweb. Lui, voit la question sur le plan économique : « La vingtaine de jours effectivement déclarés fériés et chômés par année, l’économie sénégalaise s’expose largement aux effets négatifs induits par les pertes d’heures de travail occasionnées par ces nombreuses fêtes légales. La productivité du travail s’en ressent et, partant, la compétitivité du pays. » et préconise par conséquent une réduction de fêtes chômées et payées. Il semble que cette question qui revient comme une rengaine depuis bon nombre d’années devrait être adressée aux autorités compétentes. Et je crois que c’est la position des chefs religieux catholiques du Sénégal qui estiment qu’une concertation impliquant et l’Etat et les chefs religieux de toutes les confréries religieuses et l’Eglise est nécessaire. Mais cette concertation est-elle vraiment désirée par tous ???... Wa salam !
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