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Philippe ANTOINE, démographe à l'Ird : ‘Les femmes sénégalaises jouent beaucoup avec la polygamie’

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Philippe ANTOINE, démographe à l'Ird : ‘Les femmes sénégalaises jouent beaucoup avec la polygamie’

Prudents ou précaires, les hommes diffèrent la sortie du célibat. Par choix ou par contrainte, les jeunes femmes traînent sur le marché matrimonial. Le mariage reste cependant la seule union permise. Mais, il est sérieusement mis à mal par les difficultés que vivent les ménages. Pratique ancienne dans la société sénégalaise, le divorce reste le revers du mariage universel. Paradoxalement, la polygamie, déclarée incompatible avec la modernité, a de beaux jours devant elle. Pourtant, les familles élargies remettent en question certains systèmes de solidarité. Souvent passé sous silence par les femmes sénégalaises, l’avortement clandestin serait plus courant que reconnu. Démographe à l’Institut de recherche pour le développement (Ird), Philippe Antoine a collectionné sur plusieurs années des indicateurs sur les ménages africains confrontés à la crise économique. Il a récemment quitté son poste à Dakar pour Paris. Invité d'honneur aux Journées des jeunes chercheurs tenues les 11 et 12 juillet 2007 à l’Ucad, il explique, dans l’entretien qu’il nous a accordé, les mutations qui traversent la famille et la société sénégalaises.

Wal Fadjri : Quels sont les traits marquants de la famille sénégalaise ?

Philippe Antoine : Ce qui a caractérisé la famille sénégalaise autrefois, c’est essentiellement un mariage précoce, une fécondité élevée et une cohabitation intergénérationnelle assez poussée. Ce qui explique que, quand on compare la structure des familles sénégalaises à celles d’autres pays d’Afrique, on trouve des tailles de ménages relativement élevées. Au Sénégal, le nombre moyen de personnes par ménage est de neuf personnes. Dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest comme le Mali, la Côte d’Ivoire, on compte entre cinq et six personnes par famille. Les autres pays ont aussi une fécondité assez élevée, mais n’ont pas une pratique aussi poussée de cohabitation intergénérationnelle, alors qu’ici, ce phénomène est retrouvé aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain.

Wal Fadjri : Si plusieurs générations sont concentrées sous un même toit, est-ce par choix ou par contrainte ?

Philippe Antoine : On peut penser que c’est par contrainte. Avec le coût élevé du logement. Mais, ceci est aussi valable dans les autres capitales où des contraintes économiques pèsent sur les familles. Il y a peut-être au Sénégal des modes de vie plus attachés à la tradition. Ceci explique en partie pourquoi cette cohabitation intergénérationnelle est mieux tolérée au Sénégal que dans d’autres pays où les contraintes pèsent autant. C’est vrai que ces derniers temps, le coût du logement a flambé à Dakar, mais le phénomène de cohabitation intergénérationnelle était encore bien fort dans les années 70, alors qu’il s’était atténué dans d’autres capitales africaines.

Wal Fadjri : Le modèle des familles élargies ne pèse-t-il pas sur les ménages… ?

Philippe Antoine : Quand on regarde les indicateurs sur les personnes arrivant à l’âge de la retraite autour de 60 ans, on s’aperçoit qu’elles ont encore beaucoup de charges familiales. Et là aussi, on a un autre paradoxe qui est plus marqué à Dakar que dans les auteurs capitales africaines : la plupart des travailleurs à la retraite ont des enfants d’âge scolaire. Ils cumulent les handicaps : la perte de salaire au passage de la retraite, les problèmes de santé qui se posent à leur âge et pour ceux qui avaient la chance d’avoir une couverture sociale quand ils travaillaient, ils en perdent une partie et ils ont en même temps les mêmes handicaps qu’un jeune qui vient de se marier et qui a de jeunes enfants. Ils ont donc leurs propres charges anciennes en plus de celles d’un jeune père. Il y a des systèmes de solidarité. Comme les âges de leurs enfants sont assez étalés dans le temps, il peut y avoir une solidarité entre frères et des plus âgés vis-à-vis des plus jeunes.

Wal Fadjri : Comment ces contraintes économiques influent-elles la constitution des familles ?

Philippe Antoine : Il y a une trentaine d’années, le mariage était très précoce chez les jeunes sénégalaises, actuellement on a un double modèle. Le mariage reste précoce en milieu rural, mais il commence à connaître des changements. L’âge du mariage des jeunes filles tourne autour de 17 ans sur l’ensemble du pays, mais il est relativement plus avancé en milieu urbain, autour de 19-20 ans. Si on se focalise sur Dakar, les jeunes femmes se marient plus tardivement, entre 24 et 25 ans. L’âge médian des hommes est, encore plus tardif, autour de 30 ans. Mais cela fait longtemps qu’il est autour d’une trentaine d’années. Pour un homme, se marier est difficile, et l’on pourrait penser que c’est un phénomène récent. Mais quand on regarde la littérature, on est étonné de voir que c’était déjà difficile de se marier à Dakar. Déjà, dans les années 40 à 60, on parlait des revenus des jeunes gens, par rapport au coût élevé du mariage. Beaucoup d’auteurs relèvent une inflation de la dot tout de suite après la seconde guerre mondiale. Un chercheur montrait les pratiques des gens qui s’étaient enrichis au marché noir et arrivaient à capter toutes les femmes. Il y avait une spéculation sur elles à Dakar. Aujourd’hui, on peut aussi constater qu’il y a des catégories d’individus qui s’enrichissent plus que d’autres ; ils tirent vers le haut le prix de la dot par rapport à d’autres catégories moins favorisées. Celles-ci ont donc une plus grande difficulté à se marier. On a un problème majeur qui touche l’ensemble des familles sénégalaises : les filles sont poussées à se marier, mais les garçons n’ont pas les moyens financiers pour cela.

Wal Fadjri : Peut-on s’attendre à l’apparition de nouvelles formes d’union chez les jeunes pour contourner les difficultés liées au mariage?

Philippe Antoine : Il y a un paradoxe : on a une société où le mariage est particulièrement valorisé, alors que les conditions de vie vont dans le sens contraire. C’est une question importante qui interpelle toute la société sénégalaise : soit on continue de prôner le mariage comme avant, soit on s’adapte aux nouvelles conditions économiques. Je crois qu’il y a des rapports sentimentaux clandestins qui s’opèrent dans les nouvelles générations. Il y a, comme dans beaucoup de domaines, une culture d’apparence : on fait comme si on était célibataire alors qu’on vit une union hors mariage, mais totalement en cachette. Donc les gens transgressent une norme, contrairement à d’autres pays où l’on s’est adapté aux conditions de vie. Ce n’est pas choquant d’être sous forme d’union libre dans certaines capitales africaines, alors que, jusqu'à présent, cela semble particulièrement mal tolérée au Sénégal.

Wal Fadjri : A la longue, les difficultés économiques ne finiront-elles pas à avoir raison sur le mariage, du moins tel qu’il est pratiqué sous sa forme actuelle ?

Philippe Antoine : A un moment ou à un autre, toute société est obligée de trouver un équilibre. Les jeunes filles vont se marier de plus en plus tardivement. On voit très nettement, dans les indicateurs démographiques, une tendance au recul de l’âge au premier mariage pour les jeunes filles se perpétuer. Mais il y a des contraintes physiologiques qui pèsent sur elles. Sur le plan de la santé de la reproduction, une jeune fille ne peut pas faire son premier enfant à un âge très avancé. Donc, il va bien falloir, à défaut de tolérer les naissances hors mariage, que la société s’adapte à ces nouvelles conditions de vie. Peut-être qu’on sera beaucoup plus tolérant envers les nouvelles formes d’union ? On peut aussi penser à d’autres systèmes d’allocations familiales qui aideraient les jeunes couples à s’installer. Il faut peut-être penser à faciliter le mariage des jeunes. Ce qui touche le Sénégal, est aussi visible dans la plupart des pays maghrébins. En Egypte, par exemple, des allocutions sont données aux jeunes couples pour les aider à se constituer.

Wal Fadjri : Malgré tout, les jeunes continuent de se marier. Quelles stratégies développent les nouveaux couples…

Philippe Antoine : Ce ne sont pas des stratégies, il faut plutôt parler de contraintes. Par exemple, on voit deux jeunes qui se marient. Mais faute de moyens financiers, chacun continue d’habiter chez ses parents. Cela n’est pas le meilleur moyen pour débuter sereinement une vie de couple. Un des membres de notre équipe, Fatou Binetou Dial, qui a travaillé sur le divorce, a montré que les couples qui débutent leur vie sans logement autonome, sont les plus exposés à des risques rapides de divorce. Vivre séparément est une stratégie qui permet de s’adapter aux conditions de vie mais, ce ne sont pas des stratégies qui sont porteuses de réussite du couple à long terme.

Wal Fadjri : Le désir d’enfants des couples va-t-il diminuer avec les difficultés économiques ?

Philippe Antoine : Avec les mariages précoces, la fécondité était élevée. Maintenant, quand on regarde les indicateurs dans le pays, on constate qu’il y a une partition du pays par rapport aux comportements de fécondité. Il y a toute une partie de la population, rurale ou non scolarisée, qui a encore un niveau élevé de fécondité : autour de 6 enfants par femme, et une autre frange de la population, urbaine ou scolarisée, où la fécondité diminue. On ne peut plus parler de fécondité au Sénégal, on doit parler des fécondités. Il y a certains milieux qui continuent d’avoir la même fécondité que la génération précédente, quasiment les mêmes comportements, le même nombre d’enfants qu’il y a trente ou quarante ans et une frange urbaine qui est dans des comportements d’une baisse très rapide de la fécondité presque autour de trois enfants par femme.

Wal Fadjri : Qu’est-ce qui explique cette baisse de la fécondité si l’on sait qu’au Sénégal, la pratique de la contraception ne concerne qu’une minorité de femmes ?

Philippe Antoine : L’autre paradoxe du Sénégal est qu’il y a une fécondité qui baisse de façon importante sans qu’on note une augmentation très importante des pratiques contraceptives. Comment les gens se débrouillent pour faire moins d’enfants, alors qu’ils ne déclarent pas pratiquer la contraception ? Le recul de l’âge au mariage est un des facteurs explicatifs de cette baisse de la fécondité. Mais il ne faut pas être dupe : des jeunes femmes de vingt ans ont des rapports sexuels en dehors du mariage. Donc, il y a certainement une sous-déclaration des pratiques contraceptives. En plus, il y a quelque chose qui demeure assez inconnu, mais qui est une pratique malheureusement importante dans tous les pays africains : ce sont les avortements clandestins. C’était la même chose en Europe, quand l’avortement était interdit. On peut penser que l’avortement est une pratique sociale importante. C’est une question qu’apparemment, personne ne pose. Mais, c’est difficile aussi de s’avancer sur ce terrain puisqu’il n’y a pas d’études importantes qui ont été faites. Une étude publiée dans un ouvrage collectif, il y a une vingtaine d’années, avait noté des déclarations d’avortement relativement importantes à partir des enquêtes menées à Pikine.

Wal Fadjri : Malgré les nombreuses contraintes, la polygamie reste solide dans la société sénégalaise. Qu’est ce qui l’explique ?

Philippe Antoine : Il y a un vieux débat sur la polygamie. Il faut remonter loin dans le temps. Pendant la colonisation, il y a eu deux modèles de colonisation. Il semblerait que le colonisateur français ait été relativement laxiste vis-à-vis de la polygamie. Il faut bien se rappeler que vers 1850, dans les quatre communes, il y avait deux systèmes matrimoniaux tolérés. On avait des statuts juridiques très ambigus : les ressortissants des quatre communes avaient le statut de français. Mais ceux qui étaient de religion catholique étaient astreints au régime matrimonial des Français de France. Ceux qui étaient de religion musulmane étaient régis par un code inspiré du droit musulman. Suivant sa religion, on avait droit à être polygame ou pas dans les quatre communes. Il y avait donc une tolérance déjà très forte du colonisateur pour la polygamie. Et c’était assez partagé. Il y avait certains qui ne se préoccupaient pas de la polygamie, tandis que d’autres, animés par des courants religieux catholiques, cherchaient à faire voter une loi pour enrayer la polygamie. On cite une vieille loi de 1951, qui fait une incitation à la monogamie, mais il n’y avait aucune contrainte interdisant la polygamie. Contrairement, aux pays anglophones où les contraintes étaient beaucoup plus fortes. Ce qui peut expliquer qu’en Afrique de l’Ouest, on trouve des pratiques polygamiques beaucoup plus marquées dans les pays francophones que dans les pays anglophones.

Wal Fadjri : Pourtant beaucoup de chercheurs avaient préparé un enterrement de première classe à la polygamie…

Philippe Antoine : Oui, dans les années 50, se sont développées des théories du modernisme. Beaucoup d’auteurs avaient annoncé la mort prochaine de la polygamie. Leur principal argument était que ‘la société se modernise et devient urbaine, la polygamie est un système viable en milieu rural parce que permettant d’avoir des bras importants pour les récoltes’. Ceci n’était plus nécessaire en milieu urbain, ils en avaient déduit l’abandon progressif de la polygamie. Mais, un auteur comme Abdoulaye Bara Diop, déjà dans les années 60, remettait en cause ce schéma. Il montrait bien qu’en milieu urbain, ceux qui pratiquaient plus la polygamie, c’étaient les fonctionnaires. Et qu'après les années post-Indépendance, ceux-ci incarnaient un certain idéal pour la population, sur qui l’on allait copier les comportements et donc pratiquer la polygamie. Donc pour Bara Diop, la polygamie avait encore de beaux jours devant elle. Apparemment, sa prédiction s’est réalisée. Contrairement à ceux qui prédisaient la disparition de la polygamie. Elle continue de se perpétuer en milieu urbain, même si elle est un peu moins importante qu’autrefois.

Wal Fadjri : D’une part, la polygamie est pratiquée en masse et d’autre part, certains peinent à se marier. N’est-ce pas là une situation contradictoire ?

Philippe Antoine : Les deux phénomènes se nourrissent l’un l’autre. Avec le recul de l’âge au premier mariage, il y a beaucoup de jeunes filles célibataires. Avec le coût élevé du mariage, seuls ceux qui ont les moyens peuvent se marier et donc ils peuvent le faire avec une, deux, trois femmes. Ainsi, si le coût du mariage est cher, la polygamie risque d’être importante, puisqu’il y a un nombre important de jeunes filles en attente sur le marché matrimonial. Une jeune femme qui veut se marier à tout prix, mais ne trouvant pas de prétendant qui a les moyens de trouver la dot et l’entretenir, va plutôt se tourner vers un homme déjà marié qui a les moyens de subvenir à ses besoins. Et c’est là que les discours occidentaux sur la polygamie sont un peu décalés. Il y a tout un discours revendicatif féministe, mais j’ai l’impression que les femmes sénégalaises jouent aussi beaucoup avec la polygamie. Il y avait un discours très dur contre la polygamie dans les années 70. Je ne trouve plus trace de ce discours du côté des mouvements féministes à quelques exceptions près. En tout cas, la dénonciation est beaucoup moins forte qu’avant. Car la polygamie fait partie des stratégies matrimoniales mises en avant par certaines femmes. Elles peuvent y trouver une certaine autonomie pour développer leurs activités si elle est pratiquée avec quelqu’un qui en a les moyens.

Wal Fadjri : Si la polygamie demeure, elle est donc réservée à la catégorie aisée de la société ?

Philippe Antoine : Non, il y a plusieurs types de polygamie. On retrouve trace de la polygamie de la classe aisée au moment de la période coloniale. Les nobles jouaient sur cela pour accroître leur alliance. Des écrits des années 1700 et 1800 notaient une polygamie des gens aisés. Mais à l’inverse, on peut aussi noter une polygamie du pauvre, avec des hommes qui survivent des maigres ressources que peut avoir chacune de ses femmes. C'est ainsi qu'on peut aussi comprendre la logique d'un homme âgé qui ne travaille plus, mais qui a deux femmes qui ont 20 ans de moins que lui et font du commerce. Tout le ménage arrive à vivre de cela. On peut avoir une polygamie ostentatoire qui met en jeu un homme riche que les femmes, qui cherchent une aisance matérielle, vont pister, c'est la polygamie de luxe.

Wal Fadjri : Le mariage jouerait-il ainsi le rôle d'ascenseur social ?

Philippe Antoine : Pour les femmes peut-être, mais pour les hommes, je ne pense pas. Je pense que malgré tout, dans toute société, il y a une certaine homogénéité. On se marie généralement dans sa classe sociale.

Wal Fadjri : Quelle est la forme de polygamie la plus pratiquée au Sénégal ?

Philippe Antoine : De façon générale, la polygamie au Sénégal, c’est avec deux femmes. Les hommes qui ont trois épouses, sont relativement rares. Ceux qui atteignent quatre épouses, c’est une infime minorité maintenant, alors que, dans le passé, c’était beaucoup plus important.

Wal Fadjri : Vous dites qu’il n’y a pas forcément de lien entre la religion musulmane et la polygamie…

Philippe Antoine : Je ne suis pas le premier à le dire. Dans des pays comme le Togo ou le Burkina Faso qui ne sont pas majoritairement dominés par la religion musulmane, il y a une forte présence de la polygamie. Quand on prend des populations animistes, elles sont particulièrement polygames. Et à l’inverse, si on prend des pays comme le Maroc, l’Arabie saoudite ou même l’Iran, la polygamie n’a jamais été très importante dans ces pays. Elle a toujours concerné une extrême minorité de la population.

Wal Fadjri : On parle actuellement beaucoup du divorce. Cela veut-il dire que le phénomène est beaucoup plus fréquent dans la société sénégalaise ?

Philippe Antoine : Je ne pense pas. C'est vrai qu'on en parle plus maintenant. Mais, j'ai été particulièrement interpellé en lisant les travaux du sociologue Luc Thoré qui a fait sa thèse sur la famille à Pikine. Au départ, il n'avait pas prévu de parler du divorce. Mais, la première chose qu'il constate, c'est l'ampleur du divorce à Pikine. On était dans les années 60. Donc, c'est un phénomène ancien.

Wal Fadjri : Qu'est-ce qui explique la grande fréquence du divorce ?

Philippe Antoine : Ce sont les contraintes qui pèsent sur le mariage : on veut que tout le monde soit marié. Des fois, cela donne des mariages un peu hasardeux ou arrangés. C'est comme si on faisait plaisir aux parents. Mais, au bout de deux ans, on se rend compte que ce n’est pas la bonne voie, et assez vite, on divorce. Il y a les contraintes économiques, les mauvais choix et les mésententes avec les beaux-parents. La cause de divorce la plus avancée, aussi bien dans les années 60 que les travaux récents menés par Fatou Binetou Dial en 2000, c'est le défaut d’entretien. Mais, est-ce réellement la cause ? Est-ce qu'on ne l'avance pas par simple commodité puisque c'est une cause reconnue par le droit musulman.



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