Elle a réuni plusieurs magistrats venant de dix pays africains, des experts onusiens, des professeurs et praticiens de la justice pénale, entre autres participants. L’objectif est d’élaborer un module de formation sur la criminalité organisée et le terrorisme en vue de son introduction dans le curriculum de formation initiale des auditeurs de justice.
Présentant un exposé sur le trafic des armes, Jacques Sékène Ndour a expliqué que cette prolifération d’armes, qui circulent dans la sous-région, est ‘’due à la naissance de foyers de tensions un peu partout comme au Mali, au Nigeria, au Niger et surtout en Libye’’.
‘’Tout est parti de la déstabilisation de la Libye qui est devenue une plaque tournante du trafic d’armes dans la zone du Sahel avec une présence accrue de djihadistes.
En plus les armes ne sont pas trop chères. Les kalachnikov se vendent à des prix accessibles, qui ne dépassent pas 200 euros par exemple’’, a poursuivi M. Ndour.
L’expert onusien a ensuite fait état d’un développement accru de la fabrication d’armes artisanales dans des pays comme le Nigéria, le Mali et le Burkina Faso. ‘’Il y a une niche de fabrication d’armes artisanales très développées dans certains pays du Sahel’’, a-t-il dit.
Jaques Sékène Ndour, qui est longtemps revenu sur les tendances actuelles du trafic des armes, ses dynamiques, ses intérêts et ses menaces pour la sécurité sous régionale, a ensuite porté un fort plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour la mise en place de stratégies de lutte adaptées pour mieux contrer le phénomène.
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