Plus de deux mois après la visite du directeur général de la Sde qui avait rencontré et invité à la patience les habitants de plusieurs quartiers de la commune ouest de Thiès, le calvaire demeure. Ces localités souffrent encore des pénuries d’eau. Une situation intenable pour les ménages qui indexent les responsables de l’eau à Thiès comme au niveau national, lesquels avaient annoncé un retour à la normale pour le 31 octobre dernier.
Si la situation avait connu un léger mieux, ces quartiers ont renoué avec les coupures d’eau ces dernières semaines.
Si la situation avait connu un léger mieux, ces quartiers ont renoué avec les coupures d’eau ces dernières semaines.
En cette période de fin d’année et de fêtes, hommes, femmes et enfants se procurent de l’eau en vente chez les charretiers, ou effectuent de longues distances, munis de bassines, de gourdes et autres récipients pour pouvoir se laver et étancher leur soif.
Une soif imposée par la Sde et la Sones, qui peinent à respecter leurs engagements, le contrat qui les lie aux usagers de l’eau.
«Le directeur général de la Sde Abdoul Baal, suite à une rencontre avec les populations, avait solennellement pris l’engagement ferme de résoudre définitivement le problème à la date du 30 octobre pour que Thiès ne connaisse plus ces difficultés d’alimentation en eau. Mais au finish, la montagne a accouché d’une souris et le 30 octobre, en lieu et place d’une distribution correcte de l’eau dans ces quartiers», dénonçait en novembre dernier, le coordonnateur du Forum civil à Thiès, Abdou Aziz Diop.
Une soif imposée par la Sde et la Sones, qui peinent à respecter leurs engagements, le contrat qui les lie aux usagers de l’eau.
«Le directeur général de la Sde Abdoul Baal, suite à une rencontre avec les populations, avait solennellement pris l’engagement ferme de résoudre définitivement le problème à la date du 30 octobre pour que Thiès ne connaisse plus ces difficultés d’alimentation en eau. Mais au finish, la montagne a accouché d’une souris et le 30 octobre, en lieu et place d’une distribution correcte de l’eau dans ces quartiers», dénonçait en novembre dernier, le coordonnateur du Forum civil à Thiès, Abdou Aziz Diop.
11 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (14:58 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (16:05 PM)Justice Déc 30, 2015
XALIMA NEWS –
Le professeur de droit pénal à l’Université de Dakar, Mody Gadiaga, est formel. « Ce n’est pas parce qu’une infraction est flagrante qu’elle doit être nécessairement jugée en procédure de flagrant». Réagissant à la polémique liée à l’affaire Oumar Sarr, le député libéral arrêté et inculpé pour flagrant délit, le spécialiste du droit pénal a tenu à recadrer les choses en faisant savoir sans ambages qu’ « il est absolument faux de dire que lorsqu’une infraction est flagrante, elle doit être nécessairement jugée en procédure de flagrance ». Qui plus est, Mody Gadiaga révèle dans cet entretien exclusif avec Sud Quotidien, et contre l’avis de certains juristes, qu’une infraction peut-être flagrante et donner lieu à l’ouverture d’une information judiciaire.
Sud Quotidien
Contribution
professeur
Déc 30, 2015 at 9:39
C’est vrai
Je l’avais soulevé, mais au Sénégal les gens en particulier les hommes politiques .....
Le professeur Gadiaga a parfaitement raison.
La flagrance n’est que le mode de connaissance de l’infraction mais cela n’influe nullement sur la procédure a suivre aprés.
Repondre
Un Thiéssois De La Diaspora
En Décembre, 2015 (17:40 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (18:13 PM)Dans le même temps, des élus de tous bords, utilisent eau et électricité gratuitement, vendent leurs 1000 litres d'essence en surplus et roulent dans des voitures 4x4 pendant que les paysans peinent dans leurs champs et transportent leurs récoltes sur des charrettes non éclairées, provoquant des accidents mortels.
Un vrai beau pays où il faut être riche, beau et en bonne santé.
2017 arrive, ça sera le moment de remettre tous ces farceurs, voleurs, menteurs face à leurs promesses électorales. La sanction ne peut se faire que par les urnes pour autant qu'elles aussi ne soient pas falsifiées comme à l'accoutumée. En somme c'est la quadrature du cercle, qui devient vicieux à force d'être infernal.
Anonyme
En Décembre, 2015 (18:16 PM)Volai414
En Décembre, 2015 (22:23 PM)Au risque de me fâcher avec certains, je ne peux m'empêcher de faire un constat : sur un chantier de ce type, vous verrez une bonne quinzaine de sénégalais qui mettrons un mois pour réparer. Le même chantier en Europe mobilisera cinq personnes, voire moins, et pour beaucoup moins longtemps. Même en disposant de tout le matériel nécessaire, il nous faut plus de monde et plus de temps. Sommes-nous moins futés que les autres ou bien sommes-nous moins vaillants?
Volai414
En Décembre, 2015 (22:58 PM)Est ce que les directeurs de sociétés telles que la SDE ont des comptes à rendre aux usagers? Si oui, il est peut-être temps que quelqu'un explique clairement le problème du réseau de distribution de l'eau dans ce pays. Si c'est un manque d'eau à la source pour raison de sécheresse par exemple, on pourrait comprendre. Si le mal est dans la vétusté du réseau, là c'est moins acceptable. Un réseau, ça s'entretient avec de l'anticipation car, de nos jours, on maîtrise bien la durée de vie des matériaux. Vérifier l'état du réseau avant la panne c'est simplement possible et cela coûte beaucoup moins cher à tout le monde. Si on doit continuer à fonctionner comme de vrais mauvais amateurs, autant fermer tout ce qui ressemble à une école d'ingénieurs ou de techniciens. Quant aux directeurs de sociétés, si c'est pour qu'ils se confondent en excuses et autres salamalecs, autant s'en passer puisqu'ils ne remplissent pas leur fonction : faire que cela marche. Un scénario pareil est simplement non envisageable dans un pays possédant des cadres, des techniciens formés et surtout de vraies lois.
Anonyme
En Décembre, 2015 (23:40 PM)Analyste
En Décembre, 2015 (12:00 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (17:16 PM)Oustas Ittopy Mbaw
En Janvier, 2016 (15:13 PM)15 000 potentiels retardataires (qu' il nomme voyageurs) par jour, entre Ndakarou et Diass, tout en desservant près de 14 localités...
-maykène niou ndoxoum-nann, balaa bobou
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