Les Ong qui oeuvrent pour la protection de l’environnement et la nature ne veulent plus être en reste dans la gestion environnementale par les autorités Sénégalaises. Le Congad qui regroupe une centaine d’Ong en partenariat avec l’union mondiale pour la nature (UICN) a organisé des assises nationales à Thiès pour mette sur pied un forum civil environnemental et définir un plan d’action pour la défense et la protection de l’environnement au Sénégal.
À l’instar de la société civile qui traite de la politique, des questions économiques ou encore sociales, il y aura désormais une société civile pour l’environnement. Une société civile qui va se charger de la gestion et de la protection de l’environnement aux côtés du ministère de l’environnement. Cette nouvelle structure qui regroupe le Congad, l’union mondiale pour la nature (UICN), les producteurs du CNCR entre autres a servi de tribune au coordonnateur national des programmes de l’UICN pour tirer la sonnette d’alarme sur la pollution du lac de Guiers qui alimente plusieurs populations de Dakar en eau potable.
En effet, pour M Amadou Mactar Diouf, des sociétés qui font de l’aménagement hydro agricole sont en train de polluer le lac de Guiers en y déversant des eaux usées qui sont chargées de produits d'origine douteuse. Ainsi, à en croire M Diouf, c’est dangereux le fait que certaines sociétés déchargent des déchets sans qu’il n’y ait un système d’étiquetage pour savoir si ces produits sont nocifs pour la santé et qu’ils ne contaminent pas l’eau qui est consommée par les populations de la ville de Dakar qui s’alimente en eau potable à partir du lac de guerre. Pour voir clair dans tout cela, M Diouf dira que la société civile environnementale doit se doter de moyens pour faire des études sérieuses afin de livrer des informations scientifiques valables et valides sur la qualité de l’eau et des produits qui sont déversés dans ce lac qu’il faut protéger.
En plus de cet aspect soulevé par M. Diouf, cette structure qui se veut la voix des sans voix des ONG qui interviennent au Sénégal dans le domaine de l’environnement, veut assurer une fonction de veille écologique au moment où l’environnement est agressé de toute part. La question des forêts classées et de leur dégradation progressive à cause de leur surexploitation, celle de la dégradation des ressources marines avec la mère qui continue de déborder, ainsi celle du changement climatique, sont autant de préoccupations ciblés par le plan d’action défini par la société environnementale et sociale. Pour la présidente du Congad , Mme Woré Gana Seck, l’état doit impliquer davantage leur structure dans la prise en charge de l’environnement au Sénégal
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