La Police italienne a mis la main sur la dame Fatou Kiné Fall qui a loué son appartement à des clandestins. Séjournant en Italie depuis près de 20 ans, elle a laissé son appartement à un homme en situation régulière et trois clandestins. Ce que la dame a nié en portant ses accusations sur l'homme a qui il avait loué sa maison.
Les faits se sont déroulés dans une commune de la ville de Brescia la semaine dernière. Il s'agit d'un appartement sous loué par une dame sénégalaise. «L'appartement ne m'appartient pas. On me l'avait loué depuis 1999. J'ai toujours eu la confiance du propriétaire. J'entretiens de bons rapports avec lui. C'est pourquoi d'ailleurs, depuis 2005 que j'ai sous loué la maison à un compatriote du nom d'Ousmane Sarr, je passe souvent pour contrôler. Je ne passe plus beaucoup de temps ici à cause du business que je fais. Je ne dure plus ici en Italie. Je fais des va-et-vient entre ici et le Sénégal. Néanmoins, je passe souvent pour voir comment il vit. Lui aussi, il m'informe souvent de ce qui se passe. S'il y a des problèmes, il m'appelle même si je suis au Sénégal. Je n'ai jamais su qu'il ya des clandestins dans la demeure. Maintenant, il n'a qu'à prendre ses responsabilités », réagit la dame. Avant d'ajouter : « Les papiers sont là avec moi. Même le propriétaire de la maison est au courant que j'ai sous-loué la maison ». Le jeune homme Ousmane Sarr, lui aussi, nie avoir hébergé des clandestins. « Nous vivons dans un même immeuble avec des racistes. Ils ne veulent pas de nous. Surtout si les gens viennent nous voir. Surement que ce sont eux qui ont informé la police. Qui a trouvé des gens qui n'étaient venus que pour me rendre visite. Ils n'ont rien compris. Je respecte bien la femme qui m'avait donné l'immeuble. Elle a été claire avec moi. Donc, la police devait bien vérifier avant de faire quoi que se soit », avoue t-il. Et de poursuivre : "Mais je ne laisse pas les choses comme ça. Car ils n'ont pas fait ce qu'il fallait faire. Ils devaient prendre les clandestins et partir à la police. Ces gars-là fréquentent la maison, mais ils ne dorment pas chez moi. La justice est là pour tout le monde », termine t-il.
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