Le ministre de la Microfinance et de la Coopération décentralisée, Abdourahim Agne, a annoncé hier, lors d'une conférence de presse, la mise en œuvre effective des projets «ni Barça ni Barsax» destiné à lutter contre l'émigration clandestine et «Jappal ma japp» destiné à combattre l'extrême pauvreté.
La principale cause de l'émigration clandestine, c'est le manque d'activités génératrices de revenus et, dans un cadre plus général, la pauvreté. Conscient de cette situation, le ministère de la Microfinance et de la Coopération décentralisée veut jouer pleinement sa partition dans le travail en synergie mené par les différents démembrements de l'Etat et la société civile pour combattre ce fléau. C'est dans cette optique que le ministre Abdourahim Agne cherche à harmoniser les actions exécutées dans le cadre des Directions de la microfinance, de la coopération décentralisée, de la coopération internationale et du Fonds d'impulsion relevant de son département.
L'objectif est de rendre effectif dans les meilleurs délais la mise en œuvre des projets «ni Barça ni Barsax» sous-tendu par le slogan «Took-Tekki». Un ambitieux projet destiné à freiner l'émigration suicidaire des jeunes vers les côtes espagnoles. Pour réussir à relever un tel défi, «le ministère de la Microfinance va s'appuyer sur le mouvement associatif en facilitant l'auto-emploi». M. Agne estime que la finalité de toutes ces initiatives combinées au projet «Jappal ma japp» destiné aux couches les plus vulnérables, participent de la volonté de l'Etat de réduire considérablement la pauvreté.
Entouré de ces collaborateurs, le conférencier a précisé qu'il ne s'agira pas d'entretenir un chevauchement entre les activités de son département ministériel avec celles de ses collègues, mais de les intégrer dans le travail de synergie qui est fait sur le terrain au bénéfice des populations et ce, en collaboration avec tous les acteurs étatiques et de la société civile, engagés dans la croisade contre la pauvreté. Cette stratégie sera impulsée par la microfinance.
Revenant sur l'efficacité d'une telle approche, le directeur de la Microfinance, Tafsir Mbaye Diouf, a révélé que grâce à cette méthode, quelque 330 projets ont été financés depuis 2003 pour une enveloppe de 802 millions de F Cfa.
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