L’association des parents d’élèves et les élèves de la banlieue montent au créneau pour manifester leur opposition à la grève illimitée des enseignants.
Les parents d’élèves s’inquiètent de l’avenir de leurs enfants. Pour eux, 2012 risque d’être une année scolaire perdue pour leurs enfants. Et pour cause, ‘les grèves des enseignants se multiplient et se succédent depuis le début de l’année scolaire. A cela s’ajoute le démarrage prochain de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) et de l’élection présidentielle. Des événements qui risquent de rendre l’année scolaire invalide’, pestent les parents d’élèves.
L’amertume de ces pères de familles est provoquée par le mutisme de l’Etat face à cette situation qui s’éternise. ‘L’Etat n’a pas jugé bon de réagir, alors que les mouvements d’humeur observés par les enseignants empêchent nos enfants de suivre correctement leurs programmes scolaires. C’est insensé !’, martèle l’un des parents d’élèves.
L’association des parents d’élèves de la banlieue soutient que l’Etat doit prendre ses responsabilités pour sauver l’année scolaire. Car, selon le porte-parole de ladite structure, Moussa Dioum, la place des élèves en période scolaire n’est pas dans la rue ou à la maison mais bien dans les salles de classe et en présence des enseignants. Car, selon lui, les jeunes doivent étudier dans de bonnes conditions pour être aptes à garantir l’avenir du pays. Malheureusement, souligne-t-il, ‘depuis le début de cette année scolaire, la vague de mouvements revendicatifs sectoriels enclenchés par les enseignants a sensiblement affecté le déroulement normal des cours’.
Aussi, en vue de pousser le gouvernement et les enseignants à trouver un terrain d’entente afin de permettre aux apprenants de reprendre le chemin de l’école, l’association des parents d’élèves de la banlieue compte investir les rues de la capitale. ‘Nous sommes contre la déperdition du temps scolaire et l’atteinte au droit des apprenants à une éducation de qualité et dans la sérénité. Nous contestons également le fait que l’on prenne nos enfants en otage dans les conflits sociaux qui opposent l’Etat aux syndicats des enseignants et l’usage absurde qui est fait d’un droit constitutionnel, à savoir le droit sacré et noble de la grève’, s’indigne Moussa Dioum.
Dans la même lancée, Jean Gomis, élève en classe de terminale au lycée Seydina Limamoulaye de Pikine déclare qu’il urge de trouver les solutions pour mettre un terme aux interminables mouvements de grève des enseignants. ‘Nous voulons terminer l’année en toute quiétude. Mais si cette situation perdure il y aura d’autres Jean Michel Cabral (étudiant tué à Ziguinchor par un soldat, Ndlr). Car, pour sauver l’année scolaire nous sommes prêts à sacrifier nos vies’, affirme l’élève.
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Solution
En Janvier, 2012 (10:00 AM)Gtt
En Janvier, 2012 (10:06 AM)Solution
En Janvier, 2012 (10:24 AM)Maths
En Janvier, 2012 (21:50 PM)Gabriella
En Janvier, 2012 (12:54 PM)Gabriella
En Janvier, 2012 (14:05 PM)Cheikh Omar
En Avril, 2012 (12:33 PM)Participer à la Discussion