Le non renouvellement des licences de pêche a plongé des milliers de pécheurs de Saint-Louis dans une oisiveté forcée. Ils prient pour que le Sénégal et la Mauritanie trouvent rapidement un accord leur autorisant à reprendre leur activité, informe le quotidien national le Soleil. Du fait du non renouvellement des licences de pêche octroyées, chaque année, par les autorités mauritaniennes, plus de 8000 professionnels de pêche de la "Langue de barbarie" sont dans le désarroi.
Ils attendent toujours 400 licences de pêche pour opérer, en toute quiétude, dans la zone maritime mauritanienne. Selon Baye Condy et autres pécheurs domiciliés à Guet-Ndar, avec ces 400 licences de pêche, ils ont la possibilité de faire travailler, au moins, 40 personnes à bord de deux embarcations, dans la mesure où il est souvent nécessaire d’utiliser une pirogue pour transporter les pécheurs, suivie d’une autre pour convoyer le reste de l’équipage et le matériel de pêche. «Actuellement, nous sommes obligés d’éviter d’aller en haute mer.
Nous ne voulons pas avoir des problèmes avec les gardes côtes mauritaniennes qui peuvent, à tout moment, arraisonner nos pirogues», confient-ils. Du fait de cette situation pénible, les populations de la région de Saint-Louis sont confrontées à d’énormes difficultés pour trouver du poisson dans les marchés et les grands centres commerciaux du département.
2 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2016 (12:15 PM)Un pays au bord d'un océan qui ne peut pas faire vivre les pêcheurs du produit de leur travail est un pays en voie de développement et non émergent !
Anonyme
En Septembre, 2016 (12:53 PM)Participer à la Discussion