Selon le Prophète Muhammad (Saws), le plus utile pour vous est celui qui a appris le Saint Coran et qui vous l’apprend ».
C’est sous la direction de son président fondateur, Oustaaz Babacar Kâ, que l’Association islamique pour le retour au Saint Coran et à la Sounah » (Airscs) met en œuvre un ambitieux programme de formation, d’éducation et d’initiation aux pratiques cultuelles musulmanes sur l’ensemble du Sénégal. À cet effet, « nous avons construit une vingtaine de mosquées auxquelles sont adjointes des écoles franco-arabes et des « Daara » pour la mémorisation du Saint Coran », explique Oustaaz Babacar Kâ, lors d’une visite au complexe de Keur Massar (ville et département de Pikine, région de Dakar). M. Kâ qui, à l’occasion de la Tabaski, a offert 90 moutons aux nécessiteux et imams des mosquées de cette localité, a levé le voile sur les réalisations et projets de sa structure, parmi lesquels : le complexe sus-cité composé d’une école franco-arabe « Imam Malick Ibn Anass », une mosquée baptisée « Abdoul Aziz Ben Baz du nom du grand Mufti du royaume d’Arabie saoudite, un « Daara » (Daar Al Bayane) avec internet (pour les garçons) et semi-pensionnat pour les filles. Pour entretenir ces infrastructures, l’association a implanté des magasins commerciaux dont elle tire les ressources nécessaires. Présentement, ce sont près de 600 élèves des deux sexes qui fréquentent ces établissements, très fonctionnels du reste, car, dotés de sanitaires et d’espaces assez spacieux pour un bon épanouissement des pensionnaires.
Création d’emplois, nouvelles technologies de l’information
Ils comportent aussi une morgue, un logement pour l’imam de la mosquée et le gardien. En termes de création d’emplois, « nous avons engagés pour chacune des 12 classes du cycle primaire et du moyen des maîtres et professeurs qui dispensent un enseignement complet en arabe et en français », précise Oustaaz Kâ. S’y ajoutent les femmes de charge et de ménage, gardiens, etc.
En outre, le complexe dispose d’une salle informatique où, les élèves, maîtres et professeurs taquinent les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
La pertinence de cette approche éducationnelle qui, du reste, est le credo de Oustaaz Babacar Kâ et les siens, réside en cette injonction du Tout-Puissant : « Apprenez avant de pratiquer ».
C’est la raison pour laquelle tous les autres lieux de culte construits par l’Airscs abritent des écoles et « Daara ». Il y en, à Nguékhokh (complexe Omar Ibn Khatab), Ngodiba (Kaffrine) avec la mosquée « Taqwaa », celle dite « Al Fourqaan » à Darou Missette (quartier de Keur Massar), Al Qufraan à Keur Aladj Pathé (Kaffrine), Mohamed Saleh Al Batati dans la ville de Kaffrine. S’y ajoutent les mosquées « Saada » et « Rahmaan » des unités 17 et 7 des Parcelles assainies, « Tawhiid » de Diaby (arrondissement de Malhème Hodar, département de Kaffrine), « Al Hidaya » de la cité Sones de Guédiawaye. Au plan des actions sociales, Oustaaz Kâ révèle que durant le mois béni de Ramadan, nous avons assuré, quotidiennement, le « Ndogou » (repas de rupture du jeûne) à 450 personnes nécessiteuses. Tout comme du riz des dattes et du sucre ont été distribués aux couches les plus vulnérables de la population des lieux d’implantation de nos infrastructures ».
Relativement aux projets en cours d’exécution, notre interlocuteur fait noter « la construction d’un centre de santé à Keur Massar, dont le gros œuvre est en voie d’achèvement ».
Pour l’ensemble de ces actions, Oustaaz Kâ a été distingué par le conseil municipal de Keur Massar sous forme d’un diplôme mérite.
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