Le plan de production de la Senelec pour la période 2013-2017 a été présenté, hier, au Premier ministre, lors d’un conseil interministériel consacré à l’Energie. Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’énergie a profité de cette occasion pour annoncer la mise en place d’une centrale de 150Mw.Au sortir d’un conseil interministériel, présidé hier, par le Premier ministre Abdoul Mbaye, le ministre de l’Energie Aly Ngouille Ndiaye a déclaré que, dans le cadre du plan de production de la Senelec, il est envisagé de mettre en place une centrale d’une capacité de 150Mw avec le gaz naturel liquéfié.
« Actuellement, nous avons une production d’électricité qui est essentiellement thermique (90%) », a fait remarquer le ministre, soulignant que par rapport au plan Takkal, trois projets qui étaient prévus à l’horizon 2013-2017 ont été éliminés. Il s’agit des centrales qui devaient fonctionner au fuel lourd, comme celle de Malicounda, une barge de 70 mégawatt et des centrales de groupes containérisée qui faisaient aussi 70 Mw.
Tous ces projets, a dit le ministre, ont été abandonnés. En lieu et place, il est prévu de développer des centrales de gaz. « Pour le moment, nous n’avons pas suffisamment de gaz, c’est la raison pour laquelle, nous avons opté pour le gaz naturel liquéfié », a indiqué M. Ndiaye. Ce qui, à son avis, va changer de manière assez considérable le mixte énergétique. Sur l’application de ce nouveau plan de production, le ministre a indiqué que les options ont été déjà faites. Pour certaines propositions de centrales, les négociations sont en cours alors que pour d’autres, elles ont presque abouti.
« Nous avons également introduit les énergies renouvelables dans le plan de production. Nous sommes en négociation très avancées », a rassuré le ministre. A l’en croire, dans le courant du mois de mars, la Senelec pourrait signer son premier contrat d’achat d’énergie solaire. Sur un autre registre, le ministre de l’Energie a isouligné qu’ils sont partis d’une situation qui a été assez difficile pour les finances publiques en 2012, avec près de 120 milliards de francs Cfa de compensation tarifaire. « Nous sommes tous conscients que l’état des ressources du pays ne nous permet pas de soutenir cette compensation », a-t-il encore soutenu.
C’est la raison pour la quelle, a-t-il expliqué, la Senelec a déjà opté pour une réduction plus progressive pour éviter que cette baisse soit répercutée sur les consommateurs. Pour lui, il faut développer les projets au niveau de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) et de l’Omvs, car selon lui, l’énergie hydroélectrique est l’énergie la moins chère. « Si toutes les machines de la Senelec sont transformées dans le mixte énergétique, nous aurons pratiquement 45% des machines qui devraient fonctionner en gaz », a estimé le ministre.
2 Commentaires
Lapala
En Février, 2013 (22:44 PM)Sakhewar
En Février, 2013 (08:52 AM)D'ailleurs dans beaucoup de villes de l'intérieur du pays notamment à Bakel, tous les nouveaux abonnements sont suspendus.
Faites un efforts Monsieur le DG de la SENLEC
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