Pour Mamadou Sankharé, les imams ont bien le droit d’initier une marche si on se réfère aux préceptes coraniques. Selon le professeur, un imam doit avoir une capacité d’analyse et un niveau supérieur à la moyenne pour pouvoir tenir un discours rigoureux et facile à comprendre.
Revenant sur les critiques selon lesquelles ce genre de pratiques (marche, prêche incendiaire) est un dogme du chiisme, il a rappelé le contexte de conflit entre Seydina Alioune et Seydina Oumar. A cet effet, il estime qu’il faut placer les choses dans leur contexte et les relativiser. Face à la situation sociale actuelle, les prêches doivent, selon lui, répondre aux attentes des populations et les imams ne peuvent pas se limiter à diriger la prière, ils doivent être un guide sur tous les plans.
Les imams de Guédiawaye sont sous les feux de la rampe depuis leur marche contre la vie chère qui a drainé des milliers de personnes dans les artères de la ville dirigée par Bocar Sedikh Kane.
Hier, une délégation de parlementaires les a rencontrés pour tenter de calmer leur ardeur. Sans succès. La bande à Iba Der Thiam a été copieusement huée par la population. Leur médiation n’a pas eu les résultats escomptés. Les imams ont durci le ton en appelant les autres segments de la société à rejoindre le front du refus.
1 Commentaires
Elzo
En Juin, 2012 (05:05 AM)Participer à la Discussion