Initié par le chef de l’Etat, le programme de modernisation de la ville de Touba pour un coût de 100 milliards FCfa, pour une durée de 5 ans, à raison de 25 milliards par an, a démarré en juillet 2007.
Aujourd’hui, les travailleurs recrutés par le consortium Henan-Chine/Svtp ont été mis en chômage technique pour 2 mois, depuis lundi, pour des raisons de difficultés financières. Selon les responsables chinois, l’Aatr doit payer à l’entreprise 8 milliards FCfa environ.
Soucieux d’améliorer le cadre de vie de Touba, le chef de l’Etat a initié pour cette ville un ambitieux programme de modernisation exécuté par le consortium Henan-Chine/Svtp depuis le mois de juillet 2007. D’un coût de 100 milliards FCFA, il a une durée de 5 ans, à raison de 25 milliards Fcfa par an. Ce programme comporte plusieurs volets, notamment la voirie, l’hydraulique, l’assainissement... Ce programme est supervisé par l’Agence autonome des travaux routiers (Aatr). Selon le directeur du projet, M. Yao, les travaux de voirie et d’alimentation en eau potable ont démarré depuis l’année dernière. Et il a précisé que le volet de la voirie est exécuté par l’entreprise Henan-Chine, soulignant que le consortium Henan-Chine/Svtp est chargé de la réalisation du volet eau potable, eaux usées, eaux pluviales.
Aussi, il a fait noter que pour la voirie, Henan-Chine a déjà réalisé 50 km sur les 115 km prévus. Pour l’heure, selon le directeur du projet, l’entreprise connaît des difficultés financières depuis le mois de mai. « Depuis ce mois, les travaux réalisés pour un coût de 8 milliards FCfa n’ont pas été payés », selon M. Yao. Il fait savoir que l’Agence autonome des travaux routiers (Aatr) est en train de faire les démarches nécessaires pour trouver une solution à ce problème. « Malgré les difficultés financières, l’entreprise a toujours payé les salaires régulièrement », a-t-il indiqué.
En attendant que ce problème de trésorerie trouve une issue heureuse, l’entreprise Henan-Chine a mis en chômage technique pour 2 mois les agents contractuels depuis lundi, en plus des 20 Chinois qui sont partis depuis le mois de septembre. « Si, dans un délai d’un mois, l’Etat réagit, nous allons rappeler les travailleurs pour continuer les travaux ».
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