Après une première phase transitoire consistant à mettre en place, depuis octobre 2006, un Institut supérieur catholique de gestion (Iscg) à Ziguinchor, un comité local s'est attelé à l'élaboration du projet de cette unité universitaire que les évêques de la Conférence épiscopale ont décidé d'implanter en Casamance pour contribuer au retour de la paix dans cette région. Face aux ambassadeurs des pays de l'Afrique de l'Ouest et autres professeurs, hier, le Cardinal Théodore Adrien Sarr, de concert avec le directeur du projet, Abbé Léon Diouf, a fait savoir que «l'Ucao/Uuz, qui est positionnée comme établissement d'excellence et jouissant d'un accord de siège avec le gouvernement de son pays-hôte le Sénégal, devra être opérationnelle pour la rentrée 2010-2011». C'est la raison pour laquelle Abbé Léon Diouf a demandé aux ambassadeurs d'être, auprès de leurs pays respectifs, les points focaux de l'Ucao/Uuz, pour les informations dont les candidats pourraient avoir besoin. Mais aussi de transmettre au Secrétariat exécutif de l'Ucao/Uuz la documentation sur les réformes de l'enseignement dans leurs pays respectifs et leurs statistiques annuelles de bacheliers. Il leur a également demandé de sensibiliser leurs ressortissants au Sénégal et de diffuser auprès d'eux les informations sur l'accès au complexe d'enseignements Saint-Michel, à Dakar, à l'Institut Maristes au Cours Sainte-Marie de Hann, entre autres.
Le Cardinal Sarr qui a d'emblée fait une brève présentation de l'Ucao a déclaré qu'à travers cette université, l'Eglise veut apporter sa contribution à la formation des cadres africains. Mieux, il déclare que l'Ucao est une université avec un esprit de renaissance de l'homme noir. «Il faut que nous Africains, nous prenions notre destin en main au lieu d'être toujours influencés par l'extérieur», prêche-t-il. Non sans manquer de préciser que l'université est ouverte à tout le monde, mais avec un esprit catholique, c'est-à-dire universel.
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