«Transmettre un message de soutien du président sénégalais, Abdoulaye Wade, a son homologue haïtien, René Préval », tel est l’objectif de la visite d’une importante délégation du Sénégal conduite par le ministre sénégalais des Affaires Internationales et Humanitaires, chargé du dossier d’Haïti, Dr Mamadou Lamine Ba. Une délégation qui doit séjourner dans le pays pendant quatre jours.
«Nous ne saurions laisser passer ce rendez-vous historique de
solidarité avec Haïti. Car le Sénégal, à travers l’ile de Gorée, est
plus proche géographiquement du pays par rapport aux autres pays
africains », a déclaré le ministre Ba lors d’une conférence de presse
tenue à la Base Logistique, le siège central de la MINUSTAH. Et le
ministre de rappeler que « c’est du Sénégal que sont partis des millions
d’Africains pour le continent américain ».
Le ministre a informé qu’une vaste campagne de levée de fonds est en cours dans son pays en vue de venir en aide aux Haïtiens. Des collectes de fonds organisées dans les écoles, dans les entreprises et ailleurs.
Il a en outre rappelé que le parlement de son pays avait voté une résolution engageant le Sénégal à accueillir tous les Haïtiens qui veulent s’y rendre. Aussi, plusieurs centaines d’Haïtiens ont-ils déjà manifesté leur intérêt. Et toute une équipe travaille sur ce dossier. Des terrains sont en train d’être identifiés en vue de les accueillir. Toutefois, précise-t-il, « la priorité est d’abord accordée aux élèves et aux étudiants ».
Cette solidarité, sur le continent africain, n’est pas une exclusivité sénégalaise. En effet, informe le ministre, à l’initiative du chef de l’Etat sénégalais, l’Union africaine avait déjà voté une résolution engageant les pays africains à faire preuve de « solidarité vis-à-vis d’Haïti ». Un mouvement qui s’est concrétisé à travers leur contribution pour la reconstruction d’Haïti.
La délégation, qui est arrivée en Haïti le mardi 4 mai 2010, comprend entre autres l’ambassadeur du Sénégal en Jamaïque, avec juridiction sur Haïti, Dr Nafissatou Diagne, et un membre du parlement sénégalais.
Elle a déjà rencontré le président du sénat haïtien, Kelly C. Bastien, le ministre des Affaires étrangères d’Haïti, Marie Michèle Rey, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, Edmond Mulet, ainsi que le commandant de la force de la MINUSTAH Luiz Guilherme Paul Cruz. Avant de laisser le pays, la délégation devra s’entretenir avec le chef de l’Etat ainsi que le Premier ministre Jean Max Bellerive.
Le ministre a informé qu’une vaste campagne de levée de fonds est en cours dans son pays en vue de venir en aide aux Haïtiens. Des collectes de fonds organisées dans les écoles, dans les entreprises et ailleurs.
Il a en outre rappelé que le parlement de son pays avait voté une résolution engageant le Sénégal à accueillir tous les Haïtiens qui veulent s’y rendre. Aussi, plusieurs centaines d’Haïtiens ont-ils déjà manifesté leur intérêt. Et toute une équipe travaille sur ce dossier. Des terrains sont en train d’être identifiés en vue de les accueillir. Toutefois, précise-t-il, « la priorité est d’abord accordée aux élèves et aux étudiants ».
Cette solidarité, sur le continent africain, n’est pas une exclusivité sénégalaise. En effet, informe le ministre, à l’initiative du chef de l’Etat sénégalais, l’Union africaine avait déjà voté une résolution engageant les pays africains à faire preuve de « solidarité vis-à-vis d’Haïti ». Un mouvement qui s’est concrétisé à travers leur contribution pour la reconstruction d’Haïti.
La délégation, qui est arrivée en Haïti le mardi 4 mai 2010, comprend entre autres l’ambassadeur du Sénégal en Jamaïque, avec juridiction sur Haïti, Dr Nafissatou Diagne, et un membre du parlement sénégalais.
Elle a déjà rencontré le président du sénat haïtien, Kelly C. Bastien, le ministre des Affaires étrangères d’Haïti, Marie Michèle Rey, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, Edmond Mulet, ainsi que le commandant de la force de la MINUSTAH Luiz Guilherme Paul Cruz. Avant de laisser le pays, la délégation devra s’entretenir avec le chef de l’Etat ainsi que le Premier ministre Jean Max Bellerive.
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