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QUATRE NIGERIANS EMPORTENT QUINZE MILLIONS A KAYAR, TROIS BRAQUENT À L'ARME AUTOMATIQUE UNE AGENCE WESTERN UNION A DDIAMALAYE Les grands bandits sont là!

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QUATRE NIGERIANS EMPORTENT QUINZE MILLIONS A KAYAR, TROIS BRAQUENT À L'ARME AUTOMATIQUE UNE AGENCE WESTERN UNION A DDIAMALAYE Les grands bandits sont là!
Braquage manqué à Diamalaye

Encore trois Nigérians épinglés.

Munis d’armes de gros calibre, trois Nigérians se sont introduits dans l’agence Western Union de Diamalaye où ils ont tenu en respect la caissière et le vigile. Décidés à mettre la main sur la caisse, ils finiront par abdiquer grâce au courage et à la témérité de la caissière et du vigile. Maîtrisés par le voisinage, les agresseurs, dont l’un a réussi à fuir, sont actuellement au commissariat de police des Parcelles assainies.

Mardi 15 Mai 2007. À Diamalaye. Il est 11 heures, dans le quartier Lébou de Yoff, situé à trois kilomètres de l’aéroport International de Dakar. Assise derrière la seule caisse du guichet, une dame, stagiaire en remplacement du titulaire absent, tient les comptes de la succursale de Western union. En compagnie de Pape Ousmane Dieng, un vigile affecté à la sécurité des lieux, elle a réussi à satisfaire la demande des clients venus plus tôt. Longue au début, la file qui avait envahi les locaux de la succursale s’est petit à petit dispersée. Resté silencieux, le sieur Ikendia Martins C. Obialor, ressortissant nigérian, s’avance vers la caissière. Il déclare être venu faire un retrait en provenance des Usa. Au préalable, il avait pris un bordereau de réception d’argent et y a inscrit son nom et le numéro de transfert. Ayant accompli ce premier pas, il s’avance vers la caissière et lui tend le papier où, en dehors d’un faux prénom, il avait mis, «What is your man» ? Et répondu : « My grand-mother ». Après une première recherche infructueuse, la dame qui a conclu que l’argent devant venir de loin, il était plus sage de faire revenir ses clients l’après midi, les a invités à partir avec leur fiche pour revenir. Ensuite, elle se concentre à nouveau sur ses comptes. Soudain, ayant entendu des bruits de bagarre, elle lève la tête et découvre son vigile, en mauvaise posture, tenu en respect par trois gaillards. Tenaillée par la peur, elle n’aura pas le temps de réagir. Armée d’un pistolet automatique, une main brutale s’abat sur elle. L’homme lui intime l’ordre de lui montrer le coffre-fort et de le lui ouvrir, si elle tient à la vie. Elle refuse et s’éloigne de son comptoir. Les billets, dont elle faisait le décompte, sont récupérés par l’homme qui la tient dans sa ligne de mire. Comprenant qu’ils n’ont aucune chance de s’en sortir, la caissière crie au secours. Elle est maîtrisée. Dompté par cet acte, le vigile se bat contre ses agresseurs et réussit à s’agripper à l’arme de l’un des trois. Plus proche de la porte, le quatrième agresseur, ayant compris que le coup risque de foirer, quitte les locaux. Ayant réussi à prendre l’arme de l’un des agresseurs, un pistolet automatique de calibre 8, pape Ousmane Dieng le tient à son tour en respect pendant que ses camarades réussissent à quitter les locaux. Ameutés par les appels au secours de la dame, les taximen, et autres riverains qui ont découvert les deux gars en fuite, se lancent à leur poursuite. En plus du premier agresseur neutralisé, les deux fuyards sont cloués au bout de deux cents mètres de course et lynchés par les populations. Ramené à la succursale, le commissariat des Parcelles Assainies est appelé. En compagnie de ses hommes, le chef de la brigade de recherches de la police des Parcelles Assainies débarque et procède à l’interpellation des Nigérians. Indentifiès grâce à leurs papiers, ils se nomment : Chubuzor Urendu Nick, Kingsley G. Ndukwu et Ikenga Martins C. Obialor. Dans leur chute, ils ont laissé dans les mains des policiers un arsenal comprenant deux pistolets, automatique et un revolver. Actuellement en garde-à-vue au commissariat de police des Parcelles Assainies, ils sont cuisinés par les hommes du commissaire Ibrahima Diop, pour identifier leur quatrième compagnon. Ce dernier, dans sa fuite, aurait, selon la version donnée par la caissière, réussi à emporter la somme de trois cent mille francs.




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