L'autre information donnée par le représentant du parquet général de Dakar est relative au nombre de session de cour d'assises par année. Sur ce chapitre, Alioune Ndao fait savoir que la loi a prévu la tenue d'une session tous les quatre mois. Et la dernière session de chaque année sera consacrée aux appels : Ce sera devant la haute cour d'assises. Au final, l'avocat général fera remarquer : ‘La cour d'assises ne doit pas être un organe aveugle de distribution de peines. La sanction doit être adaptée à la personnalité de chaque accusé’.
A sa suite, le représentant du Bâtonnat, Me Alioune Badara Fall, a parlé au nom de l'ordre des avocats. Ce dernier s'est penché sur la question de l'assistanat judiciaire. Et c’était pour solliciter le développement de cet assistanat, ‘au profit des plus démunis qui n'ont pas les moyens de se payer le luxe de désigner un avocat’.
Le dernier mot est revenu à Mme le juge Abibatou Babou Wade. Cette dernière a assuré de la tenue d'un procès équitable garant des libertés individuelles, du respect des principes du contradictoire et de la présomption d'innocence. A ce stade, l'audience a été suspendue pour permettre aux autorités de se retirer et pour démarrer l'affaire du jour. L’on note que l'ouverture solennelle de cette deuxième session a enregistré la présence du premier président de la cour d'appel de Dakar et d'éminentes personnalités de la famille judiciaire.
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