De bout en bout, le mois béni de ramadan est la période faste des conférences religieuses. Puisque c’est le mois où tous les cœurs et esprits convergent vers le même objectif. Libération rappelle fort justement que, hormis le jeûne, qui est une obligation, il faut aussi se prémunir de tout délice ou plaisir de la vie en cherchant l’élévation spirituelle. Ce qui commence par l’adoption de nouvelles habitudes comme la lecture assidue du Coran, le respect strict des cinq (5) prières, fréquenter les mosquées, mais aussi et surtout partager la même envie d’écouter un élogieux conférencier aborder des thèmes aussi actuels les uns que les autres.
C'est ce qui se passe à travers de grandes conférences religieuses qui regroupent pour l’essentiel de grandes dames devant de grands maîtres de la parole. Sur ce registre, les conférenciers de la trempe d’Alioune Sall, Moustapha Guèye, Moctar Seck, Taïb Socé, entre autres, abordent pour ces associations de femmes des thèmes qui touchent souvent à la pratique de la religion par rapport à leur statut de mère et / ou d’épouse. Des thèmes qui accrochent tout le monde, tant ces hommes qui les abordent sont réputés êtres de grands conférenciers qui maîtrisent à la perfection leur sujet face à des « sujets » qui, eux, savent faire parler les parures en or et les billets de banque. En effet, dans plusieurs conférences religieuses, il est noté une concurrence entre les « driankés » qui rivalisent d’ardeur avec des accoutrements, la chanson des clés de voiture, des billets de banque et d’avion pour la Mecque.
Maquillées jusqu’aux os, de grosses lunettes sur un visage illuminé par le passage fréquent de pommades conçues pour la dépigmentation de la peau, c'est pour elles l’occasion de dévoiler l’abondance de parures tout en or et la lourdeur des portefeuilles où les billets de banque s’entrelacent et se coincent au grand bonheur des conférenciers, des chanteurs d’un soir ou d’une matinée. Le tout, sous le regard médusé des femmes sans moyens et qui se démènent chaque jour pour trouver deux baguettes de pain pour la rupture du jeune. Paradoxalement, ces scènes de gaspillages se font sous le regard de maîtres de conférences dont, assez souvent, les thèmes portent sur ces maux de la société.
9 Commentaires
Bien Dit
En Juillet, 2013 (14:38 PM)Pffffff
En Juillet, 2013 (14:43 PM)Bien Dit
En Juillet, 2013 (14:58 PM)Kikou
En Juillet, 2013 (16:06 PM)Africain221
En Juillet, 2013 (17:11 PM)Seyfullah
En Juillet, 2013 (18:55 PM)ILS YA DES GENS QUI ONT OUBLIE LE BUT DE LA CREATION ET FINISSENT PAR DONNER BEAUCOUP D IMPORTANCE A DES CHOSES FUTILES.
ALLAH N A FAIT LA CREATION QE POUR UN OBJECTIF BIEN PRECIS, DONC CE N EST PAS PAR HAZARD.
QE CES OUSTAZ DISENT LA VERITE ET QU'ILS PRENNENT GARDE.
CE GENRE DE CHOSES NE SE VOIT Q AUX SENEGAL MEME PENDANT CE MOIS SACRE.......
QU ALLAH NOUS GUIDE AMINE
Rima
En Juillet, 2013 (21:34 PM)Modou Modou
En Juillet, 2013 (22:12 PM)Gorguy
En Juillet, 2013 (10:41 AM)Participer à la Discussion