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Ramadan : Les tenues sexy et les cosmétiques ne font plus recette

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Ramadan : Les tenues sexy et les cosmétiques ne font plus recette
Pendant que les vendeurs de denrées de consommation se frottent les mains, ceux qui sont spécialistes dans la vente de produits cosmétiques et d’habillement «sexy» broient du noir. Le Ramadan est passé par là. Cependant, quelques rares commerçants parviennent à tirer leur épingle du jeu.  
«Quand la musique change, le pas de danse doit suivre ». Ce vieux dicton semble être compris par la gente féminine jeune férue d’habillement «sexy» et de produits cosmétiques. 
En effet, en ce mois béni de Ramadan, bien d’entre elles ont changé leurs comportements sur le plan vestimentaire surtout. Une situation qui est loin de faire l’affaire de certains commerçants établis au marché Sandaga, plaque tournante des effets vestimentaires et produits cosmétiques prisés. Plusieurs de ces commerçants se tournent les pouces. Certains, allongés sur le comptoir de leur échoppe, somnolent en attendant d’éventuelles clientes, tandis que d’autres lisent les versets contenus dans le livre saint du Coran ou chantent des « khassaïdes » de Serigne Touba. Toujours est-il, qu’ils ont présent à l’esprit, que leur chiffre d’affaires chute comme fruit mûr, à la 1ère quinzaine du mois surtout.   
«La plupart des filles préfèrent retourner à leurs habits traditionnels pendant le Ramadan et rares sont celles qui viennent acheter des habits «sexy»», souligne Baye Zal, assis devant son échoppe sur la rue Valmy. Son voisin de cantine, Fallou Cissé, sa vieille radio à l’oreille, écoute des chants religieux distillés à travers une station de la place. Pour lui, toutes les activités sont à l’arrêt, «presque en congé», avant d’éclater de rire. 
L’on se rappelle pourtant que Sandaga, un marché de dimension internationale, a toujours vibré quelle que soit la circonstance de l’année. Ces produits étaient recherchés et l’on ne s’étonnait guère de voir des filles venues de l’intérieur du pays, s’y approvisionner. Mais cette année, tout est devenu morose et les sonos semblent participer à ce calme plat. 
L’air fatigué, Bakary, dont les yeux sont masqués par des lunettes noires, donne son avis : «le mois de Ramadan exige beaucoup de dépenses sur la consommation des denrées, ce qui fait peut-être que les habits et autres accessoires non essentiels sont relégués au second plan». 
Certaines clientes trouvées sur place se livrent à commenter leur nouveau look. Drapée dan une robe blanche assortie d’un foulard bien noué autour des cheveux, Amy,  âgée d’une vingtaine d’années, dit que c’est parce qu’elle est musulmane, qu’elle respecte ce mois béni de Ramadan.  «Et tous les musulmans (hommes ou femmes) doivent tout faire pour respecter les recommandations édictées durant ce mois», ajoute-t-elle. 
A la rue Valmy qui abrite un important centre commercial, l’ambiance est rythmée par des versets coraniques et « khassaïdes » distillés par des minichaînes. Ici le constat est le même. Les commerçants se livrent à des discussions sur les sujets de l’actualité du jour pour tuer le temps ou le jeûne, comme on dit souvent. 
A l’intérieur d’une cantine, le gérant A. D. et ses deux amis se plaignent de la rareté des clients. « Depuis le début du Ramadan, c’est vraiment la galère. Nous ne voyons même pas l’ombre d’une cliente», se désolent-ils en chœur.
Après un long bâillement, synonyme de fatigue, il ajoute avec amertume que les ventes sont au rouge : «les vêtements d’été, qui marchaient bien avant le Ramadan, sont presque bannis si je peux m’exprimer ainsi, parce qu’ils ne se s’écoulent pas actuellement. Devant cette situation, nous sommes parfois tentés de rester à la maison», ajoute son ami Mb. Diouf. 
Pour la dame B. D, en ce mois de Ramadan, il est fortement recommandé de changer les comportements vestimentaires. Les vendeurs de cosmétiques aussi ne sont pas épargnés.
Ils sont si découragés qu’il nous était difficile de leur tirer un seul ver du nez. Mais cette gentille dame, Fatou Guèye, bien qu’inquiète devant sa marchandise qui ne diminue pas selon elle, nous fait savoir que le Ramadan a entraîné une baisse considérable de ses recettes. Pointant un doigt indicateur sur le rayon des mèches et greffage, elle estime que ce denier a connu une forte chute depuis le début du jeûne. Néanmoins, elle dit rendre grâce à Dieu «qui me permet d’en écouler de temps à autres, les parfums surtout».          
 
Abdou DIAW (Stagiaire)


4 Commentaires

  1. Auteur

    Fekke Dembi Senegal

    En Août, 2011 (10:57 AM)
    L’amitié entre Wade et le juge Kéba, était-elle aussi inaltérable ?

    Quel type de rapports le directeur général de la Sonatel entretient –il avec le président de la République, Me Abdoulaye Wade ? Si nous nous intéressons à ce sujet pour le moins banal, c’est parce que depuis les échanges jugés aigre-doux lors du conseil présidentiel consacré à la Sonatel entre les deux hommes, certains observateurs ne cessent de pérorer sur leur « passé commun ». Ainsi, d’aucuns ont même déclaré qu’entre le défunt père de Cheikh Tidiane Mbaye, le juge Kéba Mbaye en l’occurrence, entretenait des relations d’amitié tellement solides avec Me Abdoulaye Wade qu’en son absence du Sénégal pour des raisons professionnelles durant de longues années, l’avocat opposant n’a eu de cesse de « passer à la maison familiale pour s’enquérir de la situation des enfants » dont évidemment le directeur général de la Sonatel. Le juge Kéba Mbaye a longtemps servi au tribunal international de la Haye. Si Me Wade et lui se sont se sont connus depuis l’Ecole William Ponty de Sébikotane qui a formé beaucoup de cadres africains, certains proches de la famille de Kéba Mbaye avec qui nous avons discuté, estiment qu’« on force trop sur la dose en parlant des anciennes relations d’amitié entre les hommes ». De sources dignes de confiance, - et absolument sûres – « à part lors des funérailles du jugé Kéba Mbaye, Me Abdoulaye Wade n’a jamais mis les pieds dans la demeure familiale du défunt ». Autrement dit, la volonté prêtée au Chef de l’Etat, de vouloir se substituer au père naturel pour couver les enfants au nom de l’amitié édénique qu’il le lierait au président Kéba Mbaye de son vivant, n’existe que dans « l’imagination de ceux qui véhiculent une telle assertion dénudée de tout fondement ». Si le pouvoir compte alors sur cette corde sensible pour faire fléchir le boss de la Sonatel ou lui rabattre le caquet, il y a des rasions de croire que c’est peine perdue. On nous décrit un homme décidé à en découdre avec le soutien total des travailleurs et syndicalistes de la maison. A en croire un de nos interlocuteurs, Cheikh Tidiane Mbaye, n’apprécie pas, alors pas du tout, toute cette confusion entretenue autour de cette affaire de taxation des appels entrants surtout quand des individus veulent le faire passer pour un homme au service des intérêts français au détriment de sa patrie. Suivez notre regard !



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  2. Auteur

    Fekke Dembi Senegal

    En Août, 2011 (10:59 AM)
    L’amitié entre Wade et le juge Kéba, était-elle aussi inaltérable ?

    Quel type de rapports le directeur général de la Sonatel entretient –il avec le président de la République, Me Abdoulaye Wade ? Si nous nous intéressons à ce sujet pour le moins banal, c’est parce que depuis les échanges jugés aigre-doux lors du conseil présidentiel consacré à la Sonatel entre les deux hommes, certains observateurs ne cessent de pérorer sur leur « passé commun ». Ainsi, d’aucuns ont même déclaré qu’entre le défunt père de Cheikh Tidiane Mbaye, le juge Kéba Mbaye en l’occurrence, entretenait des relations d’amitié tellement solides avec Me Abdoulaye Wade qu’en son absence du Sénégal pour des raisons professionnelles durant de longues années, l’avocat opposant n’a eu de cesse de « passer à la maison familiale pour s’enquérir de la situation des enfants » dont évidemment le directeur général de la Sonatel. Le juge Kéba Mbaye a longtemps servi au tribunal international de la Haye. Si Me Wade et lui se sont se sont connus depuis l’Ecole William Ponty de Sébikotane qui a formé beaucoup de cadres africains, certains proches de la famille de Kéba Mbaye avec qui nous avons discuté, estiment qu’« on force trop sur la dose en parlant des anciennes relations d’amitié entre les hommes ». De sources dignes de confiance, - et absolument sûres – « à part lors des funérailles du jugé Kéba Mbaye, Me Abdoulaye Wade n’a jamais mis les pieds dans la demeure familiale du défunt ». Autrement dit, la volonté prêtée au Chef de l’Etat, de vouloir se substituer au père naturel pour couver les enfants au nom de l’amitié édénique qu’il le lierait au président Kéba Mbaye de son vivant, n’existe que dans « l’imagination de ceux qui véhiculent une telle assertion dénudée de tout fondement ». Si le pouvoir compte alors sur cette corde sensible pour faire fléchir le boss de la Sonatel ou lui rabattre le caquet, il y a des rasions de croire que c’est peine perdue. On nous décrit un homme décidé à en découdre avec le soutien total des travailleurs et syndicalistes de la maison. A en croire un de nos interlocuteurs, Cheikh Tidiane Mbaye, n’apprécie pas, alors pas du tout, toute cette confusion entretenue autour de cette affaire de taxation des appels entrants surtout quand des individus veulent le faire passer pour un homme au service des intérêts français au détriment de sa patrie. Suivez notre regard !



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    Auteur

    Touma

    En Août, 2011 (11:09 AM)
    C'est parce que les Sénégalais n'utilisent plus de cosmétiquent qu'il pu tellement partout où l'on passe



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    Auteur

    Nina Ricii

    En Août, 2011 (16:01 PM)
    Arrivé à l’aérogare après la fermeture du comptoir d’enregistrement de Delta Airlines, le lutteur Modou Lô n’a pu embarquer dans l’avion de ladite compagnie aérienne qui assure la liaison Dakar-New York. Le chef de file de l’écurie Rock Energie a été obligé de faire une réservation pour le prochain vol sur la même destination. Son point de chute : Cincinatti.



    Visiblement surpris de ne pouvoir embarquer dans l’avion de Delta Airlines qui dessert la ligne Dakar-New York, Modou Lô cachait mal son stress. Il n’était pas le seul dans cet état ! Mais à la différence de ses compagnons de galère massées devant le comptoir d’enregistrement - qui trouvaient sur lui « déversoir » à leurs frustration et colère acide - , le chef de file de l’écurie Rock Energie mesurait ses gestes. Il s’humectait les lèvres, bredouillait des mots inaudibles...



    Une femme et sa fille - environ la trentaine - viennent lui serrer la main. « Tu es son idole, elle a tes photos sur son portable », dit la dame. Sourire timide de « Kharagne » qui se dirige vers la porte d’embarquement. On lui signifie qu’il ne peut la franchir. Le lutteur se résout à regagner son domicile. Il est programmé pour le prochain vol et devrait faire escale à New York avant de continuer sur Cincinatti, indique-t-il.



    A la pesée, un homme, quelques minuts plus tôt en conversation avec Modou Lô, se montre moins résigné. Il s’en prend vigoureusement à un agent du personnel au sol. Les mots volent bas entre le monsieur, qui s’est présenté comme un militaire de l’armée américaine devant rejoindre illico presto sa compagnie, et l’employée de la compagnie aérienne. Des inujures et des menaces en anglais. Le passager d’origine sénégalaise est dans l’armée US d’après ce qu’il a voulu faire comprendre aux agents de la compagnie américaine. Point d’oreilles ouvertes à sa misère. Lui, son épouse et son enfant mordant dans un morceau de pain garderont leur mal en patience. Ils ne partiront pas de Dakar. Et comble du suplice, le « militaire américain » se voit appliquer une pénalité financière assez importante pour la prochaine réservation.



    Des va-et-vient. Des cris. Un concert de protestations. Le hangar de l’aéroport Léopold Sedar Senghor bruit de milles sonorités. Les « retardataires » ne comprennent pas la décision de la compagnie Delta de les « filtrer » sous prétexte que le comptoir d’enregistrement ferme à 6 H 30, alors que l’avion décolle à 8H. Qui plus est, ils trouvent anormal qu’on ne les ait point informés de ce planning auparavant.



    « Ailleurs, il est possible d’embarquer quinze minutes avant le décollage », font chorus des « oubliés » du vol de Delta Airlines.

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