Parti de Ziguinchor hier aux environs de 15 heures, le « Wilis » a opéré un arrêt technique de près de 3 heures durant son trajet vers Dakar. Silencieuses au début de l’incident, les autorités de la Somat ont été obligées de sortir de leur réserve pour donner des explications aux passagers dont Babacar Touré journaliste à l’Observateur. A en croire la version qu’ils ont servie, ce sont les filets d’un navire qui se s’étaient enroulés sur les hélices du « Wilis », occasionnant du coup le désagrément technique. Les éléments des Sapeurs pompiers appelés en secours sont arrivés après 3 heures d’angoisse des passagers. Mais dans un dénuement total, ils ont eu toutes les peines du monde à « sauver » le bateau affrété par la Somat. Les soldats du feu n’avaient même pas de torches pour travailler, et ils ont dû recourir aux outils des membres de l’équipage du navire. Les passagers ont passé un moment de grosse frayeur, rappelant le drame du Joola.
La Somat parle d’incident banal très vite maîtrisé
Joint par nos soins, le chargé de la communication de la société maritime de l’Atlantique (Somat) dédramatise. Jacques Yok puisque c’est de lui qu’il s’agit, confirme l’incident technique mais le met sous le registre de la routine. « Il y a toujours des incidents de ce genre dans le transport aérien, maritime et terrestre », argumente-t-il. Livrant sa version des faits, il souligne que le « Wilis », les Sapeurs pompiers sont arrivés très rapidement et ont fait preuve d’un grand professionnalisme. Ce qui démontre à ses yeux que la Somat a les capacités techniques requises pour s’occuper de la desserte maritime Dakar-Ziguinchor. Et que son équipage, qui a très tôt décelé l’incident causé par les filets invisibles en raison de l’absence de balises lumineuses, a bel et bien la compétence pour transporter des personnes et des marchandises entre la Casamance et la capitale sénégalaise.
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