Le mal est profond. Ces derniers jours, de nombreux cas d’accidents mortels sont notés sur le territoire sénégalais. Pour éradiquer cette lancinante situation, le Dg d'Ejicom mise sur la formation.
“Le métier de chauffeur d'un moyen de transport public (bus, taxi, véhicules de service et de fonction, camion, etc.) doit être régulé et être exercé par des agents formés et 'qualifiés'. Le seul permis de conduire ne devrait plus suffire”, signale Hamadou Tidiane Sy sur sa page Facebook.
Il poursuit : “Hormis le code de la route et la conduite, les futurs chauffeurs 'professionnels' suivront des modules de formation sur l'instruction civique, sur le marketing, sur le droit... et tout autre module qui sortirait les 'chauffeurs' de ce je-m'en-foutisme absolu, en grande partie dû à l'ignorance totale des règles de vie dans une société moderne."
Cependant, la mise en œuvre d’un tel projet requiert du temps et des mesures d’accompagnement.
“Bien entendu, pour lancer une telle initiative, il faudra donner un délai (moratoire) de deux à trois ans pendant lequel tous les 'chauffeurs' actuellement en activité se soumettraient 'obligatoirement' à cette formation. Ceux qui ne le feront pas n'auront plus le droit de transporter des passagers dans un véhicule de transport en commun, une fois le délai déterminé arrivé à terme”, précise le Dg d'Ejicom.
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