Le ministre de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales, Kalidou Diallo, a procédé hier, à Gilbraltar 2, au lancement de la Semaine nationale de la propreté. A l’occasion, il a exclu tout report de la rentrée des classes, suggéré par certains.
Le ministre du Préscolaire, de l’Elémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales, Kalidou Diallo a lancé hier la Semaine de la propreté de l’école. Rappelant le sens de cette semaine, il a indiqué que l’implication des populations et des collectivités locales dans l’assainissement de l’école de leur quartier, de leur village en est la base de son institutionnalisation. « Cette semaine a été initiée pour impliquer les populations et les collectivités à participer à l’assainissement de leur école pour une bonne rentrée », a souligné le ministre.
Le vendredi prochain, son département sera dans les écoles inondées de la banlieue pour dérouler des activités entrant dans le cadre de la Semaine de la propreté.
Le ministre Kalidou Diallo a martelé que le report de la rentrée des classes ne se justifie pas. Sur 9.000 écoles. a-t-il argumenté, moins de 204 sont inondées. « Le report de la rentrée des classes ne se justifie pas. Sur 9.000 écoles réparties à travers le territoire national, moins de 204 sont inondées alors que l’année dernière on en dénombrait 500 », a fait savoir Kalidou Diallo. Le maire de la Médina, Birame Sassoum Sy, a manifesté sa disponibilité à s’investir pour offrir un cadre propice à l’épanouissement des élèves. « Nous attachons un prix à l’assainissement des écoles. Nous ne ménagerons aucun effort pour offrir un meilleur cadre. Nous devons aussi impliquer les élèves et leurs parents », a-t-il indiqué.
Engagement de la mairie
La directrice de Cabinet du ministre du Cadre de vie et de l’Hygiène publique, Penda Ndiaye Cissé, a évoqué la possibilité d’une collaboration entre son département et celui de l’Education afin de définir une politique qui aura pour finalité d’offrir un visage propre aux établissements scolaires.
« Nous devons concentrer nos efforts dans la prévention des maladies. Nous pouvons définir un programme pour assurer la propreté de nos écoles », a suggéré Penda Ndiaye Cissé.
Construite en 1975, l’école de Gibraltar a vu passer plus de 5.818 élèves, de sa création à nos jours. Ses murs sont fissurés. La peinture est râpée. Les plafonds menacent de s’effondre. Ce cadre n’assure pas certains parents qui n’ont pas pris le risque de laisser leurs enfants terminer leur cycle primaire dans l’établissement.
« Les plafonds menacent de céder. Certains parents ont retiré leurs enfants pour les inscrire dans d’autres établissements », a informé le directeur de l’école, El Hadji Djiby Mbaye.
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