Le représentant du Secrétaire général des Nations Unies appelle le gouvernement du Sénégal à poursuivre le dialogue avec les acteurs impliqués dans le conflit casamançais. Saïd Djinnit, qui présidait, hier, la 19e réunion de concertation de haut niveau des chefs de Missions de paix des Nations Unies en Afrique de l’Ouest, a affirmé qu’un intérêt particulier est accordé à cette partie sud du pays.
Pour Saïd Djinnit, il est indispensable que le gouvernement entretienne le dialogue dans la recherche de la paix et de la stabilité en Casamance. Le représentant du Secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest qui faisait face à la presse, hier, à l’occasion de la 19e réunion de concertation de haut niveau des chefs de Missions de paix des Nations Unies en Afrique de l’Ouest, a estimé «suivre avec intérêt» l’évolution de la situation qui prévaut dans la partie sud du Sénégal. «Il est primordial que le gouvernement poursuive le dialogue avec les acteurs concernés. Les Nations Unies suivent avec beaucoup d’intérêt l’évolution de la situation en Casamance», a-t-il expliqué. Selon lui, les Nations Unies continueront toujours à apporter leur soutien dans la recherche de la paix, aussi bien au Sénégal qu’ailleurs en Afrique de l’Ouest qui concentre la plus grande partie de l’aide déployée par l’organisation, précise-t-il. «L’Afrique de l’Ouest est la région du continent qui bénéficie le plus de l’appui des Nations Unies», a-t-il fait remarquer.
Cette rencontre de Dakar a été l’occasion pour les participants d’échanger leurs points de vue sur les récents développements politiques dans la sous-région, notamment en Guinée où la tenue du second tour de l’élection présidentielle est fixée pour le 10 octobre prochain. «J’appelle les deux candidats à œuvrer pour que le deuxième tour de l’élection présidentielle se passe normalement et que le verdict des urnes soit accepté par tous. C’est ce qui permettra le développement social et économique de la Guinée», estime Saïd Djinnit. Qui ajoute : «Il faudrait que tous les acteurs essayent de voir comment résoudre les problèmes liés à la Commission électorale nationale indépendante.»
Désigné le 22 septembre dernier à la tête de la Ceni après le décès de Ben Sékou Sylla, Louncény Camara ne fait pas encore l’unanimité autour de lui. Il est déjà mis en cause par Sydia Touré, arrivé troisième au premier tour. Selon Saïd Djinnit, la Guinée a déjà accusé un grand retard sur le plan de l’économie et qu’il est indispensable que les Guinéens aient une élection stable pour enclencher le développement du pays qui fait face à une crise vieille de 50 ans
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