«C’est une stratégie à plusieurs vitesses qu’il faut mettre en œuvre pour pousser le gouvernement à respecter ses engagements, notamment le paiement des primes scolaires, l’instauration d’une concertation dans le système éducatif…»
Cet appel lancé hier, lors d’une rencontre avec la presse, par les enseignants membres du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (Cuse) annonce une perturbation de l’année scolaire 2009-2010. «Si le gouvernement persiste dans son attitude de mutisme et d’option unilatérale, nous irons vers ce que personne ne souhaite, des perturbations dès la prochaine rentrée des classes», menacent les responsables du Cuse. Selon les camarades de Mamadou Diop «Castro», «le gouvernement traîne encore les pieds» sur la mise en œuvre de l’accord sur la prime scolaire. Ils accusent les autorités de vouloir jouer la carte de la division en libérant partiellement la prime scolaire sans signer au préalable le protocole qui devrait en définir les modalités de paiement. «Les volontaires et maîtres contractuels ont reçu la prime scolaire des mois de juin et juillet 2009. Par contre, les fonctionnaires attendent toujours le paiement de cette prime», dénonce Mamadou Diop «Castro». «Jusqu’à ce jour, aucune perspective claire n’a été ouverte par les pouvoirs publics, en vue de la satisfaction de leur revendication.», se plaint M. Diop, déplorant le non-respect, par leur autorité de tutelle, des mécanismes de concertation avec les acteurs de l’éducation. Les membres du Cuse estiment qu’en «lieu et place des menaces et décisions arbitraires», le gouvernement doit mettre à profit les vacances scolaires pour appliquer tous les accords et créer les conditions d’une bonne rentrée scolaire. Les syndicalistes s’interrogent sur le bien fondé des engagements du gouvernement.
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