Une partie des pèlerins sénégalais ont retrouvé depuis hier leurs parents. Ils sont au total 330 à être de retour du pèlerinage de La Mecque. Les pèlerins ont salué les autorités du pays et le comité d’organisation pour leur travail.
C’est à 5h 44 minutes que les premiers pèlerins sénégalais sont arrivés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Il y avait au bord de ce premier vol retour 330 personnes. Après leur descente de l’avion, elles ont été acheminées vers les pavillons des pèlerins. Ici, ceux qui souffrent de légères maladies sont pris en charge par une équipe médicale mobilisée pour la circonstance. Les pèlerins prennent place sous le hangar. Ils sont visiblement fatigués. Mais sur le visage de certains se lit aussi le sentiment de satisfaction : celui d’avoir accompli un principe fondamental de l’Islam.
Certains fidèles se sont fait une religion. Ils pensent que la fatigue et les problèmes font partie de l’accomplissement de ce principe de l’Islam. Pour eux, le plus important est de faire toutes les étapes et de rentrer sain et sauf au bercail. « Certes, c’est un peu fatigant, mais ce n’est pas cela qui est plus important. Nous avons accompli le pèlerinage dans de bonnes conditions et nous allons bientôt retrouver nos familles. C’est ce qui est essentiel. Nous remercions le comité d’organisation et les autorités sénégalaises », a témoigné Abdoulaye Sow. Ces propos sont repris par un autre pèlerin du nom de Maniang Faye rencontré à l’entrée du pavillon qui abrite les bagages.
Un calme plat gouverne le pavillon où sont assis des pèlerins. La ferveur religieuse est dans l’air. Les femmes voilées et vêtues de blanc égrènent de façon continue leur chapelet. C’est ce même climat qui prévaut dans la partie du pavillon réservé aux hommes. Avec l’autorisation des forces de l’ordre, certains sortent pour venir répondre à leurs parents qui faisaient le pied de grue depuis 3 heures. Ils regagnent leur place aussitôt après la fin de la conversation. Sous le grand pavillon, les personnes travaillent à la chaîne. Les voiturettes débarquent les bagages des pèlerins.
Les gendarmes et les travailleurs de la compagnie arrangent par ordre les sacs. Le rythme de travail laisse croire que les pèlerins vont entrer en possession de leurs bagages dans les heures qui suivent. Les deux pavillons sont entourés par un impressionnant dispositif de sécurité qui filtre toutes les entrées. Les personnes qui sont venues accueillir leur parent sont massées derrière les grilles. Seuls ceux qui ont des badges sont autorisés à circuler à l’intérieur des deux pavillons. Les autres vols vont suivrent dans les prochains jours. Un des responsables de la compagnie et qui est aussi pèlerin a donné les raisons des retards des arrivées des fidèles. Selon ce dernier, l’ajournement des vols n’est pas une affaire qui concerne uniquement les pèlerins du Sénégal. « Le retard des vols n’est pas une affaire qui touche uniquement des Sénégalais. Il est dû à la déprogrammation qui est faite par l’Aviation civile saoudienne. Cette dernière est débordée car tous les pèlerins du monde veulent rentrer en même temps. L’Aviation civile reçoit toutes les demandes de départ en même temps et, ne pouvant pas satisfaire tout le monde, elle fait une programmation des vols de chaque pays sans favoritisme », a expliqué le président conseil d’administration d’Air-Sénégal International.
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