Selon les termes d’une copie de cette sommation interpellative, Me Malick Sèye Fall dit : « Etant précité que pour les besoins de la présente procédure et de ses suites, le requérant élit domicile au cabinet du dernier avocat susnommé (François Sarr), soit au 38 avenue Léopold Sédar Senghor de Dakar ». Et le clerc de Me Malick Sèye Fall, huissier de justice d’écrire sur ledit document : « J’ai signifié à El Malick Seck, pris en qualité de Directeur de publication et de journaliste auteur de l’article incriminé dans « 24 heures », édité par le groupe 24’ Com, qu’il ne saurait ignorer que dans son édition n° 003 du mercredi 25 juin 2008, ledit journal a publié un article intitulé : « Pour une affaire de business : Karim Wade entre en guerre contre Bara Tall ».
Reprenant la moitié de ce texte qui commençait ainsi : « Rien ne va plus entre Karim Wade et l’homme d’affaires sénégalais Bara Tall. A l’origine de la brouille entre les deux hommes : les chantiers de Thiès, mais surtout des contradictions nées entre les deux sur des affaires et du business. Bara Tall était très lié à Karim Wade après la chute d’Idrissa Seck du régime libéral au point même de frustrer le maire de Thiès. Comme deux larrons en foire, Bara Tall prendra des actions lors de la privatisation de la Société nationale des chemins de fer du Sénégal (Sncs) avec la bénédiction de Karim. Lesquelles actions, Bara les vendra lors de sa récente brouille avec le fils de Wade laissant dans l’actionnariat de l’actuel Transrail (ex-Sncs), un autre pote de Karim Wade, le Sénégalo-Libanais Abass Jaber. Les relations entre les deux hommes se sont davantage dégradées ces derniers temps au point que le fils de Wade a indiqué à ses amis que Bara Tall ne gagnera plus de marché au Sénégal, tant qu’il est là. (…) ».
Suffisant pour que le huissier interpelle notre confrère par trois questions : est-ce qu’il confirme avoir écrit les propos incriminés ? Dispose-t-il de quelque information que ce soit qui tendrait à prouver, de manière probante et donc irréfutable, les faits relatés ? Dans l’affirmative, est-il en mesure de communiquer, immédiatement, au porteur du présent acte qui agit à la demande du requérant les éléments étayant de telles allégations dont il a fait état ? Ce à quoi, El Malick Seck a, automatiquement, répondu en écrivant sur l’acte : « Si Karim Wade n’est pas content, qu’il saisisse les tribunaux, directement ».
AD/FC
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