Les rideaux sont tombés ce week-end sur la table ronde initiée par l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) à Saly-Portudal, sur la scolarisation des enfants mendiants. Un engagement des décideurs politiques et des institutions pour une exécution des conclusions en relation avec l’Oif est souhaité à l’issue de la rencontre.
Le directeur de l’Organisation internationale de la francophonie pour l’Afrique de l’ouest a abordé l’aspect transfrontalier de la question des jeunes talibés mendiants. Il est conforté dans ses propos par les interventions des chargés d’affaires des ambassades de Guinée Bissau et du Mali.
Pour lui, l’élaboration d’un cadre cohérent sur la question de la mendicité des enfants est essentielle. Selon ses propos, la détresse des enfants du fait de leur exploitation a trop duré. Il a appelé à une prise en compte du respect, de la diversité culturelle et des spécificités locales de ces enfants au niveau de la Sous-région.
A l’en croire, la francophonie continue d’insister sur les tout jeunes considérés comme l’avenir du monde. Leur insertion réussie dans la vie constitue pour lui, l’occasion de s’interroger sur la mise en place d’un dispositif en vue de trouver une solution à la mendicité des enfants. Les forces et les faiblesses des mécanismes mis en place sont à passer en revue.
Parmi la kyrielle de solutions, il en retient l’approche partenariale, une approche sous-régionale du problème des enfants mendiants et de leur scolarisation. Ainsi, un leadership de l’Etat sur la question dans la recherche de solutions a-t-il été préconisé. Le responsable de l’Oif a, en outre, invité les pouvoirs publics à gérer les espaces éducatifs en collaboration avec les collectivités locales et les guides spirituels.
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