
À Sandiara, Mamadou Dieng, ingénieur topographe et coordonnateur du mouvement des cadres serviteurs, a pris la parole lors d’une conférence de presse pour dénoncer une série de dérives qui menacent les droits fondamentaux des citoyens. Entre expropriations illégales, pollution industrielle, détournements présumés de fonds et abus contre les femmes vendeuses, la gestion locale est pointée du doigt. Voici un état des lieux alarmant et un appel vibrant au changement.
La Zone Économique Spéciale (ZES) de Sandiara, censée stimuler le développement, est au cœur d’un scandale, si on l'en croit . Mamadou Dieng dénonce des expropriations foncières illégales, basées sur un extrait de plan signé par le maire sans validation par un géomètre agréé ni le cadastre, en violation des lois sénégalaises. "Aucune expropriation ne peut reposer sur un document sans base juridique", martèle-t-il, exigeant le rétablissement des droits des habitants spoliés.
La santé publique est également en danger. Les usines de la ZES, installées trop près des habitations, émettent des odeurs toxiques et violent les articles 76 et 77 du Code de l’environnement. Le maire, membre du Comité Régional de Suivi Environnemental, est accusé d’inaction face à ces risques graves. Pire, les promesses d’emplois locaux restent lettre morte : le décret imposant 5 emplois directs locaux par 100 m² est ignoré, favorisant la main-d’œuvre étrangère et aggravant le chômage. Résultat ? Une montée de l’insécurité et de la prostitution dans la commune.
Dieng estime aussi qu'un scandale financier éclabousse la mairie. Selon un post Facebook d’Aliou Ngom daté du 30 mai 2025, "le maire Aliou Gning aurait encaissé 25 millions FCFA de l’entreprise Gravita sur son compte personnel le 22 novembre 2024, fonds versés au Trésor seulement le 9 janvier 2025. À cela s’ajoutent 9 millions FCFA perçus le 31 octobre 2024, hors des circuits officiels. Ces faits, s’ils sont avérés, violeraient la loi sur les collectivités locales et le Code pénal (article 152 sur le détournement de fonds publics)". Face au silence du maire, Mamadou Dieng annonce une saisine imminente de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC).
La gestion foncière à Sandiara est entachée de clientélisme et de favoritisme, assure Dieng. Des parcelles ont été attribuées, dit-il, à des agents municipaux sans procédure équitable, violant l’article 10 de la loi sur le domaine national. Une auto-attribution présumée de 50 hectares par l’ancien maire fait également polémique. Mamadou Dieng exige un audit foncier indépendant et s’engage à réserver 30 % des parcelles aux jeunes pour des projets d’habitat social.
Face à cela, Mamadou Dieng appelle à une mobilisation citoyenne pour rétablir l’État de droit, exiger des comptes aux pollueurs, rendre le foncier transparent et soutenir les femmes travailleuses. "Le changement commence aujourd’hui", déclare-t-il.
1 Commentaires
Lui même Serige Gueye a eu un passage chaotique car fait partie de l'ancien système
Ne compter pas sur Bassirou Gueye de l'OFNAC pour enquêter sur un maire qui fait partie du système
Ils se protègent entre eux
Sonko aura du mal à faire avancer ce pays avec des gens pourris de l'ancien système
Ils mettent du sable dans la machine. Il faut un conseils trois conseils de ministres avec mille nominations chacun.
Je ne comprends pas laprise de mesure forte dans ce sens. Macky a passé tout son temps à ommer des militants et des gens de sa communauté. Chaque mercredi on se croirait a l'empire tekrour
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