En ce 21e siècle, une maîtrise des Technologies de l’information et de la communication peut s’avérer capitale sur la voie du développement. Surtout pour les pays en développement, africains en particulier.
Conscient de l’enjeu, le Sénégal, en partenariat avec l’Agence internationale pour l’énergie atomique (Aiea), l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaire (Afra), organise à Dakar, une session de formation à l’intention de développeurs (spécialistes) africains de supports multimédias. Pendant quatre jours, ils vont renforcer leurs capacités dans les sciences et techniques nucléaires par une imprégnation sur ce qui se fait de mieux dans ce domaine stratégique grâce à l’assistance des experts de l’Aiea.
Présidant la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Recherche scientifique, le Pr Amadou Tidiane Bâ, a insisté sur l’importance de ce cours régional.
« Le Sénégal attache une importance particulière au développement des ressources humaines dans les Technologies de l’information et de la communication pour briser la fracture numérique », a dit le ministre. Les enjeux d’une maîtrise par les Africains de ces technologies sont énormes. D’abord, cela permettrait au continent noir, à défaut de combler le gap numérique, de réduire la fracture avec le reste du monde. Ce qui suppose une formation appropriée des responsables qui, à leur tour, formeront d’autres personnes-ressources dont l’Afrique a besoin. Ensuite, les implications économiques, sociales sont aussi intéressantes. Aussi, il a salué les efforts consentis par l’Aiea pour soutenir les pays africains dans le développement des centres Ict. Ce cours régional réunit des développeurs de toutes les régions d’Afrique et de toutes aires linguistiques.
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